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L'Eglise : L'Eglise en France

Parrainer chaque jour un mourant dans la prière

Parrainer chaque jour un mourant dans la prière

Proposition du curé d’Orange :

Confinés à notre domicile, nous restons informés de l’actualité. En écoutant les média, nous sommes submergés par des chiffres annonçant froidement le nombre de personnes infectées, le nombre de morts par jour, le nombre cumulé des personnes ayant contracté la malade et ayant perdu la vie depuis le début de la pandémie du Covid-19… Au-delà de ces chiffres et ces statistiques anonymes, rappelons-nous qu’il s’agit de personnes, des frères et sœurs en humanité, aimés tout comme nous de Dieu notre Créateur et Père. Chaque personne concernée est précieuse aux yeux de Dieu et a – tout comme nous – un jour ou l’autre – rendez-vous avec son Créateur.

En août 1887, Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus (1873 – 1897), encore adolescente, a prié à distance pour Pranzini condamné à mort… Elle a prié pour que Pranzini ne meure pas sans avoir accepté l’amour de Dieu dans sa vie. Et elle a été exaucée !

Sainte Faustine Kowalska (1905 – 1938) a souvent été appelée par le Seigneur ou poussée par son ange gardien à rejoindre les agonisants afin de leur apporter – à distance – l’aide de la prière en les confiant à la Miséricorde Divine.

De 2015 à 2016, l’Église a vécu le Jubilé de la Miséricorde. Nous y avons redécouvert les œuvres corporelles et spirituelles de miséricorde.

A défaut de pouvoir nous rendre physiquement au chevet des malades (Mt 25, 36) et des mourants, nous pouvons faire œuvre spirituelle de miséricorde en visitant – dans la prière – les malades (cf. 5eœuvre corporelle de miséricorde) et en priant pour les vivants et pour les morts (7e œuvre spirituelle de miséricorde).

Suivons l’exemple de Sainte Thérèse de Lisieux et de Sainte Faustine. Pour cela, prenons chaque jour en parrainage une personne qui, en raison du Covid-19, est désormais mourante.

L’Église catholique, dans le rituel des sacrements pour les malades, nous montre le chemin de la recommandation des mourants (chapitre VII). Quand bien même nous ne pouvons pas aller prendre la main des mourants, nous pouvons être pour eux la présence silencieuse et priante de l’Église, comme fut la présence de Marie au pied de la Croix.

La prière d’intercession chrétienne place toute demande dans la continuité de l’invocation de Jésus-Christ à Notre Père qui est aux cieux : Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Mt 6, 10. Invocation que Jésus a reprise pour Lui-même – et pour nous – lors de son agonie à Gethsémani : Que ta volonté soit faite. Mt 26, 42

Pour une application concrète, voir ici.

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