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Futurs journalistes, n’écrivez pas comme cet homme !

Que Libération écrivît des horreurs, on le savait. Mais cet éditorial de Pierre Haski les écrit de surcroît dans un style désastreux – marqué pas un enchaînement de clichés métaphoriques virant à l’absurde. Comptons-les ensemble :

Par gros temps, on a coutume de se demander s’il y a vraiment un pilote dans l’avion. Lorsqu’il y en a trois, bonjour les dégâts… Le spectacle que donnent au pays les trois personnages placés aux commandes de l’Etat s’apparenterait à du vaudeville si la France ne se trouvait simultanément plongée dans une crise profonde : politique, sociale, morale. Le plus étonnant n’est évidemment pas la rivalité, connue et amplement documentée, des deux prétendants de droite à la succession du président de la République, ni l’effacement de celui-ci dans une attitude de fin de règne si acrobatique qu’elle en est devenue illisible pour la plupart des Français. Le plus grave est que ce maelström se déroule dans une bulle totalement déconnectée du pays réel qui, depuis des semaines, exprime de façon massive et de plus en plus politique, un refus de la manière dont la France est gouvernée. A ceux qui penseraient que le succès des manifestations, mardi, redonnerait un sentiment d’urgence et rappellerait la nécessité de trouver la porte de la sortie de crise, le pouvoir (on est en mal de trouver un autre mot dans l’opacité des prises de décision au sommet) répond par une course de lenteur dictée par des impératifs tactiques. […] L’urgence exige que les trois copilotes cessent de prendre leurs millions de passagers en otages. Avant de s’interroger sur des institutions à bout de souffle.

Henri Védas

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3 commentaires

  1. Merci pour ce morceau vraiment comique !
    “Combien plus vaste et plus profond, notre grand Henry Monnier, qui a fait sortir de la bouche d’un seul homme, de l’immortel Prudhomme, plus de vérités éclatantes que n’en ont répandu tous les prophètes réunis.
    Il s’écrie en face de la mer : “C’est beau, l’Océan, mais que de terrain perdu !”
    Il formule l’éternelle politique du monde : “Ce sabre est le plus beau jour de ma vie. Je saurai m’en servir pour défendre le Pouvoir qui me l’offre, et, au besoin, pour l’attaquer.”
    C’est Monnier cité par Guy de Maupassant tiré du site
    http://hypo.ge-dip.etat-ge.ch/www/athena/selva/maupassant/maupassant.html
    Dans le fond Libération n’est pas si nouveau.

  2. « un refus de la manière dont la France est gouvernée »
    Un vieux slogan sournois de la gauche écartée du pouvoir.
    Les socialistes n’ont jamais eu assez d’honnêteté pour admettre que les conséquences néfastes de leur gestion prennent tous leurs effets aujourd’hui.
    La droite s’avère également incapable d’apporter des remèdes face au désastre, ce qui n’est pas étonnant d’ailleurs puisqu’il faudrait une politique en rapport avec l’ampleur des dégâts.
    Tant que les français ne comprendront pas qu’il faudrait une politique nouvelle que la droite et le gauche sont incapables d’apporter, le France n’avancera pas d’un poil, au mieux elle reculera.

  3. “cessent de prendre leurs millions de passagers en otage” comique en effet. Le PS et les gauchos eux n’y sont pour rien?

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