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France : Politique en France

Retraite : les mères de famille toujours oubliées !

De Christian Baeckeroot, ancien député, pour le Salon beige:

Le débat sur la réforme des retraites a conduit à examiner les difficultés que rencontrent  les mères de famille dans leur carrière professionnelle et la constitution d’une retraite : inégalité salariale homme-femme / interruptions de l’activité professionnelle liées aux maternités et à l’éducation des enfants / difficultés à suivre l’évolution des techniques et surtout des règlementations et des procédures toujours plus complexes / etc.

On aborde à peine le cas des épouses qui participent à l’activité professionnelle de leur mari : paysans, commerçants, artisans, etc.

Surtout, la mère de famille reste toujours l’oubliée de la solidarité nationale, alors que c’est elle qui prépare la génération de l’avenir.

En 1986-1988 le groupe FRONT NATIONAL avait déposé plusieurs propositions de loi favorables à la famille et à l’accueil de la vie : revenu maternel – ou parental au choix des conjoints pour tenir compte de situations particulières – avec droit à la retraite / logement familial / chèque éducation / consentement prénatal a l’adoption, etc.

Le FN, diabolisé, n’avait pas été suivi, ni par le RPR-UDF, ni par la Gauche , mais l’action conduite par Michel de Rostolan (Front National-RN) , Hector Rolland (RPR) et Christine Boutin avait permis de réunir près de 200 signatures sur la proposition relative au consentement préalable à l’adoption.

Depuis lors, aucune mesure importante n’a été prise pour accorder aux mères une véritable retraite.

Rien qui puisse donner un véritable statut aux mères de famille et établir la solidarité entre les générations en accordant à celles qui se sont entièrement consacrées à leur famille un droit à une retraite financée par leurs enfants.

La démographie condition nécessaire à la survie de notre modèle social et à la maîtrise de l’immigration.

L’Assemblée Nationale a voté en 1ère lecture l’inscription dans la Constitution du « droit » à l’avortement avec le soutien de Marine Le Pen et de la majorité du groupe Rassemblement national.

En Europe de l’Est, la Pologne comme la Russie développent une politique familiale. La Hongrie, face aux délires LGBT, inscrit dans sa Constitution « le Père est un homme et la Mère  une femme » et, à notre frontière, l’Italie avec Giorgia Meloni est sur une voie similaire.

On ne peut lutter contre l’immigration  en inscrivant dans la Constitution un « droit » à l’avortement. Constitutionnaliser une telle règle, c’est préparer une mesure analogue pour toutes les lois « sociétales », en commençant par le « mariage » entre personnes du même sexe et les mesures qui en découlent : adoption par ces « couples », PMA et GPA pour ces mêmes « couples », etc.

Donc la priorité doit être de rétablir une grande politique familiale, réservée aux nationaux, analogue à l’ensemble des mesures prises de 1938 à 1947 et poursuivie par la IVe République, malgré une économie dévastée par la guerre.

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