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France : L'Islam en France / Liberté d'expression

Si les musulmans étaient soucieux d’incarner la miséricorde, ils examineraient les propos de Michel Houellebecq

Si les musulmans étaient soucieux d’incarner la miséricorde, ils examineraient les propos de Michel Houellebecq

Suite à la plainte de la Grande Mosquée de Paris contre Michel Houellebecq pour «provocation à la haine contre les musulmans», en raison de propos tenus dans la revue Front populaire, lors d’un dialogue avec Michel Onfray, ce dernier déclare au Figarovox :

Les propos incriminés procèdent d’une citation et plus précisément d’une citation sortie de son contexte avec une subtilisation d’une partie de la phrase sans aucun signe typographique la signalant. On sait qu’une convention typographique permet de dire qu’on cite une phrase, c’est donc l’auteur qui parle : on ouvre des guillemets et on suspend sa citation avec une parenthèse ouverte, trois points de suspension, puis une parenthèse fermée, afin de signifier qu’on a volontairement ôté un propos. Cette omission a lieu mais elle se double de l’omission du signe disant qu’elle a lieu ! C’est dire si cette phrase ne saurait être incriminée telle quelle à Michel Houellebecq. Chacun convient qu’avec l’orthographe, la grammaire, la syntaxe, la ponctuation, on peut tout dire et tout faire dire. Jadis, à l’école primaire, on nous apprenait la différence entre : «le maître, dit l’élève, est un âne» et «le maître dit : l’élève est un âne». Où l’on voit qu’une virgule peut envoyer un homme à la guillotine.

Ajoutons à cela que cette phrase est la retranscription d’un dialogue, que cet échange a duré six heures, que nous avons pris le parti de ne rien corriger d’autre que ce qui était grammaticalement fautif, et ce afin d’éviter une réécriture totale de l’entretien. C’est de l’oral écrit dont nous avons souhaité qu’il ne soit pas de l’oral réécrit. Comme dans une conversation, une certaine imprécision s’en suit, c’est inévitable.

« Le souhait de la population française de souche, comme on dit, ce n’est pas que les musulmans s’assimilent, mais qu’ils cessent de les voler et de les agresser. Ou bien, autre solution, qu’ils s’en aillent », explique Michel Houellebecq. Ces propos ne sont-ils pas injustement globalisants ? Comprenez-vous l’émotion que ces derniers peuvent susciter chez une partie des musulmans ?

Vous avez raison, une globalisation ou, comme on dit aussi, une essentialisation est toujours fautive. Vous avez toujours une exception qui vous permet d’invalider la règle : si quelqu’un dit «les trèfles ont trois feuilles», il y aura toujours une personne judicieuse qui vous rétorquera qu’il existe aussi des trèfles à quatre feuilles, ce qui est vrai. On a toujours tort de généraliser et j’ai aussi, ici, tort de généraliser !

Mais aucune pensée, aucun échange, aucune réflexion ne sont possibles si l’on ne généralise pas pour les besoins de la conversation, du débat et du dialogue qui, justement, jouent de ces approximations dues aux généralisations.

Je comprends qu’une partie des musulmans puisse être blessée si elle n’a pas le souhait de dialoguer, d’échanger, de débattre, de s’installer dans les jointures de ces approximations inévitablement dues aux généralisations, aux essentialisations, et qu’elle préfère juger, sinon condamner, plutôt que d’échanger ou même : avant que d’échanger.

Dans un monde idéal où les musulmans seraient soucieux d’incarner la miséricorde chère à Mahomet, une vertu si souvent invoquée dans leur saint Livre, Michel Houellebecq serait moins renvoyé devant un tribunal laïc et républicain que devant un aréopage de docteurs de l’Islam qui se ferait fort d’examiner les propos de l’écrivain, de le critiquer, de le contrer sur le terrain intellectuel, de lui montrer qu’il se trompe, qu’il a tort, et d’argumenter contre lui pour que la vérité se dégage. […]

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5 commentaires

  1. Des naïfs épris d’exotismes, croient que certaines religions barbares peuvent aussi convenir à notre pays. Le but non avoué, est de mettre en compétition les dites religions et détruire nos convictions, notre culture, notre civilisation. IL y a également le désir d’augmenter le nombre de voix aux votations par la séduction de ces bi-nationaux.

  2. restons dans l’actualité, et faisons le parallèle avec un certain discourt de Ratisbonne : là aussi, les guillemets et autres subtilités sont envolés, et les adeptes d’amour et de paix cassent tout, et même, tuent
    Que faut-il comprendre ????

  3. suite, désolé
    IL N’ Y A QUE LES MUZZ QUI PEUVENT PARLER DE L’ ISLAM ET DES MUZZ . POINT FINAL

  4. toute personne qui n’est pas dans la doxa doit être exécutée, les islamogauchistes réussissent à faire passer ce message et les gaulois réfractaires sont bien seuls à ouvrir les yeux

  5. les statistiques sont formelles à cause des lois françaises, il y a plus de délinquants musulman que d’autres religions (athées compris) pour une raison simple et confirmé par le coran, dans l’islam voler les “kouffar” (les non musulmans) ce n’est pas voler et si la licité du vol des “kouffar” n’est pas si claire que ça dans les textes religieux, les pratiques coutumières musulmanes font que les musulmans ne comprennent pas nos règles et notre éthique occidentale. Donc sur le fond si Michel Houellebecq a un peu exagéré en faisant une généralité il n’a pas pour autant tord car les Musulman n’ont pas les mêmes échelles de valeurs que nous européens Judéo-chrétiens.

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