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Environnement

Réchauffement climatique : des causes naturelles et cycliques

Oleg Sorokhtine est chercheur à l’Institut d’océanologie de l’Académie russe des sciences et docteur en sciences physiques et mathématiques. Membre de plusieurs expéditions antarctiques et océanologiques, spécialiste de l’évolution globale de la Terre, du développement des océans et du climat, ce qu’il écrit n’est sans doute pas totalement idiot. Extraits :

"L’augmentation des températures est provoquée par des facteurs purement naturels et ne dépend nullement des gaz à effet de serre. Les vraies raisons de ces changements climatiques sont liées à l’inégalité du rayonnement solaire, à la précession (changement de direction de l’axe de rotation de la Terre), à l’instabilité des courants océaniques […] Les astrophysiciens étudiant l’activité solaire ont mis en évidence deux variantes dans ce type de cycles, l’un de onze ans et l’autre de deux siècles. Ces cycles sont dus aux changements de diamètre et de surface de radiation du Soleil. A en juger par les dernières informations recueillies […] une période de refroidissement sensible commencera d’ici 2012. […]

Cependant, les écologistes […] défendent la théorie des prétendus "gaz à effet de serre". […] Comme résultat, les gouvernements des pays industrialisés se voient dans l’obligation de dépenser des sommes colossales pour lutter contre l’influence anthropique sur l’atmosphère. Mais jusqu’à quel point cette approche est-elle justifiée ? Ne nous battons-nous pas contre des "moulins à vent" ? Il est peu probable que l’augmentation des températures soit à imputer à "l’effet de serre", du moins, ce n’est pas scientifiquement prouvé. […]

Il a été établi que la courbe des variations de température dépassait toujours légèrement les changements de concentration du dioxyde de carbone (CO2). C’est donc la hausse des températures qui serait la cause [du réchauffement]. […] En se réchauffant, l’océan commence à "expirer" davantage de gaz carbonique, qui s’élève dans l’atmosphère. Sa présence augmente le facteur anthropique (on ne peut pas nier ce fait de manière générale), mais sa proportion est très insignifiante et "ne fait pas la pluie ni le beau temps". Quoi qu’il en soit, au vu de l’actuel niveau d’émissions industrielles de gaz carbonique, se chiffrant entre 5 et 7 milliards de tonnes par an, la température sur Terre n’évoluera guère jusqu’en 2100. […]

Comment doit-on percevoir le problème de climat? Il faut se montrer serein et pragmatique en acceptant l’état des choses dicté par la nature. Cela ne vaut pas la peine de paniquer en prévision d’une "fonte rapide" des glaces de l’océan Glacial Arctique (et qui précèderait leur disparition). Les explorateurs des pôles affirment, à ce propos, que les calottes glaciaires de l’Arctique et de l’Antarctique ne font que croître."

Michel Janva

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