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Valeurs chrétiennes : Education

Orthographe : un bilan catastrophique

Orthographe : un bilan catastrophique

Dans son livre «Pourquoi nos étudiants ne savent-ils plus écrire?» Aude Denizot, dresse un bilan catastrophique du niveau des étudiants français. L’enseignante a imposé des cours d’orthographe à l’université. Elle explique :

On a souvent renoncé à l’exigence et aux exercices difficiles par peur d’ennuyer les enfants. Or c’est en étant exigeant qu’on stimule leurs cerveaux et qu’on les fait grandir. Il est ainsi dommage que les enfants ne soient sanctionnés en orthographe qu’à l’occasion des dictées, et des cours de grammaire. L’élève qui ne perd aucun point pour son orthographe dans les autres matières et ne développe pas d’automatismes et peinera toujours davantage à écrire sans faute. Par ailleurs, nous ne pouvons qu’être inquiets devant la baisse du nombre d’heures accordées à la grammaire au primaire et dans le secondaire. L’omniprésence des écrans est une cause de la baisse générale du niveau des élèves et les correcteurs orthographiques n’incitent pas à la vigilance. Cependant les écrans n’entrent pas avant le collège dans le monde scolaire. Ils ne peuvent être rendus responsables lorsque les élèves ne maîtrisent pas les règles de base apprises en primaire.

Le gouvernement, plutôt que de restreindre la liberté scolaire, devrait se pencher sur les apprentissages.

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5 commentaires

  1. Sauf que sur ces notions, tout se joue très jeune.
    L effort pour des étudiants universitaires est infiniment plus lourd que pour des enfants du primaire.
    Vivent les parents qui se soucient de leur progéniture et font lire leurs enfants tôt !

  2. Il faut que ce soit “ludique “.
    D’où l ‘envahissement des bandes dessinées, en toutes matières.
    Meunier a raison : lire très tôt, et de bons, vrais livres. L’effort est récompensé !

  3. À la première réunion des parents des étudiants d’une école d’arts parisienne où était inscrite ma fille, la direction s’est plainte du faible niveau d’orthographe des étudiants tous post bac et certains avec déjà deux ans d’études supérieures. Ayant créé mon autoentreprise de correction de documents, la direction m’a proposé 8 heures de cours d’orthographe par semaine. J’ai tenu quatre mois et j’ai renoncé parce que je venais d’acheter une maison dans le Morbihan et que la direction m’avait mis quatre heures le samedi matin ce qui n’était pas idéal. Quand j’ai dit à mes étudiants que je rendais mon tablier compte tenu également de leur peu de motivation, deux étudiantes sont venues me voir pour regretter mon départ et me remercier car elles avaient bien compris que je leur avais fait mettre le doigt sur quelque chose d’essentiel dont elles avaient reconnu l’importance. Non fluctuat sed mergitur malheureusement ! Et c’était il y a dix ans, ça n’a pas dû s’améliorer.

  4. S’il n ‘y avait que l’orthographe !
    Quand on voit le niveau de certains magistrats – et magistrats, on se dit qu’il faut une réforme de l’École de la magistrature et des conditions de recrutement.
    Il y en a qui ne doivent pas savoir lire.

  5. La Bibliothèque nationale de France, site Richelieu historique, vient d’être complètement défigurée par des travaux insensés.
    Ainsi “pour faire moderne “, le splendide escalier aux rampes en fer forgé a été supprimé. Les vandales ont fait disparaître les bustes des ancêtres qui ornaient l’accueil.
    “du passé, faisons table rase “.
    La Salle ovale ne sera plus réservée à l ‘etude, avec ses livres donnant accès librement à un savoir encyclopédique. En toute liberté, sans traces comme c’est le cas avec internet..
    Mais on prévoit au centre des poufs et aussi 6000 bandes dessinées ! Il faut que les jeunes, nouveau public attendu et choyé, se comporte comme à la maison.
    Certes, il fallait rénover l ‘installation électrique, du 110, nettoyer les coupoles, mais surtout pas en profiter pour se livrer à ces profanations.
    Sainte Beuve, Balzac, Gerard de Nerval, Victor Hugo, Remy de Gourmont, Verlaine, habitués des lieux, faites quelque chose.
    La décadence s’étale.

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