Hier lors de l'audience consacrée à Syméon le Nouveau Théologien (949-1022), Benoît XVI a demandé :
"Le jeune Syméon lui-même, comme on l'a dit, avait trouvé un directeur spirituel, qui l'aida beaucoup et dont il conserva une très grande estime, au point de lui réserver, après sa mort, une vénération également publique. Et je voudrais dire que l'invitation à avoir recours aux conseils d'un bon père spirituel, capable d'accompagner chacun dans la connaissance profonde de soi, et de le conduire à l'union avec le Seigneur, afin que son existence se conforme toujours plus à l'Evangile, demeure valable pour tous – prêtres, personnes consacrées et laïcs, et en particulier les jeunes. Pour aller vers le Seigneur, nous avons toujours besoin d'un guide, d'un dialogue. Nous ne pouvons pas le faire seulement avec nos réflexions. Et trouver ce guide est également le sens du caractère ecclésial de notre foi."
Vues des publications: 24
Philippe Régniez
Exact. Ceci est vrai également pour les décisions importantes, et pour les choses mondaines.
Valérie
Le Pape n’a pas dit que le père spiriuel était un besoin pour tous. Il “lance une invitation” à en avoir et parle de besoin d’un guide, ce qui n’a pas le même sens qu’un père spi! Ca pourraît être un laic, un parrain, une aide ponctuelle.
Annette
Tout à fait d’accord, mais il faut réussir à TROUVER un accompagnateur spirituel! Pas évident du tout dans le contexte actuel. Je parle en connaissance de cause!
Philippe Régniez
Désolé, mais pas d’accord. Il faut respecter la hierarchie : Notre Seigneur, ses ministres, les hommes, les femmes, les enfants.
Une personne de statut équivalent ne peut être directeur spirituel, seul un prêtre peut l’être.
Annette
Prions pour que les prêtres prennent conscience que l’accompagnement spirituel fait partie de leur mission. Je ne suis pas la seule à qui un prêtre a dit “il y a des bons psys pour vous écouter” alors que je demandais un accompagnement spirituel (ce n’est pas une généralité mais c’est courant). C’est un peu comme pour la confession, il faut batailler pour y avoir accès. Déci-dément les temps sont durs pour les croyants. Les prêtres ont grand besoin de nos prières et de notre considération pour les encourager!
PK
@ Annette,
Quand le clergé séculier ne fait plus son travail, les moines prennent la relève. ET vice versa : c’est l’histoire qui nous l’apprend.
Tournez-vous vers les monastères : vous y trouverez certainement ce que vous cherchez. J’y ai personnellement trouvé mon père spi.
Jean Theis
Même de bonne volonté, les prêtres n’ont plus le temps. Ils sont de plus en plus âgés et surtout de moins en moins nombreux.