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Philippe de Villiers : “On refuse de répondre à la guerre par la guerre et on laisse la population se faire égorger”

Philippe de Villiers : “On refuse de répondre à la guerre par la guerre et on laisse la population se faire égorger”

Le Figaro publie une tribune de Philippe de Villiers. Extraits :

“Tout est hors de contrôle: le Covid, le terrorisme. Emmanuel Macron court derrière, il court après les mots, après les morts, martial, impuissant. Le champ lexical utilisé depuis le printemps – «Nous sommes en guerre» – apparaît aujourd’hui comme une outrance et un terme inapproprié: l’épidémie court toujours et les terroristes aussi. Affleure dans la tête des Français, désemparés, l’idée que le pays n’est pas gouverné et que l’État est aux mains d’une bande d’amateurs.

L’impéritie des autorités, censées mener deux guerres à la fois, affleure dans le traitement différentiel des deux virus. Il y en a un qui relève de la sécurité sanitaire. Pour protéger la population de cet ennemi viral, on a choisi de nous enfermer, de nous assigner à résidence. Faute de boucler les frontières nationales, on réinstaure la frontière domestique. On prend des mesures liberticides, on met à plat l’économie, on déchire les tissus conjonctifs de la France industrieuse parce qu’on considère que la protection sanitaire est plus importante encore que toutes les libertés ; puis on annonce, en quinze jours, en puisant dans la même panoplie belliqueuse, d’abord le couvre-feu – qui est un confinement de nuit – ensuite le confinement qui est un couvre-feu de jour, jamais pratiqué, même en 40.

Face à l’autre virus, le virus islamiste, qui, pour le coup, relève d’une vraie agression invasive, on refuse de prendre des mesures de guerre au motif qu’elles pourraient être liberticides, et donc, au sens des maniaques du juridisme, exposées à la censure juridictionnelle. Ainsi se retient-on de toucher au regroupement familial, aux cinq-cents mosquées islamistes. On récuse la chaîne fatale: l’immigration est le terreau de l’islam, qui est le terreau de l’islamisme, qui est le terreau du terrorisme. On refuse de répondre à la guerre par la guerre et on laisse la population se faire égorger. En d’autres termes, d’un côté, sans s’encombrer de scrupules, on nous confisque nos libertés, au nom de la sécurité sanitaire, de l’autre côté, on n’ose pas se donner les moyens de garantir la sécurité physique.

L’audace du gouvernement, quand il s’agit de nous bâillonner dans la rue et de nous infliger les gestes-frontières dans notre quotidien, contraste avec le laxisme pratiqué à l’égard des islamistes. On ne touche pas à nos frontières, on sanctuarise le droit d’asile: la France est devenue le carrefour planétaire des assassins de la civilisation (…)

On ne mènera pas deux guerres à la fois: une contre les Français et l’autre contre les ennemis de la France. Il faut réserver la guerre à ceux qui nous la font. Aujourd’hui, on enferme les Français au motif qu’ils sont virtuellement des porteurs de virus et on laisse circuler, à nos frontières, les étrangers qui ont déclaré la guerre à notre civilisation.

Tout est à l’envers, il faut tout remettre à l’endroit. En sortant de la confusion entre deux urgences: l’une relève d’une organisation de la santé publique et l’autre de la guerre. D’abord, il faut libérer les Français, les laisser vivre (…)

Quant à l’autre guerre – celle-là qui n’est pas allégorique -, il faut la mener comme peut le faire un pays en guerre – on nous a déclaré la guerre et, dans cette guerre, il y a chez nous une cinquième colonne. On ne répond pas à la guerre par des bougies, des exhortations, ou même des lois. On répond à la guerre par l’état de guerre. Notre Constitution a prévu cette situation, en son article 36: c’est «l’état de siège». Il peut être décrété en conseil des ministres, «en cas de péril imminent résultant d’une guerre étrangère ou d’une insurrection armée».

Alors l’autorité militaire a le droit de faire des perquisitions, d’éloigner les individus suspects, de procéder à la recherche des armes. Et on peut punir la haute-trahison.

On nous parle de «séparatisme». C’est nouveau. Mais ce n’est encore qu’un faux-semblant. L’ennemi n’est pas dans le séparatisme, il ne veut pas se séparer de nous, il veut nous conquérir. L’idée d’une «France décoloniale», c’est l’idée d’une France défrancisée par l’effort de nouveaux colonisateurs. Que veulent-ils? Nous soumettre.

Nous vivons peut-être les dernières heures de la paix. Pauvre start-up nation en fin de cycle, qui se débat, au rythme d’un horizon cauchemardesque décliné en une trilogie fatale: le bâillon, le couvre-feu, la décapitation. Cette sémantique du désastre signe l’échec d’une politique de bisounours qui, depuis cinquante ans, vivent dans leur petit monde d’inculture et de playmobil. Ils ont oublié tout simplement que l’Histoire est tragique.”

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8 commentaires

  1. Nous n’avons pas deux ennemis mais trois : le covid, l’islam et le progressisme matérialiste, athée et mondialiste. Il est évident que les deux derniers sont les plus dangereux car progressent sur notre apostasie. La nature ayant horreur du vide, ils se sont développés en métastases dans les vides spirituels créés par notre hédonisme et notre individualisme.
    Pourrons-nous trouver une parade à ces deux dangers en faisant l’impasse sur un recouvrement de notre foi chrétienne promotrice du vrai Dieu et libératrice des mirages de ce bas monde ?

    • Non, nous avons bien 2 ennemis, et pas 3 : l’islam, et le progressisme matérialiste.
      Le covid n’est pas un ennemi, c’est juste une maladie, pas très grave au demeurant, car moins létale que la grippe, mais surtout un prétexte à tout…

    • C’est vrai qu’avoir LA covid, disparue depuis mai si ce n’est avril est en effet un ennemi vachement dangereux….

      Pour votre info il n’y a actuellement qu’une saisonnalité viale comme TOUS les automnes. Avec des variants covid mais peu importe. Entre un coronavirus ou un autre… ou des autres puisqu’il y en a plusieurs .

      Mais la covid.. cest fini

  2. Les discours de JUPITER, Casse-tête, Dard-malin et tutti quanti me rappellent le discours de Paul Reynaud, le 10 septembre 1939 :
    “Nous vaincrons parce que nous sommes les plus forts”.
    Tout le monde a pu vérifier la justesse de ses propos 8 mois plus tard, le 10 mai 1940.
    Le même Paul Reynaud devant le Sénat le 16 avril 1940. Il y annonce, sous les vifs applaudissements des sénateurs français que “la route du fer suédois est coupée”, que “les alliés sont à Narvik et qu’ils tiennent la route permanente du fer”.
    Malgré les efforts brièvement victorieux du Général Béthouart, tenant Narvik de 28 mai au 7 juin, la route du fer sera reprise par les Allemands.
    Les beaux discours actuels et les décisions modifiées quotidiennement sont révélateurs de l’impéritie, de l’improvisation et des mensonges institutionnalisés au sommet de l’Etat avec la collaboration active des médias bien-pensants et de la camarilla médicale parisienne.

  3. D’abord parler de virus en ce qui concerne l’islam est gravement peccamineux.
    Les virus sont justes saisonniers, leur dangerosité n’augmente pas avec le temps et ils disparaissent comme il sont venus.
    L’islam n’est pas saisonnier, sa dangerosité croit chaque jour et il ne disparaitra pas.

    Ensuite, s’il est vrai qu’il faut se mettre en guerre contre l’islam, ce ne sont pas des mesurettes du type «état de siège» qui vont régler le problème.
    Il faut déjà affirmer clairement que l’islam n’est pas une religion qui s’adresse à Dieu, que d’autre part il n’est pas une religion mais un système politique conquérant, puis l’interdire sur tout le territoire et faire appliquer strictement cet interdit.

  4. 6 heures le matin fin du couvre-feu, 6 à table, 6 semaines de couvre-feu, 666, le chiffre de la bête , ils ne se cachent même plus. Macron et sa clique sont des satanistes mais il ne s’en doute pas que cela va lui coûter très cher, car le diable n’aime personne et donc un jour à l’autre il va le lacher

  5. le président, le moins français de tous nos président se fait insulter et menacer, mais une simple interview sur la chaine arabe aljazirah, aucune réaction aux derniers attentats ni reconduite à la frontière de fich&és S, ni de dissolution du ccif, contrairement à l’annonce du ministre darmanin
    quelle faiblesse étalée

  6. Voici en embryon de réponse à votre question : https://youtu.be/yZOouqtSJ7o

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