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Obama a clairement annoncé qu’il frapperait en Syrie s’il le fallait

Dans son discours de 15 minutes prononcé hier soir, Barack Obama a annoncé qu’il frapperait en Syrie s’il le fallait, et qu’il demandait par la même occasion au congrès de voter un renforcement des aides aux rebelles modérés (source).

"Donc pour combattre l’Etat Islamique le plan consiste à renforcer et armer un peu plus l’opposition au seul gouvernement qui arrive à lui tenir tête. Armement qui, soit dit en passant, termine régulièrement entre les mains des membres de l’Etat Islamique comme plusieurs rapports internationaux l’ont démontré récemment.

Pour arriver à éliminer les djihadistes Obama compte également couper les finances de ces derniers. Comment ? Cela n’est pas précisé et on ne voit pas comment il compte faire plier les riches mécènes du Golfe pour ne parler que de cela.

Pour en finir avec ces monstres qui n’ont rien à voir avec l’Islam pour reprendre ses propres mots, il compte sur une puissante coalition internationale, sauf qu’avant même de voir le jour celle-ci se fissure déjà. Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius ayant par exemple annoncé que si la France était prête à participer à des frappes aériennes en Irak, elle se refusait à le faire en Syrie (curieux revirement du ministre français mais bon).

Ce fut donc une déclaration creuse que celle d’hier. Creuse, sauf sur l’objectif bien réel de la lutte contre le régime syrien. C’est d’ailleurs ce que laissait déjà entendre mardi le ministre russe des Affaires étrangères en estimant que si l’Occident bombardait les miliciens de l’État islamique en Syrie sans consulter Damas, l’alliance atlantiste pourrait profiter de l’occasion pour lancer des frappes aériennes contre les forces du président Bachar Al-Assad. […]

Jusqu’au conflit syrien, la Russie et l’Occident avaient été unanimes pour déclarer que le terrorisme ne pouvait être justifié « quel qu’en soit le motif ». Mais dans le cas de la Syrie, l’Occident, avait une « position différente, un double visage. » Ce n’est que lorsque le terrorisme, qui a pris naissance en Libye,  s’est propagé au Liban et en Irak, que les pays occidentaux ont réalisé qu’il était temps de régler ce problème […]."

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