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L'Eglise : Le Vatican

Par charité, pas de communion aux politiciens pro-mort

C Le Cardinal Canizares, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, a rappelé aux évêques américains leurs responsabilités face aux politiciens catholiques pro-avortement, comme la possibilité de leur refuser la communion. Le principe directeur pour des évêques envisageant de refuser la communion aux politiciens pro-avortement de leurs diocèses est la «charité dans la vérité».

Il a expliqué que, selon l'enseignement de l'Eglise, ceux qui insistent pour recevoir la communion alors qu'ils sont dans un état de péché sérieux sont dans un danger spirituel grave, et le refus de la communion est signifié pour le salut spirituel de la personne. 

"je pense que les mots les plus forts sont trouvés à St Paul : un qui va à l'eucharistie et n'est pas correctement préparé, dûment préparé, «il mange sa propre condamnation». C'est la chose la plus forte que nous pouvons dire et ce qui est le rapport le plus véridique." 

"Quand [les politiciens] approuvent des lois contre la vie, en faveur de l'avortement ou de l'euthanasie, les prêtres et les évêques devraient dire ceci." 

"Ce principe, caritas in veritate, devrait être le principe employé, d'abord par des politiciens quand ils viennent à la communion, et en second lieu ce devrait être la règle pour des évêques quand ils décident s'ils peuvent donner ou refuser la communion."

Le cardinal a déclaré ne pas savoir si le Vatican préparait un document sur le problème des politiciens pro-avortement.

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8 commentaires

  1. eh oui , la charité ne consiste pas à conforter son prochain dans l’erreur et plus encore dans le péché surtout lorsque l’une et l’autre sont manifestes.
    Croire le contraire est l’expression même du relativisme et/ou du sentimentalisme qui vont souvent de pair , notamment chez quelques penseurs cathodiques ou plumitifs qui ont étrangement une lourde tendance à concentrer leurs tirs sur ceux de leurs frères – en principe-, qui s’efforcent de ne pas céder à cette tentation très “up to date”…

  2. Certes, vous avez raison, Sancenay…
    Mais nous pouvons nous attendre à une levée de boucliers contre “cette Eglise obscurantiste” qui n’a “rien compris à l’Evangile”, est “incapable d’amour” et “rejette ses enfants”.
    Parce que les enfants boudeurs en question risquent fort de faire entendre leur mécontentement.

  3. Je suis assez choquée qu’on ne parle que des politiciens pro-mort et non de l’anonyme pro-mort. Lui aussi devrait être interdit de communion !
    [Il l’est aussi, mais n’étant pas un personnage publique, c’est plus difficile à savoir. MJ]

  4. Il y a me semble-t-il le principe de la “correction fraternelle” qui impose de rappeler à un frère dans l’erreur qu’il s’y trouve et doit essayer de s’amender. Un principe un peu trop “daté” ?

  5. Interessante réflexion sur les anonymes, je me permets de la pousser plus loin.
    Dans les faits , on sait que la pilule et le stérilet sont au moins autant des contragestifs ( empêchent la gestation) que des contraceptifs ( empêchent la conception).
    Je pense qu’une grande majorité des femmes catholiques et pratiquantes , utilisent l’un ou l’autre de ces modes de contraception mais qu’il ne leur viendrait pas à l’idée de ne pas communier, ou même de l’évoquer en confession .
    Et je n’ai jamais entendu effleurer ces questions par un prêtre. Il me semble pourtant qu’il y aurait matière à sermons ???

  6. Ce n’est pas le fait d’INSISTER pour recevoir la communion alors qu’on est dans un état de péché sérieux qui constitue un “danger spirituel grave”, ni même seulement le fait de la recevoir, mais premièrement le fait d’être dans un état de péché sérieux, indépendamment de l’aggravation du danger spirituel grave que constitue le nouveau péché sérieux qu’est la communion sacrilège. Je crois cette précision importante pour bien comprendre que s’abstenir de communier quand on est en état de péché sérieux n’enlève rien à la dangerosité spirituelle de l’état de péché sérieux. Le remède du péché sérieux n’est pas de s’abstenir de communier, mais de s’en confesser au prêtre, avec le ferme propos de ne plus le commettre.

  7. @ Roland Quencez,
    Je crois qu’en exprimant cela, ce que dit le Cardinal, c’est que le danger spirituel grave n’est pas le péché en tant que tel, c’est de ne pas se rendre compte que le péché en est un. La personne qui insiste pour communier ne comprend plus ce qui est bien et ce qui est mal, elle est dans le relativisme qui conduit à perdre la foi. C’est là qu’est le danger spirituel grave.
    Oui vous avez raison, être en état de péché (quel qu’il soit) est un danger spirituel grave puisqu’il nous coupe de Dieu. Mais la confession est là, donnée par l’Eglise, pour rétablir ce lien. Le pécheur est appelé à se confesser : il passe de l’état de pesanteur à celui de grâce. Donc le danger spirituel est en principe temporaire (si le pécheur se confesse régulièrement).
    En revanche, celui qui ne distingue plus ce qui est bien de ce qui est mal (donc par exemple celui qui insiste pour recevoir la communion alors qu’il est en état de péché grave), ne se confesse donc plus de ce qui pour lui n’est pas un péché, et le lien entre l’homme et Dieu n’est plus rétabli. Le Cardinal a donc bien raison de dire, contrairement à ce que vous écrivez, que le fait d’insister pour recevoir la communion lorsqu’on est en état de péché grave, constitue un danger spirituel grave.

  8. à Ancilladomini,
    bien sûr mais pour ceux qui ont le privilège d’être resté fidèles ils doivent savoir , en principe depuis longtemps, pourquoi ils ont été persécutés.
    Je n’ai pas l’ombre d’un doute là-dessus.

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