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L'Eglise : Vie de l'Eglise

Ne pas perdre de vue l’unique nécessaire

Ne pas perdre de vue l’unique nécessaire

Dans l’éditorial de la revue Tu Es Petrus (revue de formation de la Fraternité Saint-Pierre) de cet été, l’abbé Quentin Sauvonnet évoque les 3 axes de réflexions à avoir dans cette période de crise suite à la publication il y a quelques mois du Motu Proprio Traditionis Custodes.

II y a un an sortait le motu proprio Traditionis Custodes. S’ouvrait alors une nouvelle page dans les heurs et les malheurs du rite tridentin depuis 1969. L’actualité religieuse en France n’est guère réjouissante depuis. Il semble que des énergies, que l’on croyait disparues depuis longtemps, aient retrouvé un regain de vigueur pour éradiquer du paysage ecclésial ce rite vénérable. Une véritable sidération devant un tel phénomène ne manque pas de saisir le bon peuple chrétien, quand ce n’est pas la colère qui prend le pas. Quelle attitude adopter en cette période de crise ?

Il nous semble que trois axes méritent notre attention.

  • Le premier consiste à se réapproprier notre histoire et à comprendre comment on a pu en arriver à ce que l’eucharistie, pourtant sacrement de l’unité, devienne ainsi source de division. La situation que nous vivons est, à bien des égards, semblable à celle des années 70. Les réformes et décisions romaines suscitent une incompréhension et, étonnamment, un attachement renouvelé à des pratiques qu’on nous présente comme surannées. Dans cette situation, comme dans beaucoup d’autres, l’histoire est source d’enseignements et de sagesse.
  • Le deuxième consiste à étudier les raisons de notre attachement à cette liturgie vénérable. Des personnalités ecclésiastiques, depuis plusieurs mois, sur les ondes comme dans la presse, nous expliquent, avec un air inquiet, qu’il y a aujourd’hui des mesures à prendre devant les enjeux que suscite la célébration de la messe de Saint-Pie V. On avance l’obéissance. On avance le danger pour l’unité. On avance la perte du sens ecclésial. Certains propos sont de nature à engendrer le trouble dans les esprits des fidèles. Cette crise doit être pour nous l’occasion de redécouvrir – ou pour certains de découvrir – les raisons de cet attachement. Ces raisons ne sont pas motivées par des motifs sentimentaux ou politiques. Encore faut-il prendre le temps de les bien étudier.
  • Un troisième axe consiste à ne pas perdre sa paix intérieure et à ne pas laisser se flétrir la vie de prière, au motif que tout va mal. li est absolument indispensable, dans la perspective de la gloire à rendre à Dieu, de ne pas perdre de vue l’unique nécessaire qu’est le Seigneur. C’est peut-être même parce que « ces jours sont mauvais» qu’il faut redoubler d’ardeur dans la pratique du saint abandon et de la vie d’oraison.

C’est pour faciliter la mise en œuvre de ces trois axes que nous vous proposons, dans ce numéro de Tu es Petrus, des articles particulièrement adaptés au temps présent.

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