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France : Politique en France

Nicolas Sarkozy et la politique familiale

Suite aux récentes déclarations en faveur de la famille, l'hebdomadaire Famille chrétienne interroge Jacques Bichot :

"Ces déclarations sont-elles en accord avec la politique familiale menée depuis 5 ans ?

BOn ne peut qu’être d’accord avec son discours : la famille est en effet, par excellence, le lieu où l’on transmet les valeurs. Mais quant à être en accord avec la politique de la majorité… Le gouvernement a gelé les prestations familiales, ou plus précisément le mécanisme d’indexation de ces prestations. Les allocations familiales, la prestation d’accueil du jeune enfant (Paje), l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH), l’allocation de rentrée scolaire (ARS), pour ne parler que d’elles, ne suivent plus le coût de la vie.

Le problème, c’est qu’il manque, dans la majorité actuelle, une réflexion d’ensemble sur une réforme d’envergure qu’il conviendrait de faire. Le projet de TVA sociale de Nicolas Sarkozy, s’il était adopté, aboutirait à une baisse des cotisations familiales, mais à une plus forte taxation des produits à la consommation. C’est le résultat d’un lobbying efficace du patronat français. Qu’est-ce qui est en cause ? La compétitivité des entreprises, qu’il s’agit de favoriser en allégeant le coût des salaires pour les entreprises. Il y a deux manières de procéder : celle des Allemands qui, après négociation avec les représentants des travailleurs, ont décidé de modérer leurs salaires ; et celle des entreprises françaises qui préfèrent jouer sur les charges patronales : elles ont obtenu que l’État impose des sacrifices aux familles, plutôt que de négocier une modération salariale… […]

Quel est l’impact de l’état de la famille sur la santé de l’économie ?

Il est très important, et l’on n’en tient pas assez compte. On peut prendre un exemple très simple : celui des cours, à l’école, qui durent 55 minutes. Bien souvent, le temps effectif de travail n’est que de trente minutes, à cause du brouhaha qui règne le reste de l’heure. C’est le prix du manque de respect de l’autorité, qui n’est plus qu’imparfaitement transmis par les familles et par l’école. On le voit aussi dans la part de plus en plus importante prise par les mineurs dans les chiffres de la délinquance. La famille est donc bien le lieu où se transmettent les valeurs. Quand les valeurs ne se transmettent plus, nous en payons le prix.

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2 commentaires

  1. …et c’est ce type, qui laisse une ardoise de 500 milliards d’euros à rembourser par nos enfants, qui s’accroche aux branches de l’Elysée ?
    Dehors! Foutons-le dehors !

  2. Priorité aux trucages.
    Le directeur de l’agence de com’ “Vessies et lanternes” vient de le déclarer : « La réalité n’a aucune importance, il n’y a que la perception qui compte ».

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