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L'Eglise : Vie de l'Eglise

Refus de baptême : l’évêque de Liège réagit

Mgr Delville, évêque de Liège, communique suite au refus d'un prêtre de baptiser un bébé :

"La question du refus du baptême s’est posée d’une manière particulière ces jours-ci à Fléron, où officie l’abbé Olivier Windels qui, par ailleurs, est vicaire épiscopal du vicariat «Annoncer l’évangile» dans le diocèse de Liège.

Une famille demandait le baptême pour son enfant, mais affirmait ne pas être croyante. Le prêtre a alors proposé de faire une célébration d’accueil de l’enfant, mais pas le baptême, qui suppose la foi des parents et leur engagement à veiller, avec l’aide de la communauté chrétienne, à l’éveil à la foi de leur enfant.

Ceci a suscité suite à un article paru dans le groupe SudPresse, un vif débat sur les antennes de la radio Vivacité, ce mardi 2 juin à 10h30 dans l’émission «C’est vous qui le dites», animée par Benjamin Maréchal.

J’invite chacun à écouter ce débat, qui donne les arguments dans les différents sens. Cela nous permet de faire le point sur la pratique actuelle et de valoriser une démarche en grand développement, le baptême des enfants en âge de scolarité (7 ans environ), des grands jeunes et des adultes (catéchuménat).

Il vaut mieux en effet, si l’enfant n’est pas soutenu par la foi des parents, qu’il soit baptisé plus tard par exemple, lorsqu’on souhaite faire sa première communion en tout cas dans le cadre d’une démarche personnelle et que l’on bénéficie d’une préparation adaptée et dynamique.

On se souviendra que le baptême est une réponse à l’appel de Dieu et qu’il atteint dès lors sa pleine signification lorsque le choix de répondre «oui» est volontaire et libre, même si parfois différée dans le temps.

J’espère que personne ne se sentira lésé dans cette situation et dans ce débat, mais qu’au contraire, ceci permettra d’évoluer vers plus d’authenticité dans la démarche religieuse."

Pour rappel, le Code de droit canonique de l'Eglise demande :

"Can. 868 – § 1. Pour qu'un enfant soit baptisé licitement, il faut […] qu'il y ait un espoir fondé que l'enfant sera éduqué dans la religion catholiquesi cet espoir fait totalement défaut, le baptême sera différé, selon les dispositions du droit particulier, et les parents informés du motif."

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