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Cathophobie

Refuser l’injustice est un devoir de vérité qui est une œuvre de charité

De Cyril Brun, rédacteur en chef de Riposte catholique :

"C’est un sport reconnu chez les médias que de taper sur les catholiques. C’est facile, ça ne mange pas de pain et ça donne bonne conscience au milieu. Il ne s’agit pas de tirer à boulet rouge sur les autres religions. L’Islam, trop dangereux, a montré à plusieurs reprises qu’il ne se laisserait pas faire. Les juifs, à la moindre incartade, sortent l’épouvantail antisémite qui n’est autre qu’une forme d’autocensure de la doxa médiatique. Les protestants dérangent d’autant moins que certaines Eglises se coulent dans le lit du bien-pensant actuel. Trop les asticoter serait probablement contre-productif pour l’intelligentsia en place. Mais les cathos… non seulement c’est l’homme à abattre, mais en plus, ils tendent la joue gauche, courbent l’échine et se paraissent se complaire dans le misérabilisme d’un faux martyre.

A un protestant à bout d’argument qui lui disait « Monseigneur si je vous frappe que faites-vous ? » saint François de Sales répondit « l’Evangile me demande de tendre la joue gauche, mais je vous déconseille d’essayer ». Si nous prenons des coups mérités, il est normal de plier l’échine humblement. Mais refuser l’injustice est un devoir de vérité qui est une œuvre de charité (de miséricorde pour coller à l’actualité). Il serait donc temps que les catholiques cessent faire le dos rond quand la presse nous matraque injustement. Que le cardinal Barbarin ait été, peut-être, un peu léger dans sa manière de traiter le cas de pédophilie est une chose. Que les médias instrumentalisent de façon erronée les propos de Mgr Anatrella pour jeter de l’huile sur le feu en est une autre. Il ne s’agit là que d’un exemple parmi des myriades d’autres, quotidiens, qui sont autant de brimades, de vexations, de mensonges que les catholiques subissent sans rien dire.

Misérabilisme ou lâcheté ? Sans doute les deux, autant qu’abrutissement dérouté. La violence et la force de ces attaques répétées nous déboussolent. Il est temps me semble-t-il de redresser la tête et de faire front. Il ne s’agit bien entendu pas de rendre œil pour œil et dent pour dent, mais de revendiquer nos droits à la justice et à la vérité. La joue gauche elle a bon dos et elle rend bien service aux malfrats d’en face qui ne s’embarrassent guère de scrupules. Une diffamation, c’est un procès. Une désinformation, c’est un droit de réponse. La vérité est une exigence de justice ! […]"

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