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Institutions internationales / L'Eglise : Le Vatican

On doit accorder à chaque enfant en premier lieu le droit de naître

CMgr Francis A. Chullikatt, observateur permanent du Saint-Siège à
l'ONU à New York, a pris la parole lors de la troisième commission de la
68e Assemblée générale sur le thème « Promotion et protection des
droits des enfants 
». L'archevêque a commenté le rapport du Secrétaire général sur le
statut de la Convention relative aux droits de l'enfant, rappelant que
la Convention consacre le « droit à la vie, à la survie et au
développement
» de l'enfant :

« En effet, sans vie, tous les autres
droits n'ont aucun sens 
».

« il s'ensuit que l’on doit accorder à chaque
enfant en premier lieu le droit de naître 
». « il s'agit d'un
droit qui doit être protégé de la même manière pour tous – sans
discrimination d'aucune sorte, y compris en raison du sexe, d'un
handicap ou de politiques dictées par l'eugénisme ».

C'est pourquoi Mgr Chullikatt condamne « le diagnostic pré-natal
entrepris dans le but de décider si le bébé sera ou non autorisé à
naître 
» : « l’enfant à naître est un membre de la famille humaine et
n'appartient pas à une "sous-catégorie d'êtres humains" 
».

L'archevêque dénonce « un tort envers les intérêts de l'enfant » dans
le rapport, où

« des expressions telles que "orientation sexuelle" ou
"identité de genre", pour lesquelles aucun consensus juridique
international n'existe, sont utilisés faussement dans ces
commentaires 
».

Le Saint-Siège déplore les recommandations de

« soumettre les enfants
à une éducation – par l'Etat – sur la santé sexuelle, la contraception
et l'"avortement sans risque", sans le consentement de leurs parents,
leurs tuteurs ou gardiens
 ».

« aucun avortement n'est "sans risque" car
il supprime la vie de l'enfant et nuit à la mère » et il « ne devrait
jamais être promu comme une méthode de planification familiale ».

Il s'agit donc de se conformer aux instruments internationaux de
gouvernance qui affirment « le droit de l'enfant à la vie, avant aussi
bien qu'après la naissance
 », le « droit à l'objection de conscience »,
et « un respect total des droits, des responsabilités et des devoirs des
parents envers leurs enfants
 ».

La défense des droits de l'enfant exige aussi

« la protection de la
famille, dont les avantages pour la société sont évidents : c'est la
famille, et non l'État, qui abrite les enfants, les nourrit, les
instruit, et élève la prochaine génération de la société ».

« Les États ont le devoir de défendre et de soutenir la
famille dans l'intérêt supérieur de l'enfant.
Cela comprend le devoir de
prendre des mesures concrètes pour soutenir les parents dans le rôle
qui leur est propre d'élever leurs enfants ».

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