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Pro-vie

“On a décidé d’attendre que le délai légal d’avortement soit passé pour leur dire”

“On a décidé d’attendre que le délai légal d’avortement soit passé pour leur dire”

A une époque où le gouvernement défend la culture mort (euthanasie, avortement, …), on ne peut que saluer le parcours de cette jeune femme qui, courageusement, se bat contre la mucoviscidose et a choisi la vie pour son enfant à naître.

Julie Briant a inspiré le téléfilm « La vie, l’amour, tout de suite » diffusé mardi soir sur M6. L’histoire d’une adolescente atteinte de la mucoviscidose qui va cacher sa grossesse pour la mener à bien.

A 27 ans, Julie Briant vit avec ses deux enfants ainsi que son mari. Devenue maman à seulement 17 ans malgré une maladie qui risquait de l’en empêcher, son parcours de vie et son combat contre la mucoviscidose ont inspiré un téléfilm, « La vie, l’amour, tout de suite ». Extrait d’un entretien :

Vous vous engagez dans des études qui ne vous passionnent pas, mais vous rencontrez Ludovic, votre premier amour, et tombez enceinte quelques mois plus tard, à 16 ans…

Quelque part c’était voulu, même si je ne pensais pas que ça arriverait aussi vite ! Quand je l’ai appris, je me suis tout de suite demandée comment on allait l’annoncer à nos parents. On savait que leur réaction allait être violente, c’est pour cela qu’on a décidé d’attendre que le délai légal d’avortement soit passé pour leur dire. A cette époque là, j’étais dans le déni de la maladie, pour moi j’étais comme un cobaye sur qui on testait des traitements. Avec du recul, cette grossesse, même si elle n’était pas recommandée, a été une revanche sur la maladie. Pour montrer que même si je suis malade, même si je suis fragile, je peux avoir la même vie que les autres, et accomplir plein de belles choses. […]

Quel message voulez-vous faire passer via ce compte Insta et ce film, qui est en fait l’adaptation de votre livre, sorti en 2020 ?

Qu’il faut avoir de l’espoir. Il y a le Kaftrio qui est arrivé, des solutions sont en train d’être trouvées, il y a des associations qui sont là. Je veux dire aux parents qu’il faut protéger leurs enfants bien sûr, mais qu’il ne faut pas leur mettre trop de barrières non plus. Il faut les laisser profiter. Souvent les médecins me disaient « mais non Julie, tu ne devrais pas faire ça, c’est pas bien… » Mais moi, je ne les ai jamais trop écoutés.

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1 commentaire

  1. Mère Courage !

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