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L'Eglise : Foi

“On ne peut pas adapter la doctrine aux circonstances”

Mgr Müller, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, a été interrogé dans il Corriere. Extrait de la traduction de Benoît-et-moi :

"Sur les divorcés remariés exclus des sacrements, Hans Kung a écrit: «Le Pape veut aller de l'avant, le préfet de la foi freine».

M« Regardez, à Mayence, nous avons une grande tradition de Carnaval … Je suis et je serai toujours du côté du Pape. La vérité est que nous ne pouvons pas clarifier ces situations avec une déclaration générale. Sur les divorcés remariés civilement, beaucoup de gens pensent que le Pape ou un synode peuvent dire: ils recevront sans doute. Mais ce n'est pas possible ainsi. Même la pratique orthodoxe du «deuxième mariage» n'est pas uniforme et les orthodoxes la tolérent sans la favoriser. Un mariage sacramentel valide est indissoluble: c'est la pratique catholique réaffirmée par les papes et les Conciles, dans la fidélité à la Parole de Jésus. Et l'Eglise n'a pas le pouvoir de relativiser la Parole et les Commandements de Dieu».

– François dit que les sacrements ne sont pas pour les «parfait» et peuvent être une «aide» …

«Bien sûr que le sacrement est une grâce, nous ne sommes pas pélagiens! Le pape en a rappelé à juste titre l'aspect médecinal. Mais il y a des conditions objectives. Une situation irrégulière dans le mariage est un obstacle objectif à la réception de l'Eucharistie. Cela ne doit pas être considéré comme une punition: ça ne l'est pas. Et cela n'empêche pas de participer à la messe».

– Donc il n'y a rien à faire ?

«Les choses ne sont pas comme cela. Nous devons chercher une combinaison entre les principes généraux et de la situation particulière, personnelle. Trouver des solutions aux problèmes individuels, mais toujours sur la base de la doctrine catholique. On ne peut pas adapter la doctrine aux circonstances: l'Eglise n'est pas un parti politique qui fait des sondages pour obtenir un consensus. Il faut un dialogue concret, pastoral. Il y a des situations différentes à évaluer de manières différentes».

– La solution est-elle l'annulation du mariage ?

« Si les conditions sont réunies pour le déclarer nul, oui. Pour cela, nous avons les tribunaux ecclésiastiques …».

– Mais c'est possible s'il y a des enfants ?

« Oui, ce ne sont pas les enfants qui font la validité mais le consensus entre des conjoints conscients du sacrement. Dans de nombreux pays, il n'y a que des vestiges de la tradition chrétienne, nous avons perdu le sens, il y a une confusion totale»."

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