Partager cet article

France : Société

Jeunesse barbare

Le Parisien relate en une d’aujourd’hui (version papier) une nouvelle absolument épouvantable. On se demande comment autant de barbarie est possible. 3 adolescentes ont été mises en examen et écrouées pour "violences aggravées et viol accompagné d’actes de torture et de barbarie" sur une de leurs camarades âgée de 14 ans.

Les faits se sont déroulés le 4 septembre, jour de la rentrée, vers 22H, au château de Pinceloup, à Sonchamp (Yvelines), qui abrite un centre de placement pour jeunes en difficulté dont les 4 filles sont pensionnaires. Les 3 adolescentes, âgées de 15 à 18 ans, ont avoué avoir infligé claques, coups de poing et de pied à leur camarade de chambrée avant de lui écraser des mégots de cigarettes sur la main et les jambes et de la violer avec un cintre.

Le lendemain, l’administration de l’école ont découvert les blessures de la mineure et les tortionnaires ont été placées en garde à vue à la brigade de gendarmerie où elles reconnaissent les faits sans donner aucune explication. Aucune n’avait d’antécédent judiciaire, et il n’y avait a priori aucun conflit entre les 4 protagonistes arrivées depuis quelques jours seulement au centre de Pinceloup, sauf une, inscrite depuis plus d’un an.

Qu’est-ce qui a bien pu influencer ces jeunes filles ? Le manque d’éducation, la télévision et ses films ultra-violents, l’absence de parents, l’immoralisme de la société ? Sans doute un peu de tout cela. Et sans vouloir dédouanner ces jeunes barbares de leurs graves responsabilités, quand la société produit de tels monstres, elle a le droit de se remettre en cause.

Michel Janva

Partager cet article

17 commentaires

  1. moi ce que je me demande c’est ce qui se passera en France si la situation se dégrade vraiment,je veux dire en cas de guerre civile

  2. Notre société produit en effet des monstres, “éduqués” par la culture de mort, et ces jeunes ne sont certainement pas innocentes de liens satanistes. Mais la société est surtout coupable de les avoir privé de Dieu, et dans toute cette horreuer, il faut voir de quoi l’homme est capable sans Lui. Rousseau croyait l’homme corrompu par la société, mais “naturellement bon”, voici de quoi le contredire une fois pour toute : notre société dite “des Lumières” ne fait que générer de la mort et du non sens à tout va.
    Et l’homme laissé en proie à toutes les conséquences du péché, devient un monstre, et engendre des monstres. Prions pour qu’ils et elles soient touchés par la Grâce…

  3. C’est malheureux mais c’est ainsi : ce genre de nouvelles pour moi ne sont désormais vraiment lisibles que si l’on m’informe précisément sur l’origine ethnique des différents protagonistes. Sinon je soupçonne toujours quelque racisme anti-blanc ou anti-chrétien ou autre, bien sûr. Notre société est devenue pluri-ethnique et pluri-confessionnelle. Il faut en tirer toutes les conséquences…

  4. @ xango?
    Bonne question, mais remplacer si par quand.

  5. Je pense que néèldenéhou donne la bonne réponse, mais pour répondre à Pierre, je crois que ce problème existe malheureusement dans toutes les origines ethniques.
    Dans chacun de nous existe le barbare, qui ne peut être contenu que par la religion de l’Amour.

  6. Ce que j’aimerais savoir c’est : de quelles origines sont ces jeunes filles ?

  7. Puisqu’elles sont mineures, leur noms ne seront pas divulgués – cela dit, il arrive que des délinquants majeurs ne voient pas leur patronyme divulgué pour cause d’amalgame à éviter… si vous voyez ce que je veux dire.

  8. ce qu’on sait, c’est que la victime n’est ni juive ni TAM, sinon on nous l’aurait dit. Ou alors ses tortionnaires le sont aussi.

  9. Que veut dire TAM ?

  10. Au temps pour moi, une d’entre elles est en fait majeure, selon l’article du Figaro suivant :
    http://lefigaro.fr/france/20060913.WWW000000243_trois_jeunes_filles_torturent_et_violent_leur_camarade_de_chambre.html

  11. TAM ? Tunisie, Algérie, Maroc

  12. @?
    en effet, on peut remplacer “si ” par “quand”
    pour le reste, il est vrai que seule les religions (et surtout la chrétienne) peuvent nous épargner ce genre d’horreurs
    mais je ne pense pas qu’il faille évoquer le “satanisme”
    encore une fois, on n’est pas dans un contexte de films hollywoodiens, mais dans la plus sinistre et prosaïque réalité

  13. Il faut remettre dans leur contexte les événements qui se sont passées à PINCELOUP. En effet, la prétendue “victime” est en fait la provocatrice. Elle avait posé à ses amies la question suivante :
    «Pinceloup et Pincemoi sont dans un bâteau. Pinceloup tombe à l’eau. Ki c’est ki reste ? »

  14. @ xango,
    Quand vous commencerez à croire en Dieu,
    vous serez bien obligé de croire au Diable, car Lui croit en Dieu.
    Ne pas croire à Satan, Lucifer, Le Malin, interdit de comprendre le pourquoi et le comment des horreurs qui ont toujours secoué le monde et qui ne sont pas prêtes de s’arrêter.
    Le Satanisme est une religion avec sa hiérarchie, son clergé et ses adeptes.
    La police le sait bien qui trouvent souvent des preuves accablantes de satanisme en enquêtant sur nombre de meurtres ou suicides.
    Je sais, à ce jour il est comique et enfantin de parler du Diable. Et pourtant nous savons que sa plus grande ruse est de faire croire qu’il n’existe pas.

  15. La barbarie gratuite, aggravée de sévices sexuels est une des signatures du Malin.
    Chassez Dieu des familles, des écoles, de tous les lieux publics, par souci du respect dû “aux non croyants et aux autres religions”, Satan prend aussitôt sa place.
    Dieu est un gentleman. Si j’ose dire, Il ne se fait pas prier quand on Lui demande de se retirer. Le coeur de l’homme est comme la Nature, il a horreur du vide: Si Dieu n’y est pas, le Diable s’y invite sans cérémonie.

  16. je ne parlais pas de satan, c’est-à-dire du diable (qu’en effet je n’ai jamais rencontré, fort heureusement!) mais du satanisme, qui est une parodie de culte
    (Huysman l’a évoqué dans certains de ses romans)
    par contre, il y a une part de Mal dans la nature humaine, qui peut se donner libre cours chez des individus qui sont restés immatures,et ne sont pas capables de faire la différence entre le réel et le virtuel
    d’une certaine façon, on peut se demander si l’abolition de la censure, c’est-à-dire la démocratisation d’ouvrages qui se trouvaient jadis dans “l’enfer” n’a pas contribué à faire passer dans la réalité, c’est-à-dire à l’acte, un certain nombre de turpitudes
    et puis, comme pour les événements des banlieues, la part du mimétisme:faire comme à la télé
    enfin, plus sérieusement, tous ces faits divers, aussi tragiques et sordides qu’ils soient, sont un indicateur social, c’est-à-dire qu’ils témoignent de l’état de décadence, de déchéance, de notre société
    aux USA, des chercheurs ont mis en corrélation mathématique la délinquance et l’oisiveté

  17. L’oisiveté est la mère de tous les vices.
    Ceci est un précepte chrétien, connu delongue date, et les chercheurs américains enfoncent des portes ouvertes.

Publier une réponse

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services