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L'Eglise : Foi

Neuvaine pour la conversion de George Soros – Jour 4

Neuvaine pour la conversion de George Soros – Jour 4

Rappel de la volonté de Dieu

«Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi. Eh bien ! moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent, afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est aux cieux, car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, il fait tomber la pluie sur les justes et sur les injustes. En effet, si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les publicains eux-mêmes n’en font-ils pas autant ? Et si vous ne saluez que vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les païens eux-mêmes n’en font-ils pas autant ? Vous donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait. »
– Evangile selon saint Matthieu 5, 43-48

Mettons-nous en présence de notre Père du Ciel.

Notre Père


Acte 1 : le mal triomphant

Si une des conversions de juif fit grand bruit, ce fut celle d’Alphonse Ratisbonne. Dernier fils d’une riche famille de neuf enfants, il éprouvait une solide haine du catholicisme, et cherchait avant tout à défendre ses frères juifs dans le besoin.

Tout jeune que j’étais, cette conduite de mon frère me révolta, et je pris en haine son habit et son caractère. Élevé au milieu de
jeunes chrétiens, indifférents comme moi, je n’avais éprouvé jusqu’alors ni sympathie ni antipathie pour le christianisme ;
mais la conversion de mon frère, que je regardais comme une inexplicable folie, me fit croire au fanatisme des catholiques, et
j’en eus horreur […] son habit me repous­sait, sa présence m’offusquait ; sa parole grave et sérieuse excitait ma colère.

Un enfant était à l’agonie, mon frère Théodore ne craignit point de demander ouvertement aux parents la per­mission de le baptiser, et peut-être allait-il le faire, quand j’eus connaissance de sa démarche. Je regar­dais ce procédé comme une indigne lâcheté ;
j’écrivis au prêtre de s’adresser à des hommes et non à des enfants, et j’accompagnai ces paroles de tant d’invectives et de menaces,
qu’aujourd’hui encore je m’éton­ne que mon frère ne m’ait pas répondu un seul mot. Il continua ses relations avec le reste de la
famille ; quant à moi, je ne voulus plus le voir, je nourrissais une haine amère contre les prêtres, les églises, les couvents, et
surtout contre les Jésuites, dont le nom seul provoquait ma fureur. […]

Je n’aimais que les plaisirs : les affaires m’impatientaient, l’air des bureaux m’étouffait ; je pensais qu’on était au monde pour en
jouir ; et, bien qu’une certaine pudeur naturelle m’éloignât des plaisirs et des sociétés ignobles, je ne rêvais cependant que fêtes
et jouissances, et je m’y livrais avec passion. […]

Quoi ! Est-ce donc là cette charité de Rome qu’on proclame si haut ! Je frissonnais d’horreur […]. Jamais de ma vie je n’avais été plus
aigri contre le christianisme que depuis la vue du Ghetto. Je ne tarissais point en moqueries et en blasphèmes
.

L
e converti de la médaille miraculeuse (récit par lui-même) (lien)

Invoquons la Vierge Marie avec confiance, même dans les situations les plus désespérées.

Récitation d’une dizaine de chapelet (ou 3 Je vous salue Marie)


Acte 2 : l’intercession pour nos adversaires

De nombreux hasards menèrent Ratisbonne à Rome ; mais M. de Bussière, le frère d’une de ses connaissances, entreprend par tous les moyens de lui faire goûter la foi catholique. Il charge de surcroît un vieil ami de prier avec lui – ami dont le décès soudain mènera à la folle conversion d’Alphonse Ratisbonne :

M. de Bussierre amenait si naïvement les questions religieuses, il insistait avec tant d’ardeur, que je me disais: “Si quelque chose
peut éloigner un homme de la religion, c’est l’insistance qu’on met à le convertir.” […]

[Récit de M. de Bussières :] Enfin, relevant vers moi son visage baigné de larmes, [Ratisbonne] joint les mains et me dit: “Oh! que
ce monsieur a prié pour moi!” Il s’agissait du défunt, à qui j’avais confié trois jours auparavant l’intention qui me tenait à
cœur; il m’avait répondu: “S’il dit le Memorare, vous le tenez, et bien d’autres avec lui”. […]

Mes premiers mots furent des paroles de reconnais­sance pour M. de Laferronays (le défunt) et pour l’Archiconfrérie de Notre-Dame-des-Victoires. Je savais d’une manière certaine que M. de Laferronays avait prié pour moi ; mais je ne saurais dire comment je
l’ai su, pas plus que je ne pourrais rendre compte des vérités dont j’avais acquis la foi et la connaissance.

L
e converti de la médaille miraculeuse (lien)

Récitons le Souvenez-vous, en mémoire de la magnifique conversion d’Alphonse Ratisbonne :

Prière de saint Bernard :

Souvenez-vous,
ô très miséricordieuse Vierge Marie, qu’on n’a jamais entendu dire
qu’aucun de ceux qui ont eu recours à votre protection, imploré votre
assistance, réclamé vos suffrages, ait été abandonné.

Animé d’une pareille confiance, ô Vierge des vierges, ô ma Mère, je
viens à vous et, gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne
à vos pieds.

O Mère du Verbe incarné, ne méprisez pas mes prières, mais écoutez-les
favorablement et daignez les exaucer. Amen.


Acte 3 : le Bien triomphant

Ces insistantes suppliques de Théodore de Bussières, de M. de Lafeyronnais, et la confrérie Notre-Dame des Victoires où son frère prêtre priait pour sa famille entière
eurent raison des Cœurs de Jésus et de Marie. La beauté de ce récit, tenu pour vrai par l’Eglise, est édifiante :

J’essayai plusieurs fois de lever les yeux vers la Sainte Vierge […]. Je fixai mes yeux sur ses mains, et je vis en elles l’expression du pardon et de la miséricorde. En sa présence, bien qu’Elle ne m’ait dit aucune parole, j’ai compris l’horreur de l’état dans lequel je me trouvais, la difformité du péché, la beauté de l’Église catholique: en un mot, le bandeau tomba de mes yeux… Pénétré d’un sentiment de gratitude envers la Sainte Vierge Marie, je pensais à mon frère avec une inexprimable joie; j’éprouvais une vive compassion à l’égard de ma famille, plongée dans les ténèbres du judaïsme, et pour les hérétiques et les pécheurs.

Comment serait-il possible d’en parler ? Oh ! non, la parole humaine ne doit point essayer d’exprimer ce qui est inexprimable; toute
description, quelque sublime qu’elle puisse être, ne serait qu’une profanation de l’ineffable vérité. J’étais là, prosterné, baigné dans
mes larmes, le cœur hors de moi-même, quand M. de Bussières me rappela à la vie. […]

Le monde n’était plus rien pour moi : les préventions contre le christianisme n’existaient plus; les préjugés de mon enfance n’avaient
plus la moindre trace; l’amour de mon Dieu avait tellement pris la place de tout autre amour, que ma fiancée elle-même m’apparaissait sous un nouveau point de vue. Je l’aimais comme on aimerait un objet que Dieu tient entre ses mains comme un don précieux qui fait aimer encore davantage le donateur. […]

Cette liberté, je la consacre à Dieu, et je la lui offre dès à présent, avec ma vie entière, pour servir l’église et mes frères, sous la protection de Marie !

Lettre à l’abbé Desgenettes (lien)


Louange et supplication

Gloire au Père.

Devant tant de bonté de Notre Seigneur, nous ne pouvons que vouloir Le prier et Le supplier d’exercer une nouvelle fois Sa grande miséricorde dans le cas qui nous concerne. Et plutôt que juger, sachons nous reconnaître nous aussi pêcheurs, et être heureux d’avoir reçu l’insigne et gratuite grâce de goûter à la Foi catholique.

Prière à saint Joseph pour la conversion de George Soros :

Ô
glorieux patriarche, saint Joseph, qui méritez d’être appelé « juste »
par le Saint Esprit, je vous confie l’âme de George Soros, que Jésus a
racheté au prix de Son précieux sang.

Vous savez combien est déplorable et misérable la vie de ceux qui ont
banni le Sauveur aimant de leur cœur et combien ils sont exposés au
danger de perdre leur âme éternellement.

Ne permettez pas, je vous implore, qu’un être si influent et tant
égaré continue à marcher sur un autre chemin que celui de Votre très
sainte volonté. Préservez-le du danger qui le menace et guidez ses
actes pour son bien et le nôtre à tous. Touchez le cœur de cet enfant
prodigue et ramenez-le entre les bras aimants du Père.

Ne l’abandonnez pas, je vous en supplie, jusqu’à ce que vous lui
ouvriez les portes du Ciel, où il vous louera et bénira votre Fils
pour l’éternité, grâce à votre puissante intercession. Amen.

 

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