Partager cet article

France : Politique en France

Ou est donc l’ultra-libéralisme français ?

Lu dans Les 4 vérités

"Ou est donc l’ultra-libéralisme français ?

  • Avec 25 % d’emplois étatiques, coûteux et peu productifs…
  • Avec 48 % de prélèvements obligatoires…
  • Avec 58 % de dépense publique (n° 1 mondial)…
  • Avec 4 ou 5 % d’augmentation annuelle de la dette publique…
  • Avec 200 milliards de charges de plus que l’Allemagne…
  • Avec au moins 7 niveaux d’administrations, sources de gaspillages et de fromages républicains…
  • Avec des déficits permanents de l’État, de la Sécu, des Assedic, du commerce extérieur, des retraites…
  • Avec un code du travail de 1 200 pages et une multitude de réglementations qui paralysent notre économie et brident nos libertés…
  • Avec des impôts et des taxes en folie…

Notre bien-pensance médiatique diffuse un socialisme rampant qui donne un pouvoir quasi absolu aux fonctionnaires et à l’État-providence. Ce qui engendre une politique définie par des élus fonctionnaires, pour des fonctionnaires, mise en musique par des fonctionnaires. Avec, pour résultat, une sphère étatique qui ne cesse de gonfler ses troupes aux dépens du privé contraint à dégraisser, à délocaliser ou à déposer le bilan ! Les caisses sont vides. Les structures sont irréformables et coûteuses. Les cercles alter-mondialistes et gauchistes, bien que très minoritaires, influencent nos politiques. Démagogie et manque de courage sont devenus la règle commune de la droite comme de la gauche, ce qui explique le retard français à adopter des réformes de structure indispensables. Nos fameux « acquis sociaux », responsables de nos dettes abyssales et cadeaux empoisonnés de nos égoïsmes pour les générations futures, sont désormais en péril. Malgré notre exception française (que, bizarrement, personne ne copie !), le mouvement libéral est, selon moi, irréversible, car il trouve ses racines dans la nature profonde de l’homme. Avec des règles sociales justes, responsables et raisonnables, il permettrait enfin la naissance d’une économie libérée, stimulée par une concurrence loyale, source de progrès, de solidarité, dans une égalité réelle entre tous les citoyens."

Partager cet article

14 commentaires

  1. C’est mieux qu’en Chine, parce que l’on a commencé avant.

  2. Ce n’est pas nouveau .Nous sommes passés en régime économique socialiste sous Giscard d’Estaing ….

  3. 48% de prélèvements obligatoires? C’est une blague! A cause des disparités, nous prendrons un cas median. Un salarié touchant environ 2000€ de salaire par mois. Ses 2000 € ne représentent déjà que 55% du coût salarial (vous remarquerez que je parle ici de coût salarial et non de part de plus value attribuée car nous serions alors à moins de 50%….) Nous avons déjà 45% de prélèvements à la source. Sur ses 55%, il va payer un IRPP (allez, soyons sympa, mettons le à 5%, soit 3% de ses revenus initiaux) qui le met déjà à 43%, une taxe d’habitation (obligatoire), je vous la laisse pour mémoire, imaginons qu’il épargne sur un compte monétaire (pas en remboursement immobilier sinon il aurait une taxe foncière sans compter les “droits de mutation” à payer en plus..) 10% de ses revenus, soit 5% de ses revenus initiaux. Son reste à vivre est donc d’environ 47% de ses revenus initiaux. Sur lesquels il va payer environ 20% de TVA, CSG et taxes diverses à la consommation (5.5 sur la nourriture, 85% sur le carburant, l’alcool et le tabac…), soit 4.4% de ses revenus initiaux. Dans cette version “light”, nous sommes déjà à 53% de prélèvements obligatoires. C’est un vrai minimum car ne sont pas comptées les taxes ordures ménagères et tous les prélèvements obligatoires liés à l’automobile, les fais de tenue de compte (le compte bancaire est obligatoire) etc etc. J’ai vu des cas où nous atteignions près de 70% de prélèvements obligatoires!

  4. @Thibault Doidy de Keguelen
    Oui ! Et votre démonstration est très très très soft car c’est bien pire que cela.
    J’ai longtemps avoisiné les 90% avant de passer à 200 puis 350%…

  5. Bonjour,
    Nonobstant le constat gravissime sur la situation française que je partage,et la recherche active de solutions, comment peut-on prôner en tant que catholique le libéralisme économique sans s’apercevoir qu’il est toujours accompagné de son pendant sociétal ! Cela revient à se tirer une balle dans le pied.
    Cette schizophrénie chez certaines personnes de droite catholique (que j’ai longtemps partagé) me sidère, surtout chez des gens d’expérience.
    Bien à vous
    Arthur B

  6. Lénine n’aurait jamais rêvé mieux que la France communiste de 2014.

  7. A+++++

  8. Interessant biensur,
    Neanmoins pourquoi ne jamais parler du 1er poste de depense de l Etat (les interets de la dette) ?
    Pourquoi ne pas s interesser aux beneficiaires de ces interets ?
    Pourquoi ne pas s interroger sur le fait qu aucun gouvernement depuis 1974 n a realise un exercice sans deficit (sarko l ayant creusé durant son mandat de 700 milliards) ?
    Pourquoi ne jamais s interroger sur la coincidence de l explosion de la dette publique suite a la loi de janvier 1973 (mise en place par l ancien DG de la banque Rotschild, Pompidou) interdisant a l Etat d emprunter aupres de sa BDF ?
    Pourquoi ne jamais évoquer le processus de création monétaire absurde dans lequel c est la mise en place des credits qui cree la monnaie ? (Detruit ensuite par les remboursements) sans creer les interers, ce qui necessite de nouveaux credits pour creer l argent necessaire aux remboursement de ces interets…

  9. L’ultra-libéralisme est dans l’ouverture totale des frontières à l’immigration et à la concurrence déloyale, ainsi qu’en matière de moeurs. Le Salon Beige refuserait-il de voir cela ?

  10. Ce qui serait intéressant de relever, outre le montant et/ou la proportion que représentent les dépenses Assedics, CAF, SECU et retraite, ce sont aussi les bénéficiaires de ces dépenses qui sont pour beaucoup les 10 ou 15 millions de personnes qu’on a fait rentrer depuis 40 ans dans notre pays, dont une proportion minime travaille, mais qui pour une grande part encaissent les allocations et profitent des services de santé sans dépenser un sou de ce qu’on leur verse.
    Plus qu’un système de répartition, c’est peut être qui en a été rendu bénéficiaire qui est le problème !

  11. Vos calculs sont simplistes. Une partie des prélèvements paie votre sécurité, la scolarité de vos enfants, vos soins de santé, votre retraite, votre chômage.
    Regardez combien çà coûte dans les pays qui n’ont pas notre protection sociale, pour ceux qui se permettent de les payer à notre niveau et calculez ce qui leur reste pour vivre avant de pouvoir tirer des conclusions.
    Pas beaucoup plus selon moi, parce que leur entreprises si elles sont bien gérées, recherchent le profit et donc se prennent des marges de bénéfice, qui, comme dans la gestion de l’eau, aboutit au final à payer plus cher qu’un service public. googlez
    Des retraités américains remboursent encore leur prêt étudiant, quel beau pays où il fait bon vivre sans peur du lendemain. googlez c’est récent.
    C’est la mauvaise gestion, pas l’existence de cette gestion qui est à condamner, pas l’existence de l’état.
    Les libéraux sont semblables à des anarchistes dans leur façon de penser.
    En attendant les 1% les plus riches eux sont toujours plus riches, c’est çà l’ultra-libéralisme, quand le libéralisme triomphant détruit sa classe moyenne-haute en faveur des 1% et on y arrive.
    Les libéraux veulent abolir les services publics, ceux qui n’auront pas la chance d’être en bonne santé physique subiront une double-peine, d’être à la fois malade et de payer plus cher que les autres pour quelques choses dont ils ne sont pas responsables.
    Similitude dans les études et pour la plupart des services solidaires que rend l’état.
    Belles valeurs chrétiennes.
    Le problème le plus important d’un système de redistribution c’est la déresponsabilisation qu’il engendre et l’abus qu’on est porté à en faire, mais enfin c’est bien extrémiste et simpliste de vouloir supprimer le système pour résoudre le problème.
    Ce système de mauvaise redistribution sert à corrompre et acheter la paix sociale des fonctionnaires et des électeurs pour que la politique reste ce qu’elle est, en faveur des 1% qui continuent de s’enrichir, crise après crise, et c’est de l’ultra-libéralisme, dévoyer l’état pour le mettre à son service.

  12. L’ultra libéralisme est pourtant très visible en France et nous place 1ers des anes mondialistes en matières d’invasion migratoire sans frontières et sans discernement ,grace à l’umps et l’UE ,voilà rnfin un domaine où nous sommes libres de subir les conséquences ultra-libéralistes avec chaque année maintenant :300 000 africano-muzzs en plus “légaux” et 100 000 clandestins par an ,l’écologie de l’environnement pollué par ces afflux annuels ne faisant pas parti des réalités pour les propagandistes du réchauffement climatique et l’empilage de poubelles supplémentaires ,sans compter le bétonnage de hlm pour loger tout ce beau monde inutile qui ruinera le budget national jusqu’à faillite de nos droits sociaux ….
    Le cancer idéologique ultra-libéral en immigration signera la mort de la France à bréve échéance ,mais les idéologies veulent des sacrifices en masses ,n’est-ce pas !

  13. Idéalisation du privé, mépris des fonctionnaires. Relire quelques encycliques et cesser d’opposer les bons et les mauvais Français…

  14. Le libéralisme et le communisme ont les mêmes racines philosophiques, le matérialisme, qui est lui-même directement issu du siècle dit des lumières.
    Mais au fait, ce ne sont pas ces mêmes “lumières” qui ont engendré la révolution française et sa république?
    Cessons de gloser et de nous lamenter, revenons aux fondamentaux.

Publier une réponse

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services