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Culture de mort : Avortement

Plutôt que le toujours plus en terme d’avortement soutenons les femmes en détresse

Plutôt que le toujours plus en terme d’avortement soutenons les femmes en détresse

Communiqué des AFC de Melun :

Le 29 novembre le projet de loi visant à renforcer le droit à l’avortement sera débattu en seconde lecture à l’Assemblée Nationale après avoir été rejeté au Sénat en janvier dernier. Ce projet de loi prévoit notamment l’allongement du délai légal de recours à l’IVG de 12 à 14 semaines de grossesse, la suppression du délai obligatoire de réflexion de 48h pour toute demande d’avortement et la suppression de la clause de conscience spécifique des médecins qui pouvaient jusqu’à présent refuser de pratiquer des avortements.

En misant sur le tout avortement, nos gouvernants depuis de nombreuses années tentent de se dédouaner des désastres causés par la déconstruction continue de notre politique familiale et de la situation de grande précarité dans laquelle évoluent nombre de femmes qui avortent. Mais de fait, ils acculent les femmes qui ne peuvent assumer leur grossesse à avorter et tendent à faire de la maternité un luxe auquel seule une élite pourrait accéder. Et les chiffres sont là, l’avortement est un vrai problème de santé publique en France.

L’Association Familiale Catholique de Melun rappelle que :

  • Quel que soit le motif du recours à l’avortement, grossesse non désirée ou abandon d’un projet d’enfant, celui-ci est toujours l’ultime recours d’une situation d’échec.
  • Toute femme qui avorte aurait préféré ne pas avoir été enceinte.

Comme le dit le Comité Consultatif National d’Ethique, « la pratique d’une IVG ne peut être considérée comme un acte médical ordinaire ».

Nous demandons donc que soit développée une politique de santé publique qui permette au maximum d’éviter le recours à l’avortement et reprenons à notre compte les propositions faites par la Confédération Nationale des AFC sur le sujet :

  • le développement de l’éducation affective et sexuelle des jeunes pour une meilleure connaissance de leur corps
  • l’étude et la lutte contre les facteurs de risque de recourir à l’IVG : pauvreté, déscolarisation, recul de l’âge de la première grossesse, antécédents d’IVG, etc.
  • le développement d’aides matérielles et financières pour aider les femmes et les familles
  • la valorisation de l’accouchement sous le secret qui, sans être un idéal, permet la venue au monde d’un enfant qui fera le bonheur de parents en attente d’adoption.

Plus spécifiquement, ce projet de loi cherche à réduire le nombre de femmes partant avorter à l’étranger, entre 3000 à 5000 selon un rapport adressé à l’Assemblée nationale. Mais comment ne pas douter de cet argument déjà utilisé pour justifier l’allongement de 10 à 12 semaines en 2001 ?

A ceci s’ajoutent des arguments médicaux sérieux contre l’allongement du délai légal de recours à l’avortement:

  • A 14 semaines, ” La tête du fœtus est ossifiée et il faut l’écraser. Le geste est donc terrible pour celui qui le fait et la patiente.” (Pr I. Nisand – La Croix – 17/09/2020)
  • A 14 semaines, l’IVG est une opération chirurgicale sous anesthésie générale et n’est donc pas une intervention anodine pour la santé de la mère.

Le projet prévoit également la suppression du délai de réflexion obligatoire de 2 jours pour confirmer une demande d’avortement : un délai obligatoire de réflexion apparaît pourtant être une mesure sage et nécessaire pour une décision capitale et irréversible.

Occulter les conséquences graves d’un avortement, qui plus est tardif, et le banaliser, équivaut à mettre encore plus en danger des femmes qui naturellement hésitent devant l’irrémédiable.

Enfin, ce projet prévoit de supprimer la clause de conscience spécifique des personnels soignants ne souhaitant pas pratiquer d’avortement. Cette mesure serait une atteinte grave à la liberté de conscience.

L’AFC de Melun s’oppose fermement à ce projet de loi et invite tous les catholiques et les Melunais à ouvrir les yeux sur ce que contient ce projet de loi, à s’engager pour tenter d’apporter de vraies réponses aux femmes en situation de détresse et à faire connaitre leur opposition à ce projet de loi aux députés dont le vote sera prochainement sollicité. Entre autres moyens d’action, nous encourageons à signer l’appel du Professeur de médecine Emmanuel Sapin :  « défendons notre clause de conscience » (www.clausedeconscience.org/) ainsi que la pétition « Stop à l’avortement à 14 semaines » enmarchepourlavie.fr.

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