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L'Eglise : Jean-Paul II

Saint Jean-Paul II, le pape de Fatima

Saint Jean-Paul II, le pape de Fatima

Deuxième partie de notre trilogie : Saint Jean-Paul II, le pape de l’Apocalypse

Par Antoine Bordier

Dans la première partie de notre trilogie, nous nous sommes arrêtés en 1968, l’année de tous les dangers en Pologne. Le cardinal Karol Józef Wojtyła a vu sa famille souffrir, ses amis, son peuple, puis, l’Eglise. L’un de ses meilleurs amis est le cardinal Stefan Wyszyński, contre lequel des tentatives d’assassinat ont avorté, et, qui a été emprisonné à plusieurs reprises. Pendant les années 70, en Pologne, les manifestations se multiplient et une lutte progressive et violente contre le gouvernement commence. Le 16 octobre 1978, à la surprise générale, Karol Wojtyła devient le 264è pape. Il va œuvrer à la chute du communisme en Europe de l’Est. Zoom sur ces années de libération, sur le pape de l’Apocalypse, tel que décrit dans le secret de Fatima.

Le 16 octobre 1968, de l’autre côté de l’Atlantique, aux Etats-Unis, des sprinters noirs américains Tomie Smith et Juan Carlos sont à l’origine d’un scandale aux JO de Mexico, qui va faire le tour du monde. Ils lèvent leur poing ganté de noir sur le podium d’honneur, pendant l’hymne national, pour dénoncer le racisme à l’encontre des noirs aux États-Unis. 10 ans plus tard, du haut de la loggia de la basilique Saint-Pierre, l’homme en blanc venu de l’Est lèvent ses deux mains pour bénir la foule massée sur l’esplanade. Ce 16 octobre, il s’adresse au monde entier :

« Très chers frères et sœurs, nous sommes encore tout attristés par la mort de notre très aimé pape Jean-Paul 1er. Et, voilà que les éminents cardinaux ont appelé un nouvel évêque de Rome. Ils l’ont appelé d’un pays lointain, lointain, mais toujours si proche par la communion dans la foi et la tradition chrétienne. J’ai eu peur en recevant cette nomination, mais je l’ai fait en esprit d’obéissance à Notre Seigneur Jésus-Christ et de confiance totale à sa Mère, la Très Sainte Vierge. Je ne sais si je peux bien m’expliquer dans votre…, dans notre langue italienne. Si je me trompe, vous me corrigerez. Et voilà, je me présente à vous tous, pour confesser notre foi commune, notre espérance, notre confiance en la Mère du Christ et de l’Eglise, et, aussi, pour recommencer de nouveau sur cette route de l’histoire et de l’Eglise, avec l’aide de Dieu, et, avec l’aide des hommes. »

Le 28 septembre 1978, Jean-Paul Ier décédait après 33 jours de pontificat. C’est l’un des plus courts pontificats. Le plus court ayant été celui d’Urbain VII, en 1590. Il a duré 13 jours. Autour de la mort de celui qui était surnommé « le pape du sourire », beaucoup de rumeurs ont couru. Officiellement, il serait mort d’un infarctus. Pour David Yallop, auteur d’un ouvrage controversé, Au nom de Dieu, il aurait été empoisonné sur ordre du cardinal Villot et de Mgr Paul Marcinkus. C’est là, peut-être, que la fiction entre en jeu. Quoiqu’il en soit, Karol Józef Wojtyła a accepté d’être son successeur. Et, son pontificat va être l’un des plus longs, le 2è, de toute l’histoire de l’Eglise. Il va durer 9 665 jours, plus de 26 ans.

« N’ayez pas peur ! »

Son élection est un coup de tonnerre, mieux, encore, un souffle de l’Esprit Saint. Depuis près de 400 ans, il n’y avait pas eu de pape non Italien. Le 22 octobre, lors de la messe de son intronisation, le nouveau pape prononce ces phrases :

« N’ayez pas peur ! Ouvrez, ouvrez toutes grandes les portes au Christ ! À sa puissance salvatrice ouvrez les frontières des États, les systèmes économiques et politiques, les immenses domaines de la culture, de la civilisation, du développement. N’ayez pas peur ! Le Christ sait ‶ce qu’il y a dans l’homme ″ ! Et lui seul le sait ! »

Dans un extrait de son livre, Entrez dans l’Espérance, paru en 1994, il commente son homélie.

« Quand, le 22 octobre 1978, sur la place Saint-Pierre, j’ai lancé : ‶N’ayez pas peur !″, je ne pouvais, évidemment, pas savoir jusqu’où ces paroles nous entraîneraient, moi et l’Eglise. Le message qu’elles transmettaient venait bien plus de l’Esprit Saint, ce consolateur promis par le Seigneur à ses apôtres, que de l’homme qui les prononçait. Au fil des années, j’ai eu maintes occasions de renouveler cet appel…Pourquoi ne devons-nous pas avoir peur ? Parce que l’homme a été racheté par Dieu ! »

Tel un slogan, le montagnard de Dieu gravit les montagnes. Il s’attaque au plus haut sommet idéologique : celui du communisme, qui domine une partie du monde, à commencer par sa chère terre natale, la Pologne.

L’orphelin-prêtre est devenu évêque, puis, cardinal. En tant que pape il est comme le bien-aimé qui est chanté dans Le Cantique des cantiques :  ‶ La voix de mon bien-aimé ! C’est lui, il vient…Il bondit sur les montagnes,

il court sur les collines, mon bien-aimé, pareil à la gazelle, au faon de la biche. Le voici, c’est lui qui se tient derrière notre mur : il regarde aux fenêtres, guette par le treillage. Il parle, mon bien-aimé, il me dit : Lève-toi, mon amie, ma toute belle, et viens…″

Pope John Paul II greets the hug crowd upon his arrival at Gniezno, birthplace of Polish Christianity, Poland on June 03, 1979. The pontiff, the first Roman Catholic pontiff to visit a Communist-ruled country, visited Poland from 02 to 10 June during his 2nd International Pastoral visit. (Photo by UPI / AFP)

Jean-Paul II, le pèlerin-libérateur

Comme Jean était l’apôtre bien-aimé du Christ, la Pologne est le pays préféré de Jean-Paul II. En tout, il s’y rendra 9 fois. Suivront la France (8 fois), les Etats-Unis (7 fois), le Mexique et l’Espagne (5 fois). En tout, il se rendra dans près de 130 pays. Il a fait une dizaine de fois le tour du monde. Il y a du saint Jean dans Jean-Paul II, mais il y a, également, du saint Paul. Et, il va faire entrer l’Eglise, et, une partie du monde entier dans le 3è millénaire. En ce sens, Jean-Paul Ier a été son précurseur. Dans un premier temps, il continue son dépoussiérage de la curie et du protocole. Lui-aussi ne veut ni de la chaise à porteur, ni des couronnes, des tiares à la hauteur interminable. Il veut se rapprocher de l’homme, de tout homme, du pauvre et du malheureux, et, du persécuté pour la justice.

Il ressemble à une colombe qui se pose, quand en arrivant à l’aéroport Okecie de Varsovie, le 2 juin 1979, il embrasse le tarmac. Devant le Président de la République populaire de Pologne, Henryk Jabłoński, et, devant ses compatriotes, il prononce son premier discours :

« J’ai baisé le sol polonais sur lequel je suis né ; la terre d’où, par un mystérieux dessein de la Providence, Dieu m’a appelé à la chaire de Pierre à Rome ; la terre où je viens aujourd’hui en pèlerin. »

Puis, le 9 juin, il prononce un discours devant les évêques à l’occasion du 9è centenaire du martyre de saint Stanislas, évêque de Cracovie. Il leur dit, notamment :

« Ces célébrations du centenaire ont acquis, aussi, une signification particulière et une vaste résonance en raison du fait que, par un mystérieux dessein de la divine Providence, j’ai été appelé, par les éminentissimes Cardinaux électeurs, du siège de saint Stanislas à la chaire de saint Pierre. »

Comme si la Pologne renouait avec ses grands hommes, ce qui ne semble être en filigrane qu’un hommage au passé glorieux de la Pologne, est, en réalité, en creux, une ligne toute droite tracée vers la justice, la liberté et la paix. Si le pape Jean-Paul II a déclaré à plusieurs reprises qu’il ne faisait pas de politique, il a, cependant, affirmé, qu’il était un farouche militant des droits de l’homme. En l’invitant officiellement à venir commémorer ce centenaire, le gouvernement polonais ouvrait grandes les portes à l’Esprit Saint. Mais, il ne le savait pas encore.

Photo datant du 30 août 1980 du leader du comité de grève, Lech Walesa, porté en triomphe par ses camarades aux chantiers navals Lénine de Gdansk après la signature d’un accord avec le gouvernement polonais.
Lech Walesa (C), the strike leader in the Lenin shipyards at Gdansk and future Solidarity (Solidarnosc) trade unions president (in September 1980), is carried on the shoulders of the striking workers in Gdansk 30 August 1980. After two months of strikes and demonstrations, Polish workers have wrested far-reaching concessions from their Communist rulers. An agreement signed 30 August by Lech Walesa provided for independent trade unions, the right to strike, an easing of censorship and the release of political prisoners. AFP PHOTO/LEHTIKUVA

La Pologne acclame son pape

Il est 13h00 ce 2 juin 1979, quand le pape Jean-Paul II quitte, accompagné de son ami le cardinal Wyszyński, la cathédrale Saint-Jean de Varsovie. Il est acclamé. Dans la vieille ville, la foule l’applaudit. Le pape lève les bras et bénit. Toute la Pologne semble s’être donnée rendez-vous. Les balcons des immeubles sont pris d’assaut par les familles des occupants qui crient : « Niech żyje Papież ! » (Vive le pape !). A 15h00, sur la place de la Victoire, près de 300 000 invités, par les autorités gouvernementales et par l’Eglise, vont assister à la Grand-Messe. Cette journée est dédiée au Soldat Inconnu. La foi et le nationalisme s’unissent mystérieusement à cet instant. Des témoignages expriment cette unité retrouvée :

« En tant que Polonais, je suis fier qu’un Polonais soit à la tête de l’Eglise. La venue du pape à Varsovie me donne envie de pleurer de joie. Je l’aime comme mon père… »

Plus loin, assises par terre, des jeunes filles parlent de leur foi : « Je tire tous mes enseignements de la religion. Elle m’indique le chemin que je dois suivre dans la vie. » La foule déborde, ils sont maintenant près de 300 000 sur la place, et, plus d’un million dans les rues adjacentes, lorsque le pape arrive dans son véhicule blanc. Lors de son homélie, il sera plusieurs fois interrompu par un peuple uni qui l’applaudit et qui chante des cantiques nationalistes et religieux. Dans la foule, quelqu’un crie : « Nous voulons que Dieu soit enseigné à l’école. » Le pape termine son homélie en martelant :

« Le demain polonais ne se fera pas sans le Christ. Car sans Lui, il est impossible de comprendre l’histoire de la Pologne. Exclure le Christ du cœur de l’homme, de son histoire, c’est détruire l’homme lui-même. Sous le regard de la Vierge Noire de Jasna Góra, le pape est venu dire clairement : « Je suis à vos côtés. Le Christ est à vos côtés. N’ayez pas peur ! »

Le pape reviendra plusieurs fois en Pologne. Ses voyages de 1983, 1985, et, de 1987 seront comme des appels à l’émancipation d’un peuple persécuté pour sa foi et son identité. Tel un prophète, il est celui qui, en 1989, fait tomber « les murs de haine ». Après cette chute, en 1991, il s’y rendra deux fois. Notamment, pour remercier la Vierge Noire de Jasna Góra, lors d’un pèlerinage à Częstochowa. Mais avant-cela, il va encourager la Pologne des travailleurs.

Solidarność et l’attentat du 13 mai 1981

Ce vent de liberté, d’émancipation dans le sens noble du terme, c’est-à-dire de retour au Christ, qui a commencé à souffler sur la Pologne et sur toute l’Europe de l’Est, va s’intensifier à plusieurs reprises. Dès le mois de janvier 1980, un Polonais se lève. C’est un ouvrier, il est électricien et travaille dans le nord de la Pologne, dans la région des lacs. Il est facilement reconnaissable à sa petite taille et à sa moustache qui déborde généreusement sur ses joues. Il s’appelle Lech Wałęsa. Il travaille sur les chantiers navals de Gdańsk. Très charismatique, et, alors que les syndicats professionnels sont interdits, il prend naturellement le lead d’un mouvement qui va participer à la libération de son pays, Solidarność. Sous la pression des grèves à répétition depuis la fin de l’année 1979, les autorités locales lâchent prise. Elles acceptent d’augmenter les salaires des ouvriers. C’est la seconde porte ouverte vers plus de liberté. Après celle de Jean-Paul II, celle de Lech Wałęsa s’ouvre au grand large. Il étend sa grève à d’autres chantiers, demande la libération d’une ouvrière : Anna Walentynowicz. Puis, obtient la création d’un syndicat libre. Face à la dizaine de millions de grévistes, le pouvoir vacille à Varsovie. Il accepte toutes les revendications. Solidarność est créée la veille de la fête de l’Assomption, le 14 août 1980. Puis, il est légalisé le 31 août. Plus de 10 millions de personnes vont y adhérer.

A Moscou, Brejnev est en train de préparer la riposte. Elle sera sanglante.

A Rome, le 13 mai 1981, la foule des pèlerins s’est rassemblée sur la place Saint-Pierre. L’Eglise fête l’anniversaire de la première apparition de la Vierge Marie à Fatima. C’était le 13 mai 1917, vers midi, à la Cova da Iria. Vers 17h00, le pape Jean-Paul II vient de sortir de ses appartements. Il monte dans sa papa-mobile, dont les vitres sont grandes ouvertes. La voiture roule dans les allées de l’esplanade où plus de 20 000 personnes l’acclament. La voiture blanche s’arrête de temps en temps. Le pape bénit, prend dans ses bras des bébés qui lui sont tendus par les parents. Une simple barricade en bois, peinte en blanc, le sépare de la foule. A 17h17, il s’arrête une nouvelle fois. Il prend un bébé dans ses bras et le redonne à sa mère. Puis, trois coups de feu claquent. La stupeur est générale. Des colombes s’envolent. La foule se mure dans un silence expectatif. L’homme en blanc est touché à trois reprises. Il s’écroule. Sa soutane blanche se tache de sang. Ali Ağca vient de tirer à bout portant sur le pape, qui survivra miraculeusement.

Loin de là, en Pologne, la répression a recommencé. Le général Wojciech Jaruzelski vient de prendre le pouvoir. C’est la marionnette du Kremlin. Il déclare la loi martiale, emprisonne Lech Wałęsa et dissout le syndicat. Il ne le sait pas encore, mais il vient de déclencher une véritable tempête.

Le pape de Fatima

Jean-Paul II, miraculé, profite de sa convalescence pour se plonger dans les archives du Vatican sur Fatima. Il relit le secret. Par deux fois, en 1982 et en 1984, il fera ce que la Vierge Marie a demandé en 1917 aux voyants, Jacinta, Lucia et Francisco : que l’Eglise consacre la Russie à Son Cœur Immaculé. Le 12 mai 1982, sœur Lucie, la dernière voyante en vie, lui adresse une lettre au sujet de la troisième partie du secret. La première et la seconde partie ayant été révélées auparavant. La Vierge Marie parle de « l’évêque vêtu de blanc », de Jean-Paul II. Dans sa lettre (source : le Vatican), sœur Lucie parle de

« la troisième partie du secret [qui] se réfère aux paroles de la Vierge : “Sinon la Russie répandra ses erreurs à travers le monde, favorisant guerres et persécutions envers l’Église. Les bons seront martyrisés, le Saint-Père aura beaucoup à souffrir, diverses nations seront détruites” (13-VI-1917). La troisième partie du secret est une révélation symbolique, qui se réfère à cette partie du Message, conditionné par le fait que nous acceptions ou non ce que le Message lui-même nous demande : “si on accepte mes demandes, la Russie se convertira et on aura la paix ; sinon elle répandra ses erreurs à travers le monde, etc …” Comme nous n’avons pas tenu compte de cet appel du Message, nous constatons qu’il s’est réalisé, la Russie a inondé le monde de ses erreurs. Et si nous ne constatons pas encore la réalisation totale de la fin de cette prophétie, nous voyons que nous nous y acheminons peu à peu à grands pas. Si nous ne renonçons pas au chemin de péché, de haine, de vengeance qui viole les droits de la personne humaine, d’immoralité et de violence, etc. Et ne disons pas que c’est Dieu qui ainsi nous punit ; au contraire, ce sont les hommes qui préparent eux-mêmes leur châtiment. Dans sa sollicitude, Dieu nous avertit et nous incite à prendre le bon chemin, respectant la liberté qu’il nous a donnée ; c’est pourquoi les hommes sont responsables ».

Tempête de liberté sur l’Est et dans le monde entier

En 1983, « l’évêque vêtu de blanc » se rend de nouveau en Pologne. Lech Wałęsa qui a été relâché en novembre 1982, reçoit cette même année le prix Nobel de la Paix. Puis, à la suite de l’élection du chantre de la Perestroïka, comme président de l’URSS, du célèbre Mikhaïl Gorbatchev, Jaruzelski dessert l’étau autour de la Pologne. En 1987, un référendum est organisé en Pologne, qui est un échec pour le gouvernement. Cette même année, Jean-Paul II y retourne en juin. Il se rend à Gdańsk et rencontre Lech Wałęsa. Depuis leur première rencontre, les deux hommes s’apprécient et se soutiennent mutuellement. Tous les deux sont les acteurs de ce qui est en train de se vivre derrière le rideau de fer : l’effondrement de l’URSS, et, la libération de ses satellites.

A force de grèves, le premier mur qui tombe est celui de Berlin, le 9 novembre 1989. Puis, ce sera la libération totale et complète de la Pologne. Le 22 décembre 1990, le général démissionne. Auparavant, il a accepté la création d’un parlement avec deux chambres où l’opposition l’emporte à la majorité presqu’absolu, lors des premières élections. C’est la fin de règne. La Pologne en 1990 élit son premier président, le 22 décembre. L’ouvrier-électricien change de costume. Lech Wałęsa briguera un second mandat en 1995, mais ne sera pas réélu.

Dans le monde entier, l’homme en blanc, qui a, déjà, fait plusieurs fois le tour du monde bouscule les dictatures en place. Il souffle le vent de l’Esprit Saint. Il abat les murs de haine et d’injustice à coups d’adoration, de célébration de messe en plein air où se massent des millions de fidèles. Celui qui a failli mourir le 13 mai 1981, parle aux puissants de ce monde. Après l’Est, il ébranle l’Amérique du Sud, les dictatures et les guérillas. Il se rend, également, en Afrique, qu’il aime tout particulièrement. Il reçoit en 1996 Fidèle Castro au Vatican. Puis, ce-dernier l’invite à Cuba en 1998, deux ans avant le nouveau millénaire. Infatigable, si l’homme en blanc taché de sang libère les peuples, il veut aussi libérer la jeunesse et lui donner le Christ. Il n’aura de cesse de la préparer à entrer dans le 3è millénaire où de nouveaux défis l’attendent. Ceux de la Foi.

D’ailleurs, le 1er juin, en venant visiter la France pour la première fois en tant que pape, il lui pose la question suivante…

Suite et fin de cette trilogie dans notre dernier article : Jean-Paul II, le héraut de la jeunesse et de la sainteté.

Texte réalisé par Antoine Bordier, auteur, consultant et journaliste

Copyright photos DR

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