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Homosexualité : revendication du lobby gay

Rétentions arbitraires : l’Etat va être poursuivi en justice

La presse commence à s'interroger sur les rafles policières :

"Sous quel motif les opposants au mariage
pour tous venus accueillir le chef de l'État, lundi 27 mai devant le
lycée Buffon à Paris, ont-ils été maintenus dans un car de police ? François Hollande
était venu célébrer le 70e anniversaire du Conseil national de la
Résistance. Alors même qu'il était en train de lire son discours dans
l'établissement devant des lycéens, une cinquantaine de manifestants
scandant "Hollande démission" et "ta loi, on n'en veut pas" ont été
interpellés et conduits au commissariat de la rue de l'Évangile à Paris.

Parmi eux figuraient des étudiants, une lycéenne de 15 ans,
une personne âgée de plus 70 ans. Malgré leur retenue, ces manifestants
anti-mariage n'étaient pas officiellement en garde à vue. "Mes clients
ont vécu un déplacement de population déguisé aux fins de les éloigner
du chef de l'État
", s'indigne Me Grégoire Etrillard, qui défend deux
personnes interpellées. Une sorte de rétention pour convenance
personnelle ?
[…]

"Soit
mon client était en garde à vue et il est totalement illégal qu'elle ne
lui ait pas été notifiée afin qu'il puisse bénéficier de la présence
d'un avocat, soit il ne l'était pas et on aurait dû le libérer
immédiatement
. En tout cas, personne n'a demandé ses papiers à mon
client, s'insurge l'avocat d'un étudiant de 23 ans retenu durant deux
heures dans un fourgon de police.

Les forces de l'ordre ont
justifié ces interpellations auprès des intéressés par un besoin de
vérification d'identité. Or, ce cas de figure nécessite que les
intéressés n'aient pas eu leurs papiers sur eux ou qu'ils aient refusé
de les donner aux policiers. "Nous allons poursuivre l'État pour voie de
fait et/ou détention arbitraire et demander une indemnisation pour nos
clients. Il n'y a en effet aucun fondement juridique à restreindre la
liberté de quelqu'un sans motif
", indiquent plusieurs avocats des
personnes interpellées. […]"

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