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Pays : International

Philippines : la Cour Suprême annule quelques dispositions de la loi sur la santé reproductive

Lu sur C-Fam :

"La Cour Suprême des Philippines vient d’annuler certaines dispositions clef de la nouvelle législation sur la contraception. Les motifs sont la protection de la vie humaine de l’enfant à naître, les droits parentaux, et la liberté de conscience des praticiens de santé.

Il est de notoriété publique que la loi sur la Santé Reproductive est l’objet de débats depuis deux décennies, et qu’elle a échoué à mobiliser le soutien des parlementaires pas moins de cinq fois. Elle a fini par réussir en 2012, mais plusieurs organisations l’ont immédiatement contestée devant les tribunaux.

La Cour Suprême a annulé quelques dispositions de la loi. Celles-ci auraient permis la destruction de nouvelles vies humaines par le biais de contraceptifs connus pour détruire la vie à ses premiers stades. La Cour a été inflexible sur le fait que la science comme la constitution du pays sont d’accord pour affirmer que la vie humaine débute à la conception, c’est-à-dire dès lors que l’ovule a été fécondé et qu’un embryon s’est formé. La Constitution des Philippines interdit l’avortement, quelle qu’en soit sa forme et quelque-soit le stade du développement embryonnaire, conclue le jugement.

[…] ême si les évêques ont échoué à prévenir le passage d’une législation forte du soutien de l’Agence américaine du développement international, ils ont réussi à convaincre les juges d’annuler certaines parties de la loi.

Les juges ont abrogé certaines dispositions de la loi qui définissent la vie humaine à partir de l’implantation de l’embryon dans l’utérus, au lieu du moment de la fertilisation de l’embryon. Ce faisant, ils ont rendu illégal l’usage de la pilule du lendemain ou de toute autre contraceptif ayant pour effet de détruire la vie humaine avant l’implantation.

La Cour a également annulé certaines mesures exigeant des hôpitaux catholiques et des praticiens de santé qu’ils distribuent des contraceptifs à leurs patients. Ils auraient également été obligés de fournir des services de santé sexuelle et reproductive aux mineurs sans consentement parental.

Même sans ces passages polémiques, la législation va à l’encontre de l’enseignement de l’Eglise. Celui-ci défend l’usage de toute contraception artificielle et ne permet que les méthodes de planning familial naturel, et pour des raisons sérieuses.

Le passage de la loi reste pour les militants de la santé sexuelle et reproductive une victoire symbolique contre l’Eglise Catholique des Philippines et son influence. […]"

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