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Environnement

Pourquoi les mouvements écologistes promeuvent-ils des politiques qui nuisent non seulement aux humains mais aussi à la planète ?

Pourquoi les mouvements écologistes promeuvent-ils des politiques qui nuisent non seulement aux humains mais aussi à la planète ?

Nommé « héros de l’environnement » par le magazine Time en 2008, lauréat du « Green Book Award », expert invité par le GIEC, Michael Shellenberger est le fondateur d’une ONG de sauvegarde de la Nature, non partisane et indépendante. Il écrit régulièrement depuis vingt ans pour le New York Times, le Washington Post et le magazine Nature Energy.

Il vient de publier un ouvrage important, Apocalypse zéro, Pourquoi la fin du monde n’est pas pour demain. Les erreurs de l’écologie radicale. Il remet en cause la propagande sur l’environnement, que ce soir le drame de la forêt vierge en train de brûler, le plastique, le sauvetage des baleines, la consommation de viande, le nucléaire, etc. Journaliste scientifique et ardent défenseur de l’environnement, Michael Shellenberger se posait depuis longtemps une question : pourquoi les mouvements écologistes continuent-ils à promouvoir des politiques qui nuisent non seulement aux humains mais aussi à la planète ? Il montre dans ce livre que les principales ONG écologistes militent pour des solutions incohérentes et souvent même dangereuses. Mélangeant avec bonheur la recherche, l’enquête de terrain et l’histoire du mouvement vert, ce livre lève le voile sur les enjeux financiers, statutaires et idéologiques qui se cachent derrière l’écologie politique contemporaine et son catastrophisme.

Il montre par exemple que ce n’est pas le capitalisme qui a aggravé la chasse à la baleine, mais le communisme. Les historiens ont en effet découvert des documents attestant que l’Union soviétique avait supprimé beaucoup plus de baleines qu’elle ne l’avait reconnu : 98% des baleines bleues tuées dans le monde après l’interdiction de 1966 l’ont été par des baleiniers soviétiques. Sur le nucléaire, il souligne que le nombre de victimes de l’énergie nucléaire est infime et que son impact environnemental est très modéré. Le pire accident énergétique de tous les temps fut l’effondrement du barrage hydroélectrique de Banqiao en 1975, en Chine, qui a tué entre 170 000 et 230 000 personnes. Tandis que l’équivalent d’une canette de Coca d’uranium peut suffire pour une vie entière de consommation intensive d’énergie. Sur cette énergie, il montre d’ailleurs que le lobby de l’éolien est très fortement lié à l’industrie gazière, sans laquelle l’éolien serait bien en peine de répondre aux besoins. La France en est un parfait exemple : après avoir investi 33 milliards de dollars au cours de la dernière décennie en faveur du solaire et de l’éolien, la France utilise désormais moins de nucléaire et davantage de gaz naturel, avec pour effet une hausse des prix de l’électricité et une électricité plus carbonée. Et il pose cette question majeure :

depuis combien de temps exactement les intérêts pétroliers et gaziers financent-ils des groupes environnementaux pour faire fermer des centrales nucléaires ?

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