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France : Société / Immigration

Récompenser BAC Nord était impossible car il montre la vérité du lien entre immigration, violence et insécurité

Récompenser BAC Nord était impossible car il montre la vérité du lien entre immigration, violence et insécurité

Dans une tribune publiée dans Le Point, Pascal Praud dénonce l’absence de récompenses pour Bac Nord lors de la cérémonie des césars. Pour lui, ce n’est pas une surprise tellement le milieu cinématographique français est prévisible et politiquement correct :

Comme convenu, le film BAC Nord n’aura reçu aucun césar. Rien pour Cédric Jimenez qui a réalisé le film, rien pour Gilles Lellouche qui concourait dans la catégorie du meilleur acteur, rien pour François Civil nommé pour un second rôle. BAC Nord était sept fois nommé au commencement de la cérémonie. BAC Nord est reparti bredouille. Personne n’est surpris. Ce n’est pas un hasard.

À sa sortie en août dernier, le journal Libération, qui est le bulletin paroissial des gens de culture en France, avait parlé d’un film « démago et viriliste ». BAC Nord « n’est pas que fasciste. Tendance cinquante nuances de droite, il déplie l’éventail complet, en fidèle portrait de son pays : non pas de sa réalité, mais du discours qui le décrit partout où la police vous parle ».

La messe était dite. Libé donnait le la. Il n’était pas question de primer un film qui montre une réalité contraire à la doxa. La doxa exige un catéchisme : l’insécurité est une plaie, mais elle est une conséquence de la pauvreté ; l’immigration crée cette insécurité, mais les enfants des quartiers sont des victimes ; la créolisation des banlieues est une richesse ; les chaînes infos donnent une image déformée de la réalité, elles parlent des dealers, elles oublient l’énergie, la diversité, la jeunesse qui traversent la vie de ces quartiers. Voilà ce qu’il eut fallu dire aux votants de l’Académie pour qu’ils récompensent un film qui répondait à leurs critères idéologiques.

Je fais le pari que les gens du cinéma ont aimé BAC Nord. Je fais le pari qu’ils ne se sont pas ennuyés une seconde, qu’ils ont aimé cette histoire, qu’ils ont découvert Gilles Lellouche comme jamais ils ne l’avaient vu dans un autre film, qu’ils ont kiffé comme ils disent François Civil, Karim Leklou ou Kenza Fortas. Je fais le pari qu’ils ont aimé les scènes de poursuite, les scènes d’action et celles ébouriffantes d’opposition entre flics et voyous dans la cité. Mais récompenser BAC Nord était impossible à leurs yeux. BAC Nord est un documentaire. BAC Nord rapporte une vérité : le lien entre immigration et violence, le lien entre immigration et insécurité, le lien entre immigration et drogue. Ces liens-là qui sont une partie du film – mais pas tout le film ! –, ces liens-là ne sauraient être cautionnés par l’Académie.

Il existe un prêt-à-penser qui irrigue tous les arts en France. Malheur à ceux qui dévient de la ligne. Les iconoclastes rasent les murs ou vivent cachés.

Les gens de cinéma, mais aussi les écrivains, chanteurs, musiciens et plus généralement les artistes, ne brillent ni par leur anticonformisme, ni par leur originalité, ni par leur courage ces derniers temps. Il existe un prêt-à-penser qui irrigue tous les arts en France. Malheur à ceux qui dévient de la ligne. Les iconoclastes rasent les murs ou vivent cachés. En tout cas, ils ne raflent pas les prix.

La sortie en salle de BAC Nord est un miracle dans la production 2022. Le film a dépassé les deux millions d’entrées en 2021. Il est classé parmi les dix premiers films qui ont fait le plus d’entrées l’année passée. Le public a tranché. L’Académie a rejeté. Appelons ça une illusion perdue.

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5 commentaires

  1. Deux millions d’entrées sans compter ceux qui n’ont pu le voir faute de passe sanitaire !

  2. L’Académie des Césars s’est une fois de plus ridiculisée : après les scandales, le flop. Le public cinéphile ne s’y trompe pas : en terme d’audience, la soirée d’auto-congratulation des Césars sur Canal + a fait un four !
    Aussi, lorsqu’elle attribue un prix, mieux vaut y regarder à deux fois avant d’aller voir un navet primé par ces zozos de la bien-pensance gaucho-macronique…

  3. Le film aura une suite quand on utilisera les missiles Stinger des Allemands en Seine-Saint-Denis. Avec le prochain film nous allons voir exploser du flic et du box office. Germany’s government announces it will send 1,000 anti-tank weapons and 500 Stinger surface-to-air missiles to Ukraine’s military. http://apne.ws/O2y6jde

  4. Une fois de plus, on casse le thermomètre pour soigner la température du petit…

  5. Ce film montre combien est grande la lachete de nos politiques depuis plus de 40 ans et en corrollaire la complicité objective de l’Etat dans le trafic de drogue dans les cités qui permet d’éviter l’explosion finale sur le dos des gens honnetes…

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