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Médias : Nouveaux médias

Reconstruire avec la Doctrine sociale de l’Eglise

Reconstruire avec la Doctrine sociale de l’Eglise

L’Homme Nouveau entend ne pas subir l’air contraire d’une époque déboussolée. C’est pourquoi le bimensuel publie une nouvelle lettre intitulée Reconstruire, dédiée à la doctrine sociale de l’Église. C’est, en effet, tout un monde qu’il faut refaire depuis les fondations. Comme l’écrit Philippe Maxence, directeur de la publication, “plus que jamais, il est temps de sortir de la grande peur des bien-portants” :

Pour les chrétiens, et singulièrement pour les laïcs, la reconstruction de la cité ne peut passer que par l’application des principes sociaux chrétiens qui trouvent leurs racines à la fois dans la Révélation et dans la loi naturelle, unissant ainsi les lumières du Salut à celles de la sagesse humaine.

Encore est-il nécessaire de les connaître, non seulement dans leur singularité, mais dans l’harmonie du tout et dans la perspective de leur finalité. À la place qu’elle ambitionne, Reconstruire sera donc une « Lettre mensuelle de formation et d’information sur la doctrine sociale de l’Église ». Chaque mois, en quatre pages, elle entend expliquer les principes sociaux chrétiens, donner la parole aux acteurs qui s’en inspirent et offrir des textes de réflexion. Elle s’adresse évidemment à tous, même si nous espérons que les plus jeunes, espérance de la société de demain, prendront leur avenir en main, en se formant et s’informant à ce sujet.

Le premier numéro rappelle ce qu’est la DSE :

Loin d’être une idéologie, un système clos sur lui-même sans rapport avec la nature des choses, la doctrine sociale catholique contient donc les principes sociaux et politiques nécessaires à la vie des hommes en société en étant clairement ordonnée au règne social du Christ.

Secrétaire confédéral de la CFTC, président de l’Union départementale de Paris, Joseph Thouvenel, répond à Philippe Maxence :

Plus la société se rapproche de la doctrine sociale de l’Église mieux elle se porte, plus elle s’en éloigne, plus les injustices gagnent du terrain. L’immense malheur de la classe ouvrière au XIXe siècle est largement dû à l’abandon et au rejet des règles économiques et sociales issues de la civilisation chrétienne. Le nazisme et le communisme, idéologies à l’opposé de la pensée chrétienne, ont broyé des millions d’hommes et de femmes dans des conditions abominables. Aujourd’hui, le matérialisme dominant participe de façon majeure à la destruction de la famille, socle de toute société, premier lieu d’éducation, de socialisation, d’amour reçu et donné.

La doctrine sociale chrétienne est, heureusement, constituée de bons sentiments. C’est-à-dire de sentiments « justes » au service des personnes et du bien commun. En matière sociale et économique ce sont, par exemple, les notions de responsabilité, d’équilibre entre droits et devoirs, de rejet de la lutte des classes, d’affirmation du caractère sacré de tout être humain ou d’utilisation de la grève en dernier recours. Au niveau de l’efficacité, au quotidien nous réglons des milliers de problèmes dans les entreprises par la concertation et le dialogue. Évidemment sans grève et violence nous n’existons pas pour les médias.

Que serait la France sans les grandes avancées sociales obtenues par les chrétiens comme : l’interdiction du travail des enfants, le congé maternité, la reconnaissance des accidents du travail, le repos dominical ? Ou plus récemment la participation financière dans les entreprises de plus de 50 salariés, la formation professionnelle continue et le droit individuel à la formation, le conseiller du salarié, la reconnaissance par le patronat de l’existence de pénibilité psychique liés au travail.

Pour s’abonner, c’est par ici.

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2 commentaires

  1. Le problème c’est que la classe politique n’est pas au service des personnes et du bien commun.
    Elle ne cherche que son intérêt immédiat et à n’importe quel prix.

  2. Le Pape appelle au “nouvel ordre mondial”

    ROME – Dans un nouveau livre, le pape François insiste sur le fait que les choses ne seront plus jamais les mêmes dans un monde post-pandémique, appelant plutôt à l’établissement d’un « nouvel ordre mondial ».

    Dans un long entretien avec le journaliste Domenico Agasso intitulé Dieu et le monde à venir, dont la sortie en italien est prévue mardi, le pontife réitère son plaidoyer en faveur d’une Grande Réinitialisation, avec un abandon de la spéculation financière, des combustibles fossiles et du renforcement militaire au profit d’une économie verte fondée sur l’inclusion.

    Après la pandémie de coronavirus, « personne aujourd’hui ne peut se permettre de se détendre », déclare le pape dans un long extrait du livre publié par Vatican News. « Le monde ne sera plus jamais le même. Mais c’est précisément au sein de cette calamité que nous devons repérer les signes qui peuvent s’avérer être les pierres angulaires de la reconstruction. »

    « Gardons tous à l’esprit qu’il y a quelque chose de pire que cette crise : le drame de la gâcher », affirme-t-il.
    « Nous ne pouvons pas sortir d’une crise comme avant : soit nous en sortons meilleurs, soit nous en sortons pires. »

    Nous pouvons guérir l’injustice « en construisant un nouvel ordre mondial fondé sur la solidarité, en étudiant des méthodes innovantes pour éradiquer les brimades, la pauvreté et la corruption », ajoute-t-il, « en travaillant tous ensemble, chacun pour sa part, sans déléguer ni se renvoyer la balle ».

    Ce nouvel ordre mondial sera fondé sur l’éradication des inégalités et la prise en charge de l’environnement, affirme le pape.

    « Nous ne pouvons plus accepter allègrement les inégalités et les perturbations de l’environnement », déclare-t-il. « La voie du salut de l’humanité passe par la création d’un nouveau modèle de développement, qui se concentre incontestablement sur la coexistence entre les peuples en harmonie avec la Création. »

    François désigne les jeunes impliqués dans les « mouvements écologiques » comme voie vers une solution.

    « Si nous ne nous retroussons pas les manches et ne prenons pas immédiatement soin de la Terre, avec des choix personnels et politiques radicaux, avec un virage économique ‘vert’ en orientant les développements technologiques dans cette direction, tôt ou tard notre maison commune nous jettera par la fenêtre », insiste-t-il.

    Le pape affirme également sa conviction que le monde a besoin d’être guéri de « la mentalité spéculative dominante » pour être rétabli « avec une ‘âme’ » afin de réduire le fossé entre ceux qui ont accès au crédit et ceux qui n’y ont pas accès.

    Les chrétiens et les personnes de bonne volonté devraient choisir les entreprises à soutenir sur la base de quatre critères, propose François, à savoir :
    « l’inclusion des exclus, la promotion des plus petits, le bien commun et le soin de la Création. »

    « Pour l’instant, il s’agit de reconstruire à partir des décombres », suggère le pape, une tâche qui implique les gouvernants ainsi que le reste de la population.

    « Il est temps d’éliminer l’injustice sociale et la marginalisation », affirme-t-il. « Si nous saisissons l’épreuve actuelle comme une opportunité, nous pourrons préparer demain sous la bannière de la fraternité humaine, à laquelle il n’y a pas d’alternative, car sans vision globale, il n’y aura d’avenir pour personne. »

    Une partie de la Grande Réinitialisation implique également la fin de la course à l’armement, ajoute-t-il.

    « Il n’est plus tolérable de continuer la fabrication et le trafic des armes, en dépensant d’énormes quantités de capitaux qui devraient être utilisés pour soigner les gens et sauver des vies. »

    « Contre cette discorde planétaire qui tue dans l’œuf l’avenir de l’humanité, nous avons besoin d’une action politique qui soit le fruit de l’harmonie internationale », déclare-t-il, appelant à mettre fin au « nationalisme à courte portée » et aux autres formes d’ « égoïsme politique » au profit de solutions multilatérales.

    Source : https://www.breitbart.com/national-security/2021/03/15/pope-francis-calls-for-new-world-order-after-the-pandemic/

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