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Valeurs chrétiennes : Education

On ne peut pas excuser Zidane

On trouve dans le Figaro cette analyse du père Petitclerc, prêtre et éducateur :

"L’éducateur que je suis, travaillant depuis plus de 25 ans auprès des jeunes des quartiers qualifiés de sensibles, a mal au coeur. (…) Je sens ses jeunes supporters tellement prêts à le comprendre, lui qui, par ce geste non contrôlé, leur ressemble tant. Mais comprendre ne peut signifier excuser. Et je me réjouis que la sanction soit survenue sur le champ, grave et immédiate : on ne peut répondre aux mots par les coups, on ne peut régler soi-même ses comptes sur le terrain. (…)

Quelle belle leçon donnée par cet arbitre, capable de sanctionner un des plus glorieux capitaines de son temps, comme j’aimerais que continuent d’être sanctionnés tous les gamins tentés de régler leurs comptes par les coups lors d’un match banal du dimanche matin. Alors, face à ces jeunes que j’ai entendus injurier l’arbitre suite à cet incident, je ne cesse de prendre sa défense. Il a fait son travail. C’est la loi du sport. Elle s’applique à tous de la même manière. Et comme il serait bon que la loi de la République s’applique ainsi de la même façon sur le terrain de toutes les cités ! (…)

S’il est un défi important à relever dans notre société d’aujourd’hui, c’est bien celui de la régulation de la violence à l’école, sur les stades, dans la cité. Car la violence, c’est la manière naturelle d’exprimer sa colère, de régler les conflits. Ce qui n’est pas naturel, ce qui est le fruit de l’éducation, c’est la convivialité et la paix. Aussi est-il important d’apprendre aux enfants et adolescents d’aujourd’hui à maîtriser leur agressivité pour qu’elle ne se transforme pas en violence. Seule l’application de la loi permet cette régulation."

Michel Janva

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27 commentaires

  1. Le geste de Zidane est peut être impardonable mais il ne faudrait pas oublier de critiquer Materazzi qui a tout déclenché avec ses provocations. C’est le syndrome du “poussé dans l’escalier”… Vous êtes en haut des marches et on vous pousse, vous bousculez la personne devant vous et bien entendu, c’est vous le coupable. Celui qui vous a poussé rigole bien pendant ce temps.
    Tous ces discours qui condamnent Zidane sont bien jolis, bien propres et tout… Mais quand on insulte un homme dans son honneur, il ne faut pas s’étonner qu’il réagisse. Le sens de l’honneur est une valeur tout aussi respectable que les autres.
    Alors? A quand les condamnations des provocations du sieur Materazzi?

  2. Vous avez raison sauf qu’on ne répond pas à la provocation par la violence. Votre comparaison ne tient pas.
    En excusant cette violence, on donne un mauvais exemple aux jeunes. Voilà l’objet de l’article.
    Ce qui est critiqué ici, ce n’est ni l’attitude de Materrazzi ni même celle de Zidane. C’est celle de nos médias et politiques excusant un geste qui ne peut l’être.

  3. On ne peut être que fier qu’un homme de notre pays défende, sans souci des sponsors, de la coupe, de sa réputation, l’honneur de sa mère bafouée. Les règles du sport le condamnent, comme elles auraient dû condamner l’italien; mais les lois humaines rendent hommage à de telles attitudes, surtout dans notre époque de bien-pensants ventrus.
    Relisez le Cid, cher Michel!!

  4. Désolé, mais Le Cid n’est pas l’Evangile.
    On ne peut offrir en exemple une personne qui -et ce n’est pas une première puisque Zidane est un habitué du coup de boule- répond à une insulte par la violence.
    C’est encourager la violence à la moindre insulte.
    Avec votre commentaire, on pourrait croire que vous justifiez l’attitude des jeunes de banlieue en novembre après l’insulte proférée par Sarkozy à leur encontre…
    En tout cas, ils l’auront compris ainsi.

  5. Mon parcours me permet de comprendre ce qui est arrivé à Zidane car j’ai déjà été confronté à une situation similaire.
    On m’appelait Blacky de façon très péjorative, n’ayant pas de répondant je ruminais ma colère. Avant qu’elle ne se transforme en haine d’impuissance, j’ai pris soin d’en parler à l’auteur de ce sobriquet. Il me dit OK on ne revient plus là dessus. Suite à cela, pendant une réunion de travail, étant en désaccord avec cette personne (mon responsable) je commence à argumenter mon point de vue. Il m’arrête net et me dit: Blacky tu as encore beaucoup à apprendre avant d’avoir raison contre moi. 1/3 de seconde plus tard je me retrouve sur lui avec le col de sa chemise dans les mains. J’ai entendu crié et je me suis rendu compte que j’étais en train de l’étouffer.
    J’ai simplement eu tort de me taire pendant trop longtemps, j’ai eu tort devant le DRH car je n’avais pas de preuves du passé, j’ai eu tort devant mon responsable car mes collègues n’ont pas voulu et pu dire: C’est vrai, nous l’avons entendu trop souvent dire “Blacky” tantôt en s’amusant mais très souvent en dénigrant, et comme l’intéressé est sanguin, et comme il n’a pas le verbe méchant en bouche, le responsable d’équipe connaissait son talon d’achille et il en a fait usage. J’ai été sanctionné et licencié. C’était un job pendant mes études, j’ai galéré et j’ai compris que le monde est ainsi fait. Je vous fait l’économie des idées noires qui m’ont traversées la tête, j’aurais pu céder à la tentation de l’agresser quelques mois plus tard, ni vu ni connu pour satisfaire mon besoin de justice.
    Ce petit roman pour dire qu’il y a la philosophie de vie et il y a la dureté de la vie. Il y a des conseilleurs et il y a des payeurs. Alors messieurs engagez vous pour que ces choses diminuent à défaut de cesser pour qu’il y ait plus de respect et moins de violence.
    Je prends la défense de Zidane car cet incident aura eu le mérite d’attirer l’attention du monde sur le problème de la violence verbale que certains supportent très mal.
    Souvenez vous de la petite giffle de François Bayrou au petit garnement qui essayait de lui faire les poches. Ok c’est un homme politique mais il a eu le comportement d’un homme tout court.
    Doit on renier son individualité pour renforcer sa personnalité?
    Peut être que les champions de la morale ont la réponse mais elle ne m’intéresse pas pour le moment.
    Ceci étant je respecte les avis des uns et des autres car nous sommes dans un pays démocratique où l’on assume ses propos.

  6. Respecter à la lettre des règles de ce qui n’est qu’un jeu, c’est bien.
    Zizou a fait un mauvis geste et il a été sanctionné, c’est normal.
    Voilà pour la forme.
    Pour le fond, il est évident que le geste de Zizou est à la mesure de l’insulte reçue. Laisseriez-vous insulter votre mère et votre soeur en ne réagissant pas, en vous comportant comme une carpette?
    Je ne le crois pas!!!
    Placer l’honneur de sa famille au-dessus des règles mercantiles du foot, de sa propre réputation, là est le vrai sens de cette action.
    En plus, il s’en est expliqué : ce n’est pas à faire, mais il ne regrette pas.
    Enfin un homme qui s’affirme!!
    Merci Zizou pour cette leçon d’humanité!

  7. Zidane propulsé Dieu vivant par les médias alors qu’il n’est qu’humain a démontré qu’il n’était qu’humain, avec ses faiblesses inhérentes à la condition humaine.
    Il a aussi rappelé, de manière fort contestable, que le respect est une valeur essentielle sur cette terre.

  8. Je ne comprends pas les réactions se focalisant sur la nature de l’insulte, d’ailleurs non avérée, et qui par là excusent le coup-de-boule. Le NTM est une virgule dans le vocabulaire des cités, et il en faut plus pour déclencher une bagarre. Le salaire des joueurs foot devrait suffire à les blinder en la matière, Zidane a tout simplement craqué, malgré les sommes que perçoit l’exemple d’intégration républicaine. Tant pis pour lui ? Eh bien même pas, puisque le supposé racisme de Materazzi semble être plus grave qu’un geste inexcusable.
    L’antiracisme justifie la violence physique à présent, prenez-en note.

  9. Ce n’est pas la première fois que Zidane se fait “cartonner”pour violences. Les insultes homériques étaient de tradition chez les grecs avant les combats.Pas de quoi en faire tant d’histoire pour un vilain geste dans un vilain milieu .Ce geste aura des conséquences graves chez les jeunes qui s’identifieront à lui au moindre accrochage..Ce genre de chose se réglait jadis entre hommes sur le pré et non pas devant le monde entier.Exit Zidane;;gardez vos larmes pour le Liban.

  10. merci aux 2 derniers messages : avis partagé.
    le foot est un monde frelaté, nous en avons la vivante illustration.
    Je me permets d’observer que Zidane n’a JAMAIS expliqué précisément ce que le joueur italien lui avait dit.
    Il est resté dans le vague, les “quand ça touche à la mère…” A AUCUN moment il n’a précisément, clairement, complètement dit ce qui s’était passé.
    Soyez convaincus en tout cas d’une seule chose : il a consulté une brochette des meilleurs avocats qui l’ont bien “briefé”, entre dimanche et mercredi soir.
    Quand je vous le disais : un monde frelaté.

  11. aux deux précédents:
    “aux jeunes qui s’identifieront à lui” : la seule référence c’est le Christ, et c’est aux parents de leur apprendre celà. Par ailleurs, les idolâtres de ZZ n’auront en rien manqué son intervention télévisée où il précise que son geste est condamnable!
    “Zidane est resté dans le vague” : plus qu’un procès d’intention, il serait peut-être plus chrétien d’y voir une parcelle de charité malgré tout ou tout simplement une pudeur vis à vis de sa famille de ne pas exposer au grand jour les insultes dont il a fait l’objet. Celà permet aussi de cantonner le différend ZZ – Materazzi au cercle personnel en évitant le déballage public!!
    De grâce, arretez de mettre plus bas que terre ZZ, car pour une fois qu’un joueur de foot a une vision saine des valeurs (le foot est moins important que la famille) dans ce milieu frelaté, il mérite mieux que vos propos manquant de charité.

  12. Et en plus, JE N’AIME PAS LE FOOT.

  13. Je désaprouve complètement le geste de Zidane, mais je le crois sincère lorsqu’il dit avoir été insulté. Le joueur italien a d’ailleurs reconnu l’avoir injurié. De plus, des spécialistes anglais et brésiliens de la lecture sur les lèvres sont arrivés à des résultats relativement concordants : insultes odieuses et basses contre lui ainsi que contre sa mère et sa soeur.
    Quand on sait que sa maman était hospitalisée et que l’insulte a été vociférée à plusieurs reprises, on comprend que cela l’ait touché personnellement. Ce n’était évidemment pas une raison pour frapper. Mais là où il a probablement raison, c’est quand il dit que certaines paroles font plus mal qu’un coup de poing dans la figure. Et c’est regretable que des joueurs et des entraîneurs utilisent le moyen assez bas de l’invective ordurière pour énerver impunément leur adversaire. C’est bien toute la culture du foot, et du résultat à tout prix, qui est à revoir.

  14. @ Sixtine
    Si Zidane n’a pas révélé la teneur des propos de Materazzi, c’est qu’il n’a sans doute pas voulu l’accabler.
    Mais tous les anti-Zidane me font bien rigoler… Je voudrais bien les voir si jamais quelqu’un bafoue leur honneur ou insulte leur mère ou leur soeur.

  15. Aux deux précédents : j’hallucine.
    Pauvre coudebouleur, foutboleur républicain antiraciste, ils t’ont insulté toi et ta maman, de surcroît hositalisée.
    Enfin, cela prouve que ce type est digne de représenter la France antiraciste qui justifie la violence.
    Ce post au sujet du père Petitclerc est à lire et à relire.

  16. On est sûrement en train de battre un record : Des millions de litres de salive et d’encre gaspillées pour justifier ou condamner un acte dont personne ne connaît la raison ! Personne ne sait (sauf Zidane et Materrazzi) pourquoi Zidane a mis ce coup de boule, mais tout le monde en juge le bien (ou mal) fondé ! Mais qu’est-ce qui vous prend?
    Quel gaspi, quel temps perdu dont il faudra rendre compte chez notre Seigneur !
    Et quand bien même on le saurait, quelle utilité d’en parler ! Qui est Zidane pour qu’il concentre tout l’intérêt de tout le monde?
    Avons-nous plus parlé de Jésus que de Zidane depuis ce fameux match?
    Vu de l’extérieur car je me foot de tout cela, la situation est dramatique : il y avait les admirateurs du Dieu Zidane, on découvre aujourd’hui les idôlatres de l’Homme Zizou… Et ça c’est pire que tout : Il n’y a qu’un seul Dieu fait Homme.

  17. Et si nous étions tous manipulés …???
    Gardons aussi notre sang -froid…

  18. On parle des règles? Quand on porte soi-même la même insulte sur un terrain de foot sans prendre de coups de boule, on accepte le retour dans les mêmes conditions. Pourquoi n’a t-il pas eu le ballon d’or en 2000?
    J’ai lu ailleurs une anecdote d’un gendarme qui racontait que lors d’une de ces patrouilles de nuit, portant lui aussi les couleurs de la France, il avait mis un coup de boule à un jeune qui avait insulté sa mère et qu’il allait pour cela recevoir la Légion d’honneur! Ironie bien sûr, mais dans les deux cas, on parle de professionnels en service…
    On parle de l’honneur de la mère de Zidane. oui, sans doute, mais elle le porte bas : “Je suis dégoutée par ce que j’ai entendu, mais fière de l’attitude de mon fils qui a fait honneur à la famille. Si les insultes qu’il a faites s’avèrent vraies, je veux qu’on m’apporte ses testicules sur un plat”
    Source : http://www.football.fr/fr/cmc/scanner/football/200628/la-mere-de-zidane-furieuse_100749.html?popup
    Ne prêtons pas de sentiments et de réflexions à ce qui fut un réflexe qui aurait du devenir une action sensée 15 minutes plus tard.

  19. Pour ma part je me sens humilié chqoué par cette attitude !

  20. Je me permets de vous afficher le petit texte que j’avais écris à chaud le dimanche soir/nuit de l’après-finale, réécrit le lundi. C’est un point de vue chrétien et français, que l’actualité postérieure n’a pas modifié. Depuis il y a eu une course éffrénée aux ‘propos racistes du joueur italien’, à ‘l’intolérable insulte de “terroriste”‘, aux ‘recours’ divers, et un Zidane qui s’est excusé mais qui ne s’excuse pas non plus… Je garde ma confiance dans le Zidane, j’en suis heureux. A cette heure, les grandes manoeuvres autour de la chose nous amènent, effectivement, à “L’antiracisme justifie la violence physique à présent, prenez-en note.” Hélàs.
    J’avais envoyé cette (double) page de réflexions/réaction en courriels à des amis, mais elle n’est affichée nulle part sur la toile, sinon j’aurais mis un lien. Dans le sujet cependant, complêtement, et d’un point de vue d’esprit ‘salon beige’ je pense. Je m’excuse de ‘squatter’ un peu, là.. si vous avez 8 minutes à perdre…
    C’est un peu longuet, un peu à chaud, recherchant les implications le plus immédiates et premières, où il est question de l’esprit de la chose…
    ///////////////////////////////////////////
    (le dimanche 9 juil au soir : version du 10)
    Ca ira mieux sans haine.
    Ca ira moins bien avec. On a eut une belle coupe du monde, un beau match, une belle finale. Et c’est le ‘geste de Zidane’ qui restera marquant.
    Voyez vous je crois en Dieu, et en dessous il y a ‘les esprits’, aussi.
    Le sifflant de Zidane a duré une minute entière, au moins, et c’était pas beau.
    Le vent de haine à coulé ‘les Bleus’, cette minute nous a coulé. Ressort cassé. Qu’ils étaient beaux, ces derniers efforts en maillots blancs, pour marquer quand même, balle au pied, dans les dernières minutes, un ou deux !, et retourner tout ça d’un bon coup, rétablir et faire triompher. Remettre les pendules françaises à l’heure. Baffer cette saloperie spirituelle sirupeuse, bien dans l’air bien visqueuse qui a duré, étalée devant le planétaire téléspectatorat tuméfié, un de ces trucs qui existent je vous l’assure, qui n’a pas lâché pendant plus d’une minute vous l’avez vu.
    L’antique élan français glorieux de la bannière blanche vertueuse à la fleur collective unifiée, qui fonctionnait encore jusqu’à cette fin de match, c’est ce qui le casse, c’est exactement ce qu’il n’aime pas, ça, l’anglaise, le coup de pute, la raclée boche, verte. L’insulte à Dieu en son pays chrétien, que j’appelle cela, l’intime trahison, qui défigure, qui déchire. Infligé par l’entité à une terre/ un peuple/ une civilisation, et ses champions, qui n’a rien d’autre à faire d’intéressant que ‘d’appliquer Dieu’, quelle que soit la novlang, en ses bonnes terres, faire ça bien, responsable et éclairé, soutenu bien, le passé bien là et l’esprit bon.
    Car ici dans l’ouest-Euroland, la sifflante Zidane passe moins bien qu’au Juventus, est plus catastrophique.
    Pour nous beaucoup plus, que pour eux serait le simple ‘tackle à l’italienne’ Rosseto Rossignoli Paola qui envoie au brancard et à l’hôpital direct, voire une claque tifosi du calcio énervée ; non, là, c’est l’antifrance qui gouverne, c’est l’outrage, c’est lui qui attente, c’est l’Anglais dans la place et la ligne boche offensive, c’est l’inverse. Le Zidane lui-même n’est pas vraiment le responsable dans cette affaire météorologique, juste un petit peu.
    Il va rester avec son ‘geste de’, mais sans grand dommage par rapport au reste de sa carrière, comme Maradona et sa ‘main de dieu’, avec laquelle il marqua un but lors d’un match fameux… Le Zidane ce n’est pas vraiment le problème, même si il y a participé.
    Sur les médias ce soir il parait qu’on est censés être tous tout tristes et tout pensifs, parce qu’on a Perdu nous disent-ils ; alors que moi je suis content de cette finale, de ce parcours et de ce match-nul bien intense, et simplement j’ai vu passer la bête qui a pissé sur l’équipe, sur la tête et sur la France, sur nous vraiment, souiller l’étoffe portée vaillamment par nos Français de coeur, blanche comme l’ancienne, qui par ses vertus évidentes avait repris ses droits malgré Domenech, j’ai simplement vu un bel élan français, convaincu, et le superprince rire de son caprice en salopant nos désirs et nos âmes… Je ne suis pas “triste d’avoir perdu.”
    La haine fait des coupes sombres en France, est ce qui l’endommage le plus. Ca la gêne.
    En Italie ça passe.. En Espagne ça organise… En Angleterre ça vit avec, mieux que nous. Ici ça consterne, et se casque comme à la fin du match.
    L’Italie par contre elle a gagné.
    Alors à ceuzécelles qui cherchent du commentaire ‘social’ sur l’affaire, sur le dessous de cette sous-messe Mundial et de sa finale ‘Les Bleus’, avec toutes ces ‘attentes’, sur les Champs-Elysées, non sans avoir une pensée émue pour Vaulx-le-Hangar, Hirson-Préfecture, Saint Pourcin sur Sioule et Villeurbannes qui n’ont pas les honneurs du système et de ses fameux ‘moyens’, oubliés du socialisme actuel donc (ahh, du ‘système’ si vous voulez ,) puisque ce soir c’est une de ces ‘sortie en nombre dans la rue’ comme bientôt le quatorze, je conseillerais aux panels considérants de porter leurs attentions sur l’Italie, pour ce soir, en attendant demain.
    Nos chers ritals de voisins ont su s’établir une réputation de bandes de ritals, c’est à dire et parmi toutes ces merveilles, la capacité de se faire vilains quand ils sont plus nombreux, et qu’ils se savent forts et qu’ils ont gagné, et qu’ils sont motivés par quelque chose d’italiennement important. Deviennent vilains. Ils racaillent en meutes. Certains d’entre eux, pas tous, beaucoup…. Les chauds traditionnels italiens, en bandes, ce soir, 10 15 ou 20 % de la population.
    Nos Arabes de français sont une connaissance assez ancienne ici, et importante ici. Folklores territoriaux, cartes Michelin 1958, souvenirs du Maghreb, gens, rencontres, générations, importants et connus. En Italie par contre… les Arabes j’imagine que c’est beaucoup plus récent, de la vague ‘immigration de gouvernement’ de ces dernières années et récentes décennies, beaucoup plus ‘Allogènes & mouvements mondiaux : rapport ONU 1995’, beaucoup moins ‘français’ en quelque sorte, là bas… Et moins nombreux qu’en France aussi, les Arabes spécifiquement, en Italie. Ce soir.
    Notre Kabyle de Zizou l’a tout au long de sa vie suffisamment entendu : c’est “un Arabe”. Et l’a très certainement endossé en solidarité, j’ai connu ça moi aussi, au Japon à côté de l’Opéra Garnier… En Italie on peut être sûr que les finasseries franco-kabylo-arabes, ils ne veulent pas les connaître… Avec le coup de boule tout rouge de l’injustifiable, ce soir, non seulement les Francese présents dans la péninsule vont éviter de faire les malins, mais, j’en ai peur, ça va être la chasse aux Arabes, là bas, agressive.
    Sont moins nombreux, là bas, et l’Italien cette nuit est en force, ces prochains jours peut-être, avec des exigences de ce soir bien chaudes, des exigences de bandes d’Italiens vainqueurs.
    Vous qui surveillez les flonflons TF1-sarkozistes des ‘évènements’ sur les Champs-Elysées mobilisés tous solidaires intégrés, et sécurisés, ici, attendant comme de bien sûr cette ‘lepénisation des évènements’ téléphonée et préambule au coup d’état pré-électoral, je crois que ‘l’effet de la finale’, c’est en Italie qu’on va le voir démarrer.
    MezzoGiornio/les Arabes ce soir pas bon.
    Quand au retour de flamme français, si l’incendie a été bien allumé, il n’attend que ça. Que ceux qui se soucient de la France et des Français et des touristes attendent un jour ou deux. Sinon ce soir, c’est pour la-bas qu’il faut avant tout, d’abord, prier.
    Ca ira mieux sans haine, comme une bonne finale, et oui ça ira moins bien avec. Mais c’est la première partie de la phrase qui m’intéresse, pas d’exciter le lecteur avec des images dantesques, jus de carottes, vils dessins qui d’ailleurs ne se réaliseront pas; car le pire n’est jamais sûr, surtout si on le combat. On le combat. Nous les croyants on le combat. La sifflante qui a fait son grand show devant les téléspectateurs du monde du nouvel ordre, qui a fait son geste satisfait et trop long, au moment choisi du gargouilleux que le nouvel ordre gâte, n’a pas pu s’empêcher de nous infliger son entrée vaniteuse et déplacée. Quel plaisir la bestiole, pour son coup de trompette à la face du monde, sinistre et ridicule, a-t-elle dût avoir à vampiriser ainsi, à réduire, Zinédine Zidane et ses maillots blancs, glorieux jusqu’au bout, attenter à la France française qui reste son principal ennemi, tant qu’elle est France c’est à dire nationale insoumise responsable d’âme chrétienne fleurdelyssée.
    Moins de haine c’est la leçon populaire française immédiate de cette coupe, la consigne : moins de haine pour nous tous, ici c’est comme ça que ça marche, il ne faudrait pas l’oublier. Cette âme qui résulte des siècles français, qui marche toute seule, fusse ici ou à Berlin… il n’y en a pas de rechange, il n’y a pas le choix… et elle fonctionne, et elle a du répondant, quand on sait l’invoquer. Elle nécessite les bonnes manières et le but altruiste, les grands champs disponibles, et son plein passé identifié invoqué.
    Evidemment qu’on aurait gagné avant la fin du temps réglementaire !, l’élan était ‘blanc’ (si si j’vous assure), et crescendo…, ou alors battus aux pénaltys dignement, et contents !
    …. si toto n’avait pas prévu son toutour sous les spotlights.
    Mais il fallait s’y attendre, quand même un p’tit peu, hein?, vous n’y croyez pas ??
    Croyez que la France, spécialement la France, aujourd’hui comme hier, donne vraiment beaucoup plus et mieux avec moins de haine, car c’est le pays du ‘christianisme réel’ ici, quelque soit son nouveau nom, sinon il n’y a rien. Les autres s’en dépatouillent de la haine malveillante, mais nous ici on a vraiment meilleur à fructifier. Ce match l’a montré de façon éloquente, l’après-match nous devrons le gagner.

  21. Tout ceci est une honte ! Il faut faire rejouer le match !

  22. fascinant les gens qui n’ont jamais pratiqué le footbal dans un club la façon dont ils en parlent. Je peux vous dire en tant qu’ancien pratiquant de ce sport (à mes 16-18 ans) en club, que les insultes sur les mères ou la race sont monnaies courantes, particulièrement dans la bouche des immigrés contre les blancs desouche… Cela n’a jamais été une raison selon notre entraîneur pour répondre à ces provocations verbales par des coups, ou bien de vouloir faire perdre notre équipe par un carton rouge… Ce que Zidane, “le meilleur joueur du mondial” n’avait semble-t-il pas compris…. lui qui n’hésita pas à se faire éjecter pour laver son honneur soudainement perdu…..

  23. Je suis personnellement ravie de la victoire italienne. Je ne me sentais nullement représentée par cette équipe de France-là.
    On sait tous comment cela s’est terminé. En eau de boudin ! (si je puis dire)
    cela a bien montré à la face du monde, et de façon éclatante :
    1/ qui était réellement ZZ (14 fois expulsé au cours de sa carrière, quand même)
    2/que le foot tient dans la société française une place anormale
    “panem et circenses” pendant ce temps on parle d’autre chose….
    3/ imaginez-vous si l’équipe de France avait gagné ? on nous aurait rebattu les oreilles avec “l’intégration” “la France diversifiée” “la racaille qui nous a rapporté la Coupe”(cf les banderoles qui fleurissaient en le disant AVANT le match)

  24. Comme sixtine,je suis ravi de la victoire italienne,qui ,comme le dit Caldéroli, ancien ministre de berlusconi,est la victoire de notre identité contre une équipe qui a sacrifié sa propre identité.

  25. Si seulement UNE personne avait employé le mot justice, puisque ZZ se rend justice face à la violence (qui est incontestablement du côté italien), on aurait évité la dialectique habituelle qui oppose la provocation à sa réponse appropriée.
    A plus grande échelle que cet acte d’un homme attaqué dans son honneur, on retrouve la même logique qui justifie ou non l’utilisation de la police dans les banlieues, ou celle de l’Armée dans les conflits. Je préfère défendre celui qui met son honneur au-dessus de tout, même à contre-temps, que ceux qu’un ptit coup de boule dans les pectoraux terrorise.
    J’attends avec impatience vos commentaires de l’affaire Dreyfus…

  26. Pas d’accord,le zidane en question pouvait attendre la fin du match pour corriger l’insulteur.Au lieu de celà, il se fout pas mal de l’équipe (équipiers qui eux passent aprés)alors ,le cinéma!!!! pour les milliards il y a longtemps qu’ils sont acquis.l’intérêt de l’équipe qui en principe représente la France,il s’en moque.

  27. Eh ben voilà la discussion s’arrête ! On change de sujet… Tout a été dit, trop aussi car du point de vue d’un prêtre éducateur, on en est arrivé à… on ne sait même plus, en passant par la chute du dieu Zidane éléve au culte de l’Homme et par l’Italie voleuse ou méritant son titre, on est allé aussi de la honte nationale à la modélisation de l’individu parfait, on est revenu à Bayrou, à Dreyfus, à Henri IV etc, etc… mais quid du sujet initial qu’était l’éducation?
    bref, STOP ! Gardons notre énergie pour les choses plus intéressantes et place à l’actu !

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