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France : Politique en France

Que faisons-nous vraiment pour vaincre l’ennemi ? La réponse est simple : rien ou pas grand-chose

Lu sur le blog du colonel Michel Goya :

Ck_9uTKWgAQDCxw"Quelle surprise, l’ennemi attaque ! Un peu comme à chaque fois qu’il se trouve en difficulté (…)

Pour la France, il n’y a même pas besoin d’offensive en cours pour l’attaquer. On le sait, la France pour ce qu’elle a fait dans le monde arabe, pour ce qu’elle est avec sa laïcité et son mode de vie oh combien licencieux, ou simplement pour sa décision de suivre les Américains en Irak, elle mérite d’être frappée selon tous les djihadistes du monde et pas seulement ceux de l’EI. Elle le mérite d’autant plus qu’elle est visiblement une cible facile, coincée entre le souci de ne pas créer de dissensions internes en pointant le caractère « islamique » de l’ennemi, de ne pas fâcher les amis, parfois personnels, des pétromonarchies, l’absence totale de vision et d’autorité de ses gouvernants et la faiblesse, pour de multiples raisons internes ou budgétaires, des instruments à leur disposition pour protéger les Français et châtier leurs ennemis. Ce n’est pas l’Etat d’urgence qu’il fallait déclarer mais l’urgence d’un Etat.

Pourquoi se priver alors ? Les seules réactions seront des moulinets et des gesticulations. La France d’aujourd’hui ne réagit plus quand on massacre 130 Français en plein cœur de Paris sinon par un Etat d’urgence permanent, une succession de lois dont certaines assez étranges et de beaux discours, compilés dans un livre au titre qui sonne comme un oxymore un seul mot : « L’exigence ». Ah oui, il y a bien eu une intensification des frappes aériennes, avec, dès le 14 novembre, un décollage intempestif de 10 avions de combat frappant largement du vide faute d’avoir eu le temps de trouver des cibles avant de parvenir à lancer en moyenne chaque jour une bombe sur l’équivalent en superficie du Royaume-Uni. On est quand même loin du Blitz, on est même loin d’avoir un impact simplement significatif sur l’ennemi, au moins à la hauteur symbolique de ce qu’il nous a fait, nous fait et nous fera certainement encore.

Ck_9ufQXIAAWUZGCôté intérieur, en quoi le dispositif de sécurité a-t-il vraiment et visiblement progressé, disons depuis 2012 ? Comment se fait-il que l’interpellation d’Abdelhamid Abaaoud et d’Hasna Aït Boulahcen à Saint-Denis en novembre dernier ressemble encore furieusement à celle de Mohamed Merah ? On en vient même à se demander si ce ministère est même adaptable tant il paraît rigide et incapable d’accepter la critique. Que font ensuite nos soldats massivement dans les rues de nos villes depuis plus d’un an au lieu d’être dans celles de ceux qui ont organisé les attaques ? Quel plus grand symbole de notre refus de combattre ?

En bref, qu’avons-nous fait et que faisons-nous vraiment pour vaincre l’ennemi ? La réponse est simple : rien ou pas grand-chose. Derrière l’agitation pas de vrai frémissement, nous attendons visiblement, comme le docteur Queuille, que le problème se résolve de lui-même ou au moins que les autres le résolvent à notre place (…)

Le goût du fer c’est pour l’instant plutôt nous qui l’avons dans la bouche et ce n’est pas fini. Des attaques, il y aura d’autres et des très violentes, durant l’Euro 2016, le 14 juillet, le tour de France ou rien de tout cela car c’est trop évident. On ne pourra de toute façon pas protéger tout le monde et on ne pourra protéger, la preuve encore hier, tous les protecteurs. Des coups, on en prendra donc encore, la seule question c’est combien avant de faire la guerre, c'est-à-dire d'avoir une action politique réfléchie et forte, plutôt que de la simuler."

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4 commentaires

  1. L’ennemi c’est l’automobiliste qui roule à 98 km/h sur une route bidirectionnelle !

  2. “Quel plus grand symbole de notre refus de combattre..” nous dit le blog…. Mais en Allemagne, on retrouve cette même attitude. Petit exemple parmi d’autres :
    a Görlitz, les 60 000 habitants de la cité ont le privilège d’assister depuis quelques temps à un déferlement de violences causé par des “jeunes hommes” (des étrangers, mais il n’est pas correct de le dire). Le maire de Görlitz, Siegfried Deinege, a pris le taureau par les cornes. Il a fermement conseillé aux femmes de ne pas sortir le soir dans le centre ville, si elles n’étaient pas accompagnées.
    http://www.bvoltaire.fr/gregoryvandenbruel/couvre-feu-pour-les-femmes-a-gorlitz,262607
    Cela démontre quoi ? Sinon l’impuissance d’un maire devant l’irresponsabilité de la classe politique. Lors d’un précédent voyage à Oslo, pourtant ville située loin des passages migratoires, le même conseil fut donné : “après 19h, ne pas s’aventurer seul dans le centre ville”.
    Dans le sud de la France, Maude Vallet, une toulonnaise de 18 ans a été prise à partie par une bande de filles qui jugeaient sa tenue inappropriée (en short) Ulcérée, Maude a choisi de médiatiser son vécu sur Facebook.
    https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=10208396111814223&id=1648474497
    Les féministes vont-elles réagir ? SOS racisme ? Certainement pas, puisque ces associations sont subventionnées par le gouvernement. Celui qui justement encourage ce “Grand Remplacement”.
    Il faut vraiment être cinglé pour être encore pour cette dictature européenne. Quand on pense qu’il y a encore des hommes politiques français qui y sont pour ! Vivement que le Brexit ait lieu. Messieurs les Anglais, tirez les premiers, on suivra.

  3. Pour pouvoir vaincre l’ennemi, il faut déjà commencer par le combattre ! Nous en sommes loin ! Et ce n’est pas en embastillant systématiquement, sous prétexte de racisme, le sans dent qui ose se défendre face à cet ennemi jamais nommé qu’on commencera la lutte contre cette chienlit.

  4. Je suis presque d accord sur tout. Mais quant à envoyer nos soldats dans les rues de pays d ou sont issus les terroristes, la je ne suis pas convaincue. Je ne dis pas qu ils soient forcément très utiles dans les nôtres, de rues, mais de là à se prendre pour les EU et envahir afa je saoudite, eau, Pakistan etc. Bof.
    Il faudrait peut être commencer par mettre de l ordre chez nous avant de partir en croisade a petaouchnok.

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