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Tribune libre

Nos médias sont racistes

Nos médias sont racistes

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La meurtrière de la jeune Lola est une déséquilibrée. Du moins, c’est ce que les médias nous ont dit. Il est vrai qu’exécuter froidement un meurtre, et encore plus sur un enfant innocent, n’est pas tellement le quotidien des gens sains d’esprit. Donc que cette femme soit un brin déséquilibrée semble assez logique. Et cette remarque pertinente quoiqu’inutile ne serait pas trop mal perçue si elle ne constituait pas une porte ouverte vers des circonstances atténuantes, vers des moyens de justifier l’injustice, d’excuser l’inexcusable.

La réalité est que tout meurtre, tout attentat commis par des gens dont les noms fleurent bon l’exotisme outre-méditerranéen se trouve être l’acte malheureux (une simple bavure…) d’un déséquilibré mental (le pauvre !).

Quelle curieuse corrélation.

Y aurait-il donc un lien entre immigration et déséquilibre mental ? Oh, quelle horreur que sous-entend ici la presse ! Non, cela serait même bien pire que d’établir un quelconque lien de causalité entre délinquance et immigration (impensable !). Oui, bien pire, car si une tendance à la délinquance peut être éventuellement associée à une différence de culture ou au sang “plus chaud” des pays du Sud qui pousse davantage à l’action – c’est en quelque sorte une façon de vivre incomprise dans les pays du Nord -, la tendance à la démence et à la folie que les médias associent si facilement à certaines ethnies est d’un racisme sans nom. C’est laisser entendre que certaines races seraient plus raisonnables que d’autres. Affreux ! Espérons avoir mal compris leurs propos et ne leur prêtons plus cette pensée indigne. Mais alors, si ces bonnes gens des plateaux télévisés et des canards numériques savent pertinemment que les peuples du Sud ne sont pas marqués par des tares mentales, comment expliquer la situation ?
Il ne reste qu’une solution dans l’algorithme.
C’est qu’ils invoquent à chaque fois une pseudo-excuse qu’ils savent peu risquée dans le but de protéger une certaine catégorie – assez majoritaire, ma foi – parmi les délinquants et meurtriers. Ainsi, le crime reste crime, mais il ne faut trop en vouloir non plus au criminel quand celui-ci n’est pas de ces “blancs à la vie rose”. Circonstances atténuantes ; coupable mais pas vraiment responsable. Quelle clémence ! Mais surtout quelle prétention ! Et c’est là que le racisme inné des méchants blancs ne peut s’empêcher de refaire surface. Ils ont beau le camoufler derrière de beaux sentiments, leur axiome reste le même : “les blancs doivent protèger les autres races ; il faut tendre à l’égalité ; peut-être un jour seront-ils tous égaux”. Ça y est, c’est dit : d’un côté les forts qui protègent, de l’autre les faibles qui se font accepter avec quelques compromissions et à l’aide de discriminations positives aux bas des marches de la puissance blanche. Ce regard plein de pitié envers les races jugées plus faibles par la sphère bien pensante (mais qu’ils n’oseraient tout de même pas appeler “inférieures”, ce serait trop connoté) est-il plus qu’une illusion ou qu’un jeu de langage ?

Faut-il évoquer tous ces mineurs isolés de 30 ans ? Ou encore la veuve et l’orphelin à la barbe mal rasée ?

On ne peut décidément ignorer ce processus d’infantilisation ambiant qui mène à présenter systématiquement les gens “de couleur” comme des pauvres bougres irresponsables et incapables d’assumer leurs actes.

Le terme « racisme », que l’on donne à tort et à travers dès que deux interlocuteurs en désaccord ont une pigmentation différente, définit en réalité fort mal ces petits accrochages – et ce, quand bien même ils prendraient les allures de ces échanges historiques de gifles franco-anglaises car, si on ose l’attaquer, c’est au minimum que l’on considère celui d’en face comme un adversaire digne de ce nom. Non, bien pire que cela, le vrai racisme c’est considérer d’autres races comme inférieures au point de se croire le devoir de les couver et de les pomponner,… et nos médias le font fort bien.

Louis BANSERGMANN

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5 commentaires

  1. C’est vrai ça ! Sans parler du fait que, par égoïsme, on prive leurs pays d’origine de leurs richesses humaines, c’est du vol !

  2. l’ anti racisme licrasseux, républicain, laïc et obligatoire , est un racisme fanatique dirigé contre les Gaulois;
    c’est la plus efficace machine de guerre mise au point par la Révolution pour détruire la civilisation chrétienne et anéantir ses populations.
    sans réaction rapide nous sommes perdus.

  3. Je ne connais pas l’auteur de cette tribune.
    Encore moins mets-je en doute sa sincérité.
    Mais qu’exprime-t-il au juste en son style si lourd et confus ?

  4. ouais, souvent racistes antiblancs

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