Partager cet article

Non classifié(e)

Nicolas Sarkozy vs Ségolène Royal

Voici un tableau synoptique de la position des deux candidats sur l’avortement, la contraception, l’euthanasie, la recherche sur les embryons et l’homosexualité.

MJ

Partager cet article

29 commentaires

  1. C’est clair et net. Merci Monsieur l’Abbé. Dommage que ce tableau n’ait pas été diffusé pour le 1er tour.

  2. NON, l’électeur catholique ne votera pas blanc au second tour.Son devoir est clairement de voter pour le moindre mal. On a déjà vu au 19 ème siècle cette erreur consistant à ne pas participer à la vie politique. les catholiques ne peuvent faire changer les lois non conformes à leur foi que par la participation à la vie politique de leur pays.
    [- Le moindre mal consiste à limiter les préjudices d’une situation actuelle, non à collaborer à une aggravation de la situation.
    – la participation à la “vie politique” ne se limite pas à glisser un bulletin dans l’urne tous les 5 ans. Engagez-vous en politique, faites de l’apostolat de terrain sur ces points non-négociables, etc.
    MJ]

  3. Certes, mais il me semble que si l’on reprend les propos (et non pas le programme puisque ce sont des citations qui sont données ici concernant Sarkozy et Royal) de JMLP sur l’euthanasie ou le PACS (qu’il ne souhaitait plus supprimer bien au contraire), on peut s’interroger. Etait-ce une forme de collaboration avec le mal que d’avoir voté pour lui au premier tour ?
    Si l’on considere que voter pour un candidat qui ne souhaite pas remettre en cause le “droit” à l’avortement consiste à soutenir ce dernier, voter pour quelqu’un qui ne souhaitait pas remettre en cause le PACS signifie-t-il un soutien à ce dernier ?
    La Note doctrnale de 2002 condamnait fermement tout soutien à des textes législatifs d'”union” homosexuelle.
    [C’est l’aggravation du mal existant qui est un mal. Le statu quo est un moindre mal. MJ]

  4. J’ai exprimé mon vote pour un candidat au premier tour. Personne ne peut maintenant m’obliger à changer de candidat. Donc au 2° tour je voterai, mais je voterai blanc, parce qu’en conscience je ne peux et ne dois pas voter (sous peine de péché grave) pour un candidat dont le programme va à l’encontre de la doctrine et de l’enseignement de l’Eglise et aussi à l’encontre des Commandements de Dieu.Le vote est une chose, l’engagement politique une autre.

  5. Ce document ne me semble pas comporter assez de références pour être convaincant.
    Ludo

  6. Il serait également bon de ne pas oublier la problématique du travail du dimanche.

  7. A Pro-V.
    C’est le vote de tant de catholiques pendant plusieurs décennies maintenant pour le “moindre mal” qui a maintenu en vie les RPR, UDF et autres UMP.
    Si les électeurs avaient eu un tant soit peu de délicatesse de conscience, cela fait longtemps que nous serions débarrassés de cette clique nauséabonde, qui ne reconnait d’autre voix que celle des bulletins de vote.
    Dans tout cela, nos évêques auront eu, et pour leur écrasante majorité – quand bien même ce ne serait que par leurs silences – ont toujours une responsabilité terriblement lourde…
    Un immense merci en tous cas à Monsieur l’abbé Vernoy – comme précédemment à Monsieur l’abbé Petrucci – tous deux décidément toujours, discrètement mais réellement sur la brêche!

  8. @ Censurépa Siouplai-Céplulapeine
    Ce genre de commentaire illogique relève plus de l’affirmation à fin de propagande législative que du raisonnement. Si on prend le programme de JM LP et non des citations tronquées style ADV, on peut en effet se dire qu’un catholique pouvait voter pour lui, comme pour P de V, puisque ce dernier ne voulait pas supprimer la loi Veil et que l’autre voulait tenter de le faire par un referendum. Et que si l’un, P de V, voulait à juste titre supprimer le Pacs, l’autre soutenait l’idée importante pour la liberté des familles catholiques, du chèque scolaire. Cela les plaçaient à égalité selon le critère du moindre mal, lequel, j’en conviens, n’est que partiellemnt suffisant (Evêques, parlez !).
    Est ce que donc voter P de V signifiait voter moins pour l’avortement que voter Le Pen ? Ou plus voter pour les Points Non Négociables, selon l’expression du Cardinal Ratzinger ?
    Curieusement vous ne vous posez pas la question : vous avez sans doute trop lu les cathos TSLP (Tout sauf Le Pen).

  9. Cher Michel Janva, vous dites qu’il ne faut pas collaborer à une agravation de la situation. Je suis tout à fait d’accord avec ça et justement je vais voter Sarkozy pour empêcher Royal de passer car je pense qu’elle est pire.
    D’autre part vous me dites qu’il faut participer à la vie politique autrement qu’en votant et c’est exactement ce que je fais : j’ai milité dans des associations, j’ai manifesté contre le pacs, et je ne rate jamais l’occasion de dire ce que je pense en ces matières, notamment depuis plus d’un an presque quotidiennement sur divers blogs …
    Votons au second tour ! bien à vous
    […A la situation présente et non hypothétique.
    Vous vous forceriez à choisir entre Besancenot et Buffet ? Il doit bien y en avoir un moins pire que l’autre…
    Les deux candidats étant tout aussi européistes l’un que l’autre, ils n’auront que très peu de pouvoir pour imposer leurs éventuelles volontés. Le reste c’est du cinéma : le Pacs que la gauche a voté, Sarkozy l’a élargi. Les manipulations sur les embryons, l’interdiction de l’école à plusieurs familles, ce sont des lois votées par la dite droite.
    Très peu pour moi. Je crois que l’objection de conscience est tout à fait légitime, sinon évidente. Que ce soit par l’abstention ou le vote blanc. MJ]

  10. Non seulement je pense que voter pour le moindre mal est un moralement licite, mais en plus je pense que c’est un devoir pour les hommes réellement soucieux du bien commun. Le tableau de bafweb montre clairement que sur certains points Royal c’est pire que Sarkozy.Pensez au enfant à naitre qui seront élever par des homosexuels si c’est Ségolène qui passe.On me prendra pas souvent à faire du Sarkozysme mais je le dis clairement IL FAUT VOTER SARKOZY LE 6 MAI!!!
    Ne soyons pas plus bête que nos ennemis qui ont voté Chirac massivement en 2002 …
    Ceux qui ont en arrière pensés qu’il sera plus facile de faire un bon score en 2012 si c’est Ségolène Royal qui passe, pratiquent la politique du pire.La théorie marxiste qu’il faut presser la fin du système en accélérant sa décadence… eh bien c’est nul et lamentable, et pas catholique pour un cachou…
    [Ce n’est pas la politique du pire, c’est l’objection de conscience face à 2 maux. MJ]

  11. Arrêtez M Janva , c’est avec des gens comme Pro-V que l’on va avoir de meilleures réductions avec la carte de famille nombreuse , une fois que l’entrisme aura marché…..
    Pour le reste , je devrais dire l’essentiel , regardons le carnage de la collaboration des “bons catholiques” avec les “pas trop mauvais libéraux , malgrè tout meilleurs que les socialistes , horresco referens”……mais ça peut toujours s’aggraver , il n’y a pas de souci….
    Alalala, toujours cet atavisme droitier qui rend aveugle du jour au lendemain une fois le premier tour fini !

  12. Justement, nous avons de la chance de ne pas avoir à choisir entre Buffet et Besancennot !
    Notre choix est plus facile. Il me semble exclu de voter pour Royal à cause de son ancrage trop à gauche. Reste Sarkozy, qui a ses défauts, mais je suis convaincu que ne pas voter est pire car cela propulse Royal en avant et on a le devoir de lui faire barrage, beaucoup plus qu’à Sarkozy. pensez à votre responsabilité si en raison des abstentions Royal est élue. Quant à Sarkozy je suis convaincu qu’on doit pouvoir, en tant que catholiques, se faire entendre de lui.

  13. La question du moindre mal ne se pose même pas ici :-) Nous avons le choix entre le loup et le chacal.
    Duquel préférez vous les crocs ?
    vince

  14. Salut à tous,
    Franchement, ça me fait mal au cœur de voter Sarko à cause de ses position pro culture de mort. Mais Ségolène c’est pire (ex: contraception gratuite pour les femmes de moins de 25 ans).
    Ensuite, un clerc qui donne une consigne de vote, c’est franchement troublant ! Est-ce qu’il donne aussi sa consigne de vote au confessionnal ? C’est pas sérieux. Le prêtre doit éclairer le choix, mais pas donner de directive électorale !
    Comme on le dit parfois : au premier tour on choisi, au second tour on élimine. Alors oui, je vais voter Sarko pour foutre dehors Royal.
    Avec Sarko, j’ai des chances de voir un Robien continuer son boulot à l’Éducation plutôt qu’un Jack Lang pour tout massacrer ! Pareil pour tout les porte-feuilles ministériels !!! (Pitié, pas le corrompue de RDDV !)
    Étienne.

  15. @pro-V
    Vous avez bien défilé contre des lois votées par la ”droite” autant que de ”gauche” : et n’ayant rien obtenu de la droite, vous allez la confirmer par votre bulletin de vote.
    Votre plaisir, c’est militer efficacement ou défiler ?
    Parce qu’avec N. Sarko à l’Elysée, vous n’avez pas fini de battre le pavé parisien,en défilant contre celui que vous aurez élu.
    Si vous aimez marcher sans but réel et voter sans espoir….

  16. Tableau biaisé ?
    Ce tableau laisse entendre qu’il n’y a pas de différence entre les candidats. Et pourtant :
    – Sarkozy dit soutenir le combat des femmes (avec Simone Veil). Royal propose la distribution de la pilule du lendemain dans les collèges et les lycées
    – sur l’euthanasie, il n’est pas souligné qu’il y a une différence fondamentale entre la position de Sarkozy et celle de Royal. Celle-ci veut changer la loi, celui-ci semble vouloir conserver celle qui existe actuellement.
    – sur la recherche sur les cellules souches embryonnaires : là encore, Royal s’engage à faire assouplir la législation, alors que Sarkozy est plus mesuré (prudence, ou hypocrisie, à chacun de se faire une opinion, mais les positions affichées ne sont pas équivalentes)
    – idem pour l’homosexualité : un pacte civil n’est pas un “mariage” homosexuel, et Sarkozy s’est déclaré clairement (dans le Figaro Magazine, de mémoire), contre l’adoption par les couples homosexuels – ce en quoi il se distingue de Ségolène Royal.
    Que Sarkozy semble glisser dans le même sens que Royal, c’est possible (quoique sur certains points je pense qu’il n’est pas certain qu’il le fasse). Mais qu’il ne glisse pas à la même vitesse, c’est non moins certain.
    Les enjeux éthiques étaient au coeur des débats de la présidentielle.
    La société y a été fortement sensibilisée. Il ne me semble pas impossible que le fait d’avoir un président relativement “modéré” (fût-ce pour de mauvaises raisons) sur ces questions n’aide pas à amorcer un retour similaire à celui que connaissent les Etats-Unis.
    Je me fais peut-être des illusions. Mais il est certain qu’une présidente qui fait du progressisme moral son cheval de bataille n’aidera pas le pays à prendre conscience de ses erreurs.
    Et là, il n’est pas question de jouer la politique du pire : pour certains, il en va de la vie et de la mort (euthanasie/avortement/recherche sur les cellules embryonnaires).
    Voter Sarkozy… et prier.

  17. pour ceux qui veulent faire jouer la clause de conscience en votant blanc , j’ai réalisé un bulletin qui a pour avantage de ne pas laisser notre vote anonyme
    http://www.jevotepourlavie.blogspot.com

  18. Assez d’accord avec Polemikon…
    mais l’expérience tendrai à prouver le contraire.
    Donc, je ne sais pas encore si je me déplacerait ou pas pour voter. J’aimerai tellement que nos évêques soulèvent un éventuel boycotage pour que mon non-vote est plus de poids !
    à suivre…

  19. @ polemikon
    Votre angélisme est merveilleux à lire : vous voterez Sarkozy et vous prierez.
    Moi, je préfère utiliser ma raison, écouter ce que rappelle l’Eglise (note Ratzinger), PRIER avant d’agir, puis agir en votant, votant pas ou m’abstenant.
    Dans la tradition catholique, les armées assistaient à la messe avant les batailles : après, les prières étaient pour les morts……
    Vous faits l’exact contraire.

  20. @ Pascal G. :
    J’ai simplement cherché à montrer, ce qui n’a pas été dit partout, que même sur les points “non négociables”, il a pu être nécessaire de faire des compromis au premier tour. C’est ce que j’ai fait, et je le referai au second tour, même si bien évidemment Sarkozy est beaucoup plus éloigné des positions de l’Eglise sur les enjeux éthiques que ne l’était JMLP. Bernard Antony semble d’ailleurs lui aussi réservé sur les exigences en matiere de défense de la culture de vie du programme de JMLP.

  21. Le problème est que, qu’on le veuille ou non, l’abstention n’est pas un non choix. Elle revient en réalité à mettre dans l’urne pour le candidat qu’on estime le pire.
    L’abbé Vernoy écrit “Voter engage à approuver une personne et, approximativement, ce qu’elle propose.”
    Cela n’est vrai que si on a le choix entre plusieurs propositions. Or on peut dire que sur que sur les points de l’avortement, euthanasie et homosexualité, on ait le choix (bien que même sur ce plan, Ségo paraisse pire). S’il y avait au deuxième tour un candidat qui s’oppose à ces maux, voter pour Sarkozy serait approximativement approuver ses positions sur ces thèmes. Mais dans notre cas, voter pour lui revient à l’approuver uniquement pour les points où il diffère de son adversaire. De plus si on admet que voter Sarkozy c’est l’approuver sur l’avortement, l’euthanasie et l’homosexualité, il faut admettre aussi que s’abstenir c’est approuver la position du vainqueur sur ces thèmes, vu que qui ne dit mot consent.
    Pour terminer, le cardinal Ratzinger était plus clair que l’abbé Vernoy à ce sujet :
    “7. Un catholique peut-il voter pour un candidat catholique favorable à l’avortement, sans s’exclure lui-même à son tour de la Communion eucharistique ?
    (N.B.) Un catholique serait coupable de coopération formelle avec le mal, et serait donc indigne de recevoir la sainte communion, s’il devait délibérément voter pour un candidat précisément en raison de la position permissive du candidat sur l’avortement et/ou l’euthanasie. Quant un catholique ne partage pas la position d’un candidat en faveur de l’avortement et/ou de l’euthanasie, mais vote pour ce candidat pour d’autres raisons, on considère cet acte comme une coopération matérielle éloignée, permise en vertu de raisons proportionnées.”

  22. pourquoi ne pas descendre dans la rue pour manifester contre la culture de mort ??
    en 2002, chirac est élu et vous n’avez rien fait, et vous n’allez pas attendre pour 2012 !

  23. @ le chercheur masqué
    @ CSP
    Les raisons proportionnées que vous évoquez seraient celles d’un moindre mal possible : mais il n’y a aucun moindre mal entre l’une et l’autre de ces candidats. Il y a dans un cas une affirmation claironnante et idéologisée du mal, et dans l’autre une acceptation annoncée et lâche de se conformer au même mal : les conséquences législatives seront les mêmes.
    Qui ne dit mot, pour refuser un acte peccamineux , ne consent nullement pour un autre acte simultané aussi peccamineux dans lequel il n’est pas impliqué, et qu’il ne peut empêcher. Toute vie morale serait alors impossible, ainsi que le salut.
    Votre fausse symétrie n’est pas logique.
    Et pour reprendre votre ”qui ne dit mot consent”, c’est plus qu’un consentement au mal que propose SARKO, c’est une coopération active : le jour où les catholiques du vote ”utile” renonceront à cette idée que tout ce qui est le mal vient de la gauche, et que les partis de droite ne font que subir le mal, et sont innocentés automatiquement de leurs actes néfastes, alors ces catholiques recommenceront à acquérir une autonomie vis à vis de la vie électorale.
    CSP a raison sur un point : celui des compromis du 1er tour, puisque ni P de V ni LP ne proposaient la fin immédiate de la loi Veil, mais la volonté d’en limiter progressivement l’application.
    Mais chez SARKO, cette volonté du moindre mal n’existe nullement, elle est même étrangère à sa pensée, et lui est impossible : au moins l’un de ses futurs premiers ministres pressentis est membre du Grand Orient, l’obédience de l’avortement et de l’euthanasie. L’autre est membre du parti radical, le plus maçonnisé de tous.
    Ne rêvez pas Chercheur masqué et CSP, Sarko est totalement prisonnier des lobbys de la mort ”humaniste”.

  24. Je suis ébahi de voir sur le site du salon beige, qui a pourtant clairement exposé l’enseignement de l’église sur la responsabilité des catholiques en matière politique – particulièrement ces dernières semaines – autant d’électeurs cèder à la panique des lendemains de déroute électorale et, gagnés par la peur tétanisante du grand méchant loup de gauche, prêts à se jeter dans les griffes du renard de la droite-qui-pense-à-gauche. Le vote blanc accompagné d’une lettre de motivation aux candidats est la seule application du devoir d’objection de conscience prévu pour un cas tel que le nôtre. Il faut être victime d’un optimisme impressionnant pour penser raisonnablement que Sarkozy n’agravera pas la situation sur les points fondamentaux. Je dis : “pour penser raisonnablement” car bien sûr je n’exclue pas le travail de la grâce ni la possibilité de miracle. Mais si miracle il y a il pourrait toucher n’importe quel candidat, et alors autant tirer aux dés le candidat pour qui voter dés le 1er tour : ce n’est bien sûr pas raisonnable. Il ne nous appartient pas de faire des spéculations sur les miracles, mais d’utiliser notre raison pour, devant Dieu et notre conscience, faire le meilleur choix. Celui du bien le meilleur, même petit s’il n’y en a pas d’autre possible. Je ne vois aucun bien, même petit, chez nos deux compétiteurs, sur les points fondamentaux.
    Comment voulez-vous qu’un homme politique ait sérieusement envie de gagner un jour une élection qui se joue dans un mouchoir de poche s’il découvre que de toute façon il lui suffit d’être simplement moins pire que son adversaire, ou même simplement d’être “de droite” (il parait que ça suffit à certains !) pour rallier la majorité des votes des catholiques ?
    Je suis abasourdi…

  25. Je ne suis pas du tout d’accord avec vous, Pascal G : ce n’est pas en s’abstenant que les catholiques auront une autonomie comme vous dites mais en commençant par voter contre le moindre mal (représenté ici par Sarkozy) et ensuite en se faisant entendre de lui d’une manière ou d’une autre. Certes le mal peut comme vous le dites venir aussi de la droite mais aujourd’hui le mal venant de la gauche est pire.
    les cathos n’ont rien à gagner à se couper de la vie politique en refusant de voter, mais tout à perdre.
    “L’absence de choix n’est pas possible sous peine de se retrancher de la réalité vécue, quitte à profiter ensuite de l’engagement des autres, ce qui n’est pas très responsable et donc pas très moral” (TH. Rey-Mermet)

  26. Au sujet du tableau en lien : il est malheureusement biaisé comme l’indique clairement Polémikon. en effet, il passe sous silence les idées inquiétantes de Royal au sujet de l’éducation (scolarité obligatoire à 3 ans) et sous entend que Sarkozy est pro-euthanasie,alors qu’il a clairement modifié sa position depuis février dernier par l’intermédiaire de ses portes-parole, il est maintenant seulement favorable aux soins palliatifs. C’est faire un procès d’intention que d’accuser Sarkozy de promouvoir l’euthanasie.
    Enfin, le tableau ignore les proposition de la droite en faveur des familles : allocations familiales dès le premier enfant, droits sociaux et droits à la retraite pour ceux qui se consacrent à l’éducation de leurs enfants, suppression des droits de succession et donation à l’exception des plus riches.
    Cela n’efface absolument pas le ”CUC”, bien sûr, mais permet de réequilibrer un peu la balance.
    Ainsi, le choix qui nous est offert reste clair, très loin du cas limite ”Besancenot-Buffet” que vous citiez. Le vote pro-vie, c’était au premier tour, l’action des catholiques engagés continue mais risque de subir on coup d’arrêt si Royal est élue.
    A ce sujet, faisons un petit tour d’horizon des possibilités qui nous sont offertes en cas d’élection de chacun des candidats:
    Le blog ” catholique de l’ump” nous cite des propos inquiétants de François Hollande sur l’importance des religions, reléguées pour lui au second plan. En revanche, Sarkozy reconnait le rôle primordial des religions. Cette distinction est de taille et porteuse d’un (faible) espoir pour la suite des événements.
    Envisageons maintenant l’élection de Ségolène Royal: lorsque vous enfants de 3 ans seront emmenés de force à l’école du coin, lorsqu’il côtoieront d’autres enfants, déséquilibrés, perturbés depuis leur adoption par leurs deux papas ou pire -nés par PMA d’une de leurs deux mamans, lorsqu’enfin vos parents seront éliminés discrètement à l’hopital, en toute légalité, par leurs médecins…
    la liste est longue encore et pardonnez moi pour cette diatribe un peu violente, mais j’en ai presque fini : à ce moment vous regretterez de n’avoir pas fait barrage à Royal, vous le regretterez parce que, après de nombreuses régulations de masse annoncées dès aujourd’hui par Royal ( qui parle de régulation au ” cas par cas”, mais sur des critères tellement larges qu’ils incluent presque tous les clandestins), l’immigration, l’invasion librement consentie de la France aura commencée à cause de l’appel d’air formidable des régularisations.
    Tout cela en 5 ans… c’est un peu beaucoup en effet, mais pour l’éviter nous ne pouvons que voter Sarkozy, quelle qu’ait été notre vote au premier tour, quelle que soit l’exegèse habile que nous faisons de textes de notre pauvre pape qui, dans la situation actuelle, reconnaitrait en conscience qu’il n’y a qu’un seul choix possible.
    Oui mais, la note Ratzinger… allez vous me répondre…
    En effet il y a cette note, mais il y a aussi d’autres textes qui semblent indiquer la possibilité d’un vote de barrage. (cf encore le blog des catholiques de l’ump, mais aussi l’article de François Lacoste de Lareymondie paru il y a un certain temps sur Liberté politique qui, au dela de son interprétation contestable, reprend un certain nombre de textes interessants).
    Nous voyons donc que chaque ”camp” a ses propres textes qui vont dans son sens. Ainsi le cardinal Ratzinger déclarait en 2004 ”Quand un catholique ne partage pas la position d’un candidat en faveur de l’avortement et/ou de l’euthanasie, mais vote pour ce candidat pour d’autres raisons, on considère cet acte comme une coopération matérielle éloignée, permise en vertu de raisons proportionnées”.
    Finalement, que penser de ces deux approches? Chacune peut, il me semble, justifier sa vision des choses du point de vue de la foie. En revanche, l’idée de voter blanc en refusant de se ”salir” les mains, d’être responsable de l’élection de Sarkozy, cette idée est lache et risque d’être la cause de 5 nouvelles années socialistes.
    Je me permets encore de rappeler que l’élection de Mitterand en 81 aurait peut être été évitée si certains n’avaient pas voulu-à juste titre- ”punir” Giscard de l’IVG. Espérons que ce sceario ne se renouvelle pas…
    En tout cas il serait intéressant d’élaborer un tableau comparatif vraiment objectif qui tienne compte d’un plus grand nombre de critère: l’électeur qui souhaite voter blanc saurait ainsi à quoi il s’expose…
    [Le problème n’est pas là : en vous ralliant sans contrepartie, vous refusez de donner une visibilité au vote pro-vie. L’éducation à 3 ans ? C’est l’UMP qui vient presque d’interdire l’école à la maison. Les deux partis sont européistes et appliqueront les décisions de Bruxelles, dont les directives représentent 80% des lois françaises. N’espérez pas vous satisfaire du reste. MJ]

  27. La note du cardianl Ratzinger me parait claire : “le vote est permis en vertu de raisons proportionnées”, et je ne comprends pas l’hésitation suicidaire de certains.
    Je suis tout à fait d’accord avec F Lacoste de Laraymondie : il FAUT voter. Nous agirons ensuite.

  28. La question du moindre mal se pose absolument en l’espèce. Voter blanc c’est renoncer à protéger la moindre de ses idées. Pour que ne serait-ce qu’une seule de celles-ci soit sauvée, il faut faire barrage à S. Royal le 6 mai puisqu’elle veut dès l’été légaliser le mariage et l’adoption homosexuel.
    N. Sarkozy a des positions ambigues, il ne fait pas toujours ce qu’il dit mais il évoque l’héritage chrétien de la France, il récuse le relativisme et l’esprit de mai 68.
    Alors il FAUT choisir, soit on laisse la France s’enfoncer dans l’esprit du socialisme, soit on accepte d’être déçu mais en faisant prévaloir un socle d’idées incontestablement plus sain.
    N’abandonnons pas ce choix à ceux qui ne partagent pas nos valeurs, ce serait encore leur laisser une victoire.

Publier une réponse

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services