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France : L'Islam en France

Boualem Sansal et l’islamisme : Courageux lanceur d’alerte

Boualem Sansal et l’islamisme : Courageux lanceur d’alerte

C’est moins people que la promotion de l’oxymoresque « GPA éthique ». Mais l’émission On n’est pas couché du 6 octobre 2018 a quand même reçu l’écrivain algérien Boualem Sansal (2084. La fin du monde, grand prix du roman de l’Académie française) pour la parution de son livre Le train d’Erlingen. Extrait du livre cité lors de l’émission, à propos de l’attaque du Bataclan :

« Quelle douleur et quelle terrible humiliation de voir son pays à genoux, tremblant de peur implorant protection et grâce. Les peuples ne devraient jamais accepter d’être dirigés par des mauviettes. Mourir de leur insignifiance, c’est mourir deux fois.»

L’islamisme, il connaît, avec l’histoire récente de l’Algérie, où deux dictatures s’affrontent : l’armée et l’islam. Il sait aussi qu’en France et en Europe, la situation est plus compliquée :

« Dans les pays européens, vous êtes confrontés à beaucoup de problèmes : les islamistes, la précarité, tous les islams, vous avez la totale. Et problème d’un pays industrialisé en phase de reconstruction qui n’arrive pas à se déterminer. »

Et il alerte : l’islamisme, c’est d’abord un projet d’expansion à l’échelle mondiale, porté par de multiples états, que nous refusons de voir ou de comprendre.

Extraits :

  • « Les islamistes surfent admirablement sur la mondialisation. Ils ont investi leurs pétrodollars dans les plus grandes banques du monde, ils ont acheté de chaînes de télévision par centaires ; ils impriment des manuels par millions, ils ont des universités. Il ne faut pas voir l’islamisme par les banlieues. Ca, c’est du petit banditisme. L’islamisme est très puissant, très organisé, avec des organisations mondialisées. .. A l’échelle mondiale, l’islamisme à un moment donné a touché un pays, le Pakistan. Et on a dit : c’est un problème pakistanais. Il a touché l’Algérie. On a dit : ah, c’est un problème entre algériens. Et il a touché l’Iran…. Une force qui est en train de conduire cette islamisation, cette expansion de l’islamisme, de manière coordonnées, organisée. »
  • « L’histoire se répète. Ce refus de voir la réalité en France, on est un peu sur cette voie-là. Il me semble qu’un peu partout il y a une partie qui se joue entre les islamistes et ce qui est pour eux le pouvoir (financier, culturel, civilisationnel) ; l’ordre qu’ils veulent abattre, et nous les citoyens. »
  • « Mais le plus grave, c’est ce qu’ils (les dirigeants occidentaux) n’ont pas vu venir. C’est ça le problème. L’islamisme, passé de la phase d’une simple prédication à la phase organisation, projet, formation des djihadistes, définition de cibles ; tout un programme de travail, le but de déstabiliser la société totalement et créer une situation de chaos. Ce n’est pas faute d’avoir été avertis par beaucoup de gens. »

A la question : êtes-vous musulman ? B. Sansal commence par répondre

« si je vous dis que je ne suis pas musulman, je déclare en quelque sorte mon apostasie. Donc immédiatement, je vais être condamné à mort. »

Cela remémore l’entretien de C. Castaner sur RMC :

« Non, l’islam aujourd’hui ne pose pas problème. Certains au nom de l’islam ont des comportements inacceptables, même (!) des terroristes. Mais l’islam est une religion de bonheur, d’amour, comme la religion catholique. »

Après tout, il n’est maintenant que… ministre de l’intérieur. Cela n’empêche pas B. Sansal d’affirmer ensuite courageusement :

« Très honnêtement, moi, je ne suis pas musulman, je ne suis pas croyant, pas pratiquant. Mes parents ne l’étaient pas non plus. »

P.S. : comment ne pas en profiter pour saluer la prestation, lors de la même émission, de Christine Angot, parfaite dans le rôle de l’imbécile qui regarde le doigt du sage qui montre la lune :

« D’un côté, on a les islamistes, certes ; on a les partis et les courants identitaires, ici. Les populistes. Donc on est pris dans une sorte de tenailles entre les islamistes et ces courants identitaires. Des victoires ont été remportées contre Daech. L’invasion islamiste, pour l’instant en tout cas, n’a pas eu lieu. En face de Macron, on n’avait pas un candidat d’un parti islamiste, on avait un candidat d’un parti d’extrême droite, et donc, en matière d’invasion, pour l’instant, c’est l’extrême-droite en France qui investit l’espace politique et l’espace du débat public. »

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