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Culture de mort : Idéologie du genre

On ne devient pas homme ou femme

Pierre-Olivier Arduin explique que l'idéologie du gender n'a rien de scientifique. Extraits :

"Dans un document pénétrant publié en 2004 sur le thème de la collaboration de l’homme et de la femme dans le monde contemporain, la Congrégation pour la doctrine de la foi alors présidée par le cardinal Joseph Ratzinger avait décrypté les fondements de cette déconstruction anthropologique, expliquant que « la racine immédiate de cette tendance devait être recherchée dans la tentative de la personne de se libérer de ses conditionnement biologiques. Selon cette perspective anthropologique, la nature humaine n’aurait pas en elle-même des caractéristiques qui s’imposeraient de manière absolue : chaque personne pourrait se déterminer selon son bon vouloir, dès lors qu’elle serait libre de toute prédétermination liée à sa constitution essentielle» (n. 3). Dans ce cadre, la liberté humaine devient le pouvoir subjectif de tenir pour rien ce que l’être humain est par nature, niant toute signification à la différence des sexes en tant que réalité profondément inscrite dans l’homme et la femme. Si l’être humain n’est plus défini par son sexe biologique, facteur d’oppression, il devient donc libre de construire sa propre identité sexuelle, elle-même modulable en fonction de ses préférences sexuelles. […]

Or, cette distinction dialectique avancée sans aucune explication sérieuse par les « théoriciens du gender » entre le sexe inscrit dans le corps biologique et l’identité sexuelle, soi-disant socialement construite, est aujourd’hui invalidée par les dernières données de la science. Pour Lise Eliot qui a passé en revue l’ensemble de la littérature spécialisée et les derniers travaux des chercheurs sur ce sujet, il existe un faisceau de faits scientifiques qui tendent au contraire à montrer comment les différences entre garçons et filles, loin d’être uniquement le produit de facteurs sociaux et éducatifs, présentent également un substrat biologique. […]

[D]ès la fécondation de l’ovocyte par le spermatozoïde, c’est-à-dire dès le premier instant du cycle vital d’un être humain, l’embryon est déterminé génétiquement comme fille ou garçon. Avant même l’apparition morphologique des organes génitaux, le sexe du zygote est génétiquement programmé. Son identité sexuelle est en effet donnée par l’association des chromosomes XX ou XY contenus dans le noyau de la première cellule. Elle ne changera plus, sera inscrite dans chaque cellule du fœtus, du nouveau-né puis de l’adulte. Aucun facteur culturel ne pourra jamais effacer l’identité sexuelle masculine ou féminine d’un être humain. D’ailleurs, comme le remarque judicieusement la porte-parole de la Fondation de Service politique, un transsexuel, même après une opération plastique pour changer ses organes génitaux, sera contraint d’absorber à vie des hormones pour tenter de contrarier le programme génétique porté par ses chromosomes sexuels. Quelle que soit l’orientation sexuelle d’une personne, un homme sera toujours intrinsèquement un homme de même qu’une femme restera toujours une femme. […]

Sur un plan strictement physiologique, on ne devient donc pas homme ou femme comme le prétend l’intitulé trompeur des nouveaux programmes, on est homme ou femme dès la conception et on nait homme ou femme avec des différences déjà bien étudiées. Ce constat s’explique évidemment par le rôle des hormones sexuelles sécrétées pendant le développement intra-utérin et qui ne sont pas les mêmes chez le fœtus masculin ou féminin. […]

Le document romain insiste par ailleurs sur l’existence de valeurs spécifiquement féminines, au premier chef la « capacité de l’autre » : « La femme garde l'intuition profonde que le meilleur de sa vie est fait d'activités ordonnées à l'éveil de l'autre, à sa croissance, à sa protection, malgré le fait qu'un certain discours féministe revendique les exigences «pour elle-même ». Cette intuition est liée à sa capacité physique de donner la vie. Vécue ou en puissance, une telle capacité est une réalité qui structure la personnalité féminine en profondeur. Elle permet à la femme d'acquérir très tôt la maturité, le sens de la valeur de la vie et des responsabilités qu'elle comporte (…). C'est elle enfin qui, même dans les situations les plus désespérées — et l'histoire passée et présente en témoigne—, confère une capacité unique de faire face à l'adversité, de rendre la vie encore possible même dans des situations extrêmes, de conserver avec obstination un sens de l'avenir et enfin de rappeler, à travers les larmes, le prix de toute vie humaine » (n. 13). […]

Aussi le ministre de l’Education nationale s’honorerait-il à demander sans tarder le retrait des manuels incriminés, garantir que les nouvelles « compétences exigibles » de la circulaire du 30 septembre 2010 ne fassent l’objet d’aucune évaluation ni pendant l’année scolaire ni lors de l’épreuve de SVT du baccalauréat qui se tiendra dès 2012 et engager une concertation avec tous les acteurs concernés afin de procéder à la réécriture correcte du programme pour la rentrée 2013."

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