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Bioéthique / Culture de mort : Eugénisme

Novlangue bioéthique

Dans un communiqué de presse, la Commission générale de terminologie et de néologie du Premier ministre (je ne savais même pas que ça existait) écrit :

N "La naissance du premier bébé français «du double espoir», conçu par fécondation in vitro et génétiquement compatible avec un de ses frères malades, constitue un succès de la médecine de la procréation et reçoit un écho largement mérité.

Cependant, l’expression «bébé-médicament», qui fait de l’enfant une chose, est particulièrement malheureuse, et devrait être évitée dans tous les cas. La Commission générale rappelle qu’elle a recommandé l’emploi du terme enfant donneur, publié au Journal officiel du 6 septembre 2008 :

enfant donneur
Domaine : Biologie/Génétique.
Définition : Enfant né d’une sélection génétique d’embryons conçus in vitro, effectuée pour qu’il soit biologiquement compatible avec un malade de sa fratrie en vue du traitement de ce dernier par une transplantation cellulaire.
Note : Les expressions «bébé médicament» ou «bébé sauveur» sont déconseillées."

Et pour les embryons partis à la poubelle, que doit-on dire ? "Bébé non-conforme" ? "Bébé raté" ?

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7 commentaires

  1. ”Bébé sous-homme” serait un mot qui contiendrait la justification de son extermination.

  2. Depuis longtemps, les pro-morts désignent les bébés sous la forme de « tas de cellules » ou « amas de cellules ».
    Il y a donc des tas acceptables et d’autres pas : c’est le miracle républicain remis au goût du jour : à la fin du délais légal pour l’avortement (à géométrie variable selon les états), le tas devient subitement un être humain : il en va de même pour le tri : selon le bon vouloir du gardien des camps de la mort – pardon, du technicien médical -, l’un obtient le blanc seing républicain pour vivre tandis que l’on euthanasie plus ou moins discrètement les suivants…
    Quand on pense qu’on a fait tout un pâté avec les camps de la mort nazis et les expériences des médecins dans ces camps…
    Mais bon, le socialisme, que ce soit à la sauce NSDAP ou bien UMPS, cela reste du socialisme : ça place l’homme au centre de la création et on en voit le résultat…
    Qui disait : « on juge l’arbre à ses fruits ? »
    Ils sont beaux les fruits de ces gens-là… Tiens, ça me rappelle un arbre avec un fruit défendu… Finalement, on tourne en rond ; le Malin doit bien s’amuser !
    Prions notre Sainte Mère afin qu’elle écrase du pied ce serpent monstrueux…
    Et comme c’est le trentième anniversaire de la mort de Marthe Robin, prions-la pour intercéder pour ces gens-là afin qu’ils prennent conscience de leur inhumanité : Marthe avait un amour immense pour la famille : elle pourra certainement nous aider énormément !

  3. Typique de notre époque : pour désinformer les esprits on commence par déformer le langage.
    “Double espoir” pour le bébé élus, admettons, ça fait deux points pour les eugénistes ; mais, et les 26 partis à la poubelle ?!
    Bilan : victoire écrasante de la culture de mort par 26 à 2!

  4. La commission de terminologie et de néologie que vous évoquez ici est fort utile, et sert aussi, à l’occasion, de rempart contre les anglicismes – en proposant des termes (comme elle le fait pour “enfant donneur”, qui reconnaît au moins à l’enfant en question une humanité que l’expression “enfant médicament” évacue) susceptibles de remplacer les mots anglais qui désignent de nouvelles réalités. Parfois ça marche, parfois pas, mais comparé à d’autres langues, le français résiste pas mal à l’anglomanie.
    Index ici: http://franceterme.culture.fr/FranceTerme/index.html

  5. encore une commission surnuméraire !
    Il est vrai que pour l’avortement les aprentis sorciers avaient veillé à enfumer l’opinion avec l’abréviation IVG
    ah, encore un raté de la “com” , décidément il ne manquent plus à leur palmarès qu’ils clônent Goebbels pour sauver leur boutique !

  6. Que ce soit le “bébé-donneur” (je croyais que le don devait être volontaire, à cet âge on en doute…) ou les embryons partis à la poubelles, il s’agit toujours de victimes du tri sélectif (terme très à la mode).
    Je propose donc le terme, pour tous, d’ HUMAINS TRIÉS SÉLECTIVEMENT
    qui fera bien références aux poubelles et aux “heures les plus sombres de notre histoire”.

  7. Les mots changent, mais les faits restent identiques, a savoir la mort d’embryons …le mal prend l’apparence du bien car c’est pour guérir que ce bébé (donneur,sauveur…)est mis au monde. Oui, le diable peut être fier de lui. Et, ce n’est pas fini!! Nos apprentis sorciers ont encore de beaux jours devant eux car la notion de bien et de mal est inversée : c’est le relativisme qui triomphe!

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