Consentement à l’impôt

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Le consentement à l’impôt remis en question ? Les dépenses publiques mériteraient plus de rigueur en particulier les subventions dont le versement alimente des organismes sectaires, parfois même dont le fanatisme révèle une détestation de la France et de ses valeurs éternelles, judéo-chrétiennes, mœurs, culture, patrimoine, défense de la vie, de l’amour et œuvrant parfois pour une déconstruction méthodique de notre identité.

L’argent public subventionne, par exemple, « le planning familial » qui milite pour une meilleure “inclusion” des femmes voilées ou portant le voile, ainsi que l’autorisation du burkini dans les piscines. Ces fanatiques qualifient d’« islamophobe » ou “d’antiféministe” celui qui ne partage pas leur doctrine. L’association agrée par la république intervient dans les écoles, lycées et collèges et endoctrine nos jeunes par sa propagande déterministe du « ressenti de genre » masculin ou féminin avec ou sans utérus… En sixième nos enfants savent de moins en moins lire, écrire et compter mais se demandent comment ils sont genrés.

Les bateaux qui prennent à bord les clandestins à la dérive et au service des passeurs de l’immigration illégale bénéficient de subventions de grandes communes (Paris…), pourtant leur activité ne se déroule pas sur le territoire de ces villes. Pourquoi payer l’impôt local pour subventionner des organismes qui sévissent hors de nos communes ? Ces villes dilapidatrices d’argent public n’assument pas leurs compétences en matière d’hygiène publique, de santé, de propreté, de sécurité et d’entretien des édifices dont elles ont la charge.

La France rurale et la France péri-urbaines vivent dans la difficulté et la détresse… problèmes sociaux, économiques, disparition des transports publics par manque de moyens, le consentement à l’impôt est remis en question par l’incapacité de maintenir les services publics de proximité. Les métropoles vont bien ? pas vraiment, elles semblaient épargnées par la paupérisation, mais celle-ci les rattrape. La prise de conscience à venir sera difficile à encaisser pour ceux qui se croient nantis.

Services publics sinistrés en crise qui fonctionnent très mal ? Pour être accepté, l’impôt doit prouver son efficacité au quotidien, assurer la protection des gens et des biens, fortifier l’école dont le rôle et les apprentissages sont altérés. Elle n’assure plus l’ascension sociale et développe une forme de régression d’une génération à l’autre. Le naufrage des hôpitaux, le manque de médecins de ville, l’insécurité chronique, la circulation invivable, la dégradation des biens communs… Le déclassement des classes moyennes les amène à la pauvreté et la réponse républicaine pour les pauvres les confine dans la mendicité.

Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme