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Institutions internationales

Nagoya : l’homme oublié de la biodiversité

La 10ème Conférence des parties de la Convention sur la Diversité Biologique (CDB) a débouché sur un accord global sur le protocole d'Accès et de Partage des Avantages (APA), devant permettre de rendre plus équitable l'exploitation de ressources issues de la flore, de la faune ou de micro-organismes. Les parties prenantes sont aussi tombées d'accord sur un plan de mobilisation des ressources, c'est-à-dire sur les financements. Enfin, un plan stratégique 2011-2020 a été adopté. Ce plan contient 20 objectifs stratégiques qui doivent permettre de mettre fin à la perte de biodiversité et qui constituent la première étape vers la vision fixée pour 2050 d'une société vivant en harmonie avec la nature. Ce plan devient la feuille de route – non contraignante – des pays signataires.

Laissez-les-vivre communique :

"Ce 30 octobre 2010, un accord sur la préservation de la biodiversité, en vue d’enrayer la disparition des espèces végétales et animales par 193 pays membres de la Convention sur la diversité biologique a été signé à Nagoya (Japon). L’accord prévoit vingt objectifs de protection de la nature ainsi qu’un protocole de partage des bénéfices de l’industrie pharmaceutique et cosmétique (Access and Benefits Sharing). […] Assurément, il s’agit d’un pas de plus vers la gouvernance mondiale, en direction de la croissance zéro, chère aux protagonistes du club de Rome. Selon l’UICN (Union internationale pour la conservation de la Nature) un mammifère sur cinq est menacé d’ extinction. Et l’homme, bien entendu, n’est pas une espèce protégée mais, selon la plupart des écologistes, une espèce nuisible qui s’est propagée de manière exagérée au détriment des autres."

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2 commentaires

  1. Quelques citations illustrant cette religiosité écolâtrique haineuse de l’homme:
    Edward O.WILSON (1929-. Pr. Biol. évolutionnaire / Harvard, inventeur de la “Sociobiologie”. Darwinien, rationaliste, antireligieux.)
    – « Si toute l’humanité venait à disparaître, le monde régénèrerait pour revenir au bel état d’équilibre qui existait il y a dix mille ans [avant l’invention de l’agriculture et de l’élevage !]. Par contre, si les insectes venaient à disparaitre, l’environnement sombrerait dans le chaos. » (Cité in Rosemarie Jarski : “Words from the wise”, Skyhorse Publ., NY. 2007)
    Chris De ROSE (1971-. Acteur hollywoodien, Journaliste, aventurier, Activiste zoolâtre, Dir./ Assoc. : “Last Chance for Animals “.)
    – Répondant à l’objection que l’arrêt de l’expérimentation animale enrayera les progrès de la pharmacie : « un seul rat mort, même pour trouver un remède à toutes les maladies [humaines] ne serait pas plus admissible. »
    Freeman WICKLUND (Activiste zoolâtre Dir./ “Compassionate Action for Animals”, pro “Animal Lib. Front ” [terroriste pour le FBI].)
    – « Si nous voulons seulement espérer pouvoir créer un monde juste et équitable pour les animaux, il faut d’abord que la population humaine diminue de façon drastique. […] Chaque nouvelle vie humaine qui vient au monde, est une voix pour la cause des hommes, et un vœu de mort à l’égard des animaux. Partout où humains et animaux interagissent, il coule une rivière de sang animal. Plus il y a d’humains plus il y aura de sang. » (No Compromise, 9.1996)
    Michael W. FOX (Vétérinaire, Vice Président / “Humane Society of the US “, vouée à la zoo- écolâtrie en dépit de son appellation.)
    – « La vie d’une fourmi et celle de mon enfant devraient être gratifiées d’un même respect. » ( Assoc. Press, 1.1989)
    Thomas REGAN (Pr. Philosophie morale / Univ. Carol. du Nord. Zoolâtre, auteur de : “The Case for Animals Rights”, 2de Ed. 2004.)
    – Question : “Si vous étiez sur un radeau avec un bébé et un chien et que le radeau devait chavirer, lequel sauveriez-vous? ” :
    « Si l’enfant était handicapé intellectuellement et le chien intelligent, je sauverais le chien. » ( Nouvel Obs. 23.12.2004)
    – « C’est mal de traiter les humains les plus faibles, spécialement ceux qui ont un déficit mental, comme des “outils”…. En conséquence, il ne peut être légitime de traiter les autres animaux comme des “outils”, des “modèles expérimentaux” etc., si leur psychologie est aussi riche (ou plus riche) que ces humains [déficients mentaux]. » [humains déficients = équivalents des animaux !]
    Comme le précise fort justement un opposant de ces extrémistes zoolâtres :
    Alex EPSTEIN (Études de philo, Journaliste néo-conservateur. Membre du “Ayn Rand Institute “, Irvine, California. Anti-zoolâtre)
    – « Les avocats des droits des animaux placent la vie de ceux-ci au-dessus de l’existence humaine. »
    – « Ce mouvement est en fait celui de la haine de l’homme, une attitude inhérente à la notion même de “Droits” des animaux. »
    – « Des millions d’humains mourront inutilement si les tests médicamenteux sur les animaux sont arrêtés. Les activistes des droits des animaux le savent mais cela les laisse indifférents. » [Cf. ante De Rose]
    – « Ces activistes qui essaient de détruire l’activité d’évaluation des médicaments – essentielle pour sauver des vies humaines – révèlent leur véritable objectif idéologique : exterminer des humains. » (The Conference for Human Extermination, 28.6. 2001)
    Notons la relative ancienneté de cette tendance qui commença sous des allures “hygiénistes” de limitation des naissances :
    Margaret SANGER (1879-1966. Militante féministe anarchisante, libertine, anti-chrétienne et surtout anti- catholique. Repris le slogan “Ni Dieu ni maître”. Inventa le ~ ” planning familial”. Incita la richissime [Katharine McCormick] à financer les travaux de G. Pincus qui aboutirent à “la pilule” contraceptive. Favorable à l’eugénisme coercitif, elle fit même des conférences dans des réunions du Klu Klux Klan ! Cette “progressiste” finit par adhérer à la secte spirito-ésotérique de la “grande prêtresse” Hélène Blavatsky !)
    – Elle recommandait dès les années 20 : « la suppression de l’ivraie humaine […] la cessation de la charité qui prolonge inutilement la vie des inadaptés » ainsi que : « la stérilisation des races [prétendument] inférieures » ! (in : The Pivot of civilization, 1922)
    – « L’acte le plus charitable qu’une famille nombreuse puisse faire en faveur de l’un de ses membres en bas âge, c’est de le tuer. » (1920)
    – Précisons au passage l’anticatholicisme de cette préfiguratrice de la culture de mort : – « Le contrôle des naissances est la cause que l’extrême gauche radicale américaine doit soutenir parce qu’il est de nature à miner l’autorité de l’Église. Je vois dans l’avenir le jour où l’Humanité sera enfin débarrassée de la tyrannie du christianisme et du capitalisme. »
    Claude LEVI-STRAUSS (1908-. Anthropologue structuraliste matérialiste, héritier de l’idéalisme de Rousseau. Académicien.)
    – « Un humanisme bien ordonné ne commence pas par soi-même, mais place le monde avant la vie, la vie avant l’homme, le respect des autres êtres avant l’amour-propre. »
    James LOVELOCK (1919- . Spécialiste/pollution atmosph. Co-inventeur du concept de “Gaïa” “être vivant”. Soutenu par E. O. Wilson [qui bien qu’athée lui conseilla de nantir Gaïa de religiosité, pour la “sacraliser”] et par le New-Age ! )
    – « La Terre est un seul organisme vivant […] dont la présence de bientôt 9 ou 10 milliards d’hommes menace gravement l’existence. »
    Boutros BOUTROS-GHALI (Secrétaire général de l’ONU, .)
    – « Après avoir aimé son prochain comme le lui demandait l’Evangile, l’homme d’après Rio doit aussi aimer le monde, y compris les fleurs, les oiseaux, les arbres. Au-delà et au-dessus du contrat moral avec Dieu, au-delà et au-dessus du contrat social conclu avec les hommes, il faut maintenant conclure un contrat éthique et politique avec […] cette Terre même à qui nous devons notre existence. » Conférence de Rio, 1992)
    – « Partout dans le monde, la nature était la demeure des divinités. Celles-ci ont conféré à la forêt, au désert, à la montagne, une personnalité qui imposait adoration et respect. La Terre avait une âme. La retrouver, la ressusciter, telle est l’essence de Rio. »
    C’est le même esprit que l’on retrouve dans le rapport du sommet mondial pour le développement social organisé à Copenhague par l’ONU :
    – « La dichotomie radicale entre la matière et l’esprit, le corps et l’âme, le sacré et le profane, l’homme et la nature, ou le créateur et la création, doit être transcendée pour permettre aux valeurs telles que la sacralité de la terre, la continuité de l’être (…) de recevoir toute l’importance qu’elles méritent en philosophie et en théologie. » (1995)
    Susan GEORGE (Politologue, Pdte. du C. d’Adm. du Transnational Institute. Militante altermondialiste pro J. Bové et écologiste.)
    – envisage la nécessité la réduction de la population mondiale de deux milliards d’habitants : « sans qu’on puisse en attribuer les causes à une organisation spécifique » [discrétion oblige ! ]
    – « Une population totale de la planète, plus réduite, est le seul moyen de garantir le bonheur et le bien-être de la grande majorité des gens. Choix qui peut paraître dur, mais qui est dicté à la fois par la raison et la compassion. »
    – « L’épanouissement de la vie non humaine exige que se produise une telle diminution » (“Rapport Lugano”, 2000)
    Merton LAMBERT (Ex porte parole de la Fondation Rockefeller qui milite ardemment pour le “birth-control”.)
    – « Le monde à un cancer et ce cancer c’est l’homme. »
    L’humble abaissement de l’homme devant la nature, devant l’animal, confine à l’automutilation, voire au suicide :
    Ce paradoxe final du scientisme ex-prométhéen est dénoncé avec humour par :
    Didier NORDON (1946-. M. de Conf. Math / Univ. Bordeaux. Chroniqueur à “Pour la Science”.)
    – « A la limite, le seul écologiste irréprochable est celui qui met tout en œuvre pour mourir sans laisser la moindre trace de son passage sur Terre. » (Des cailloux dans les choses sûres, 1997)
    Mais il est clairement assumé par certains auteurs, parfois avec une violence explicite :
    Philip d’ÉDIMBOURG, Prince consort d’Angleterre (1921-. Pdt. du célèbre World Wide Fund for Nature [WWF, logo panda] .)
    – «Si j’étais réincarné, j’aimerais l’être sous la forme d’un virus mortel afin de contribuer à résoudre le problème de la surpopulation. » (Deutsche Press Agentur, 1988)
    Bertrand RUSSELL (1872-1970. Mathématicien, Philosophe, Nobel, matérialiste, antichrétien, libertin, pacifiste philo communiste.)
    – « Si une nouvelle peste noire pouvait se répandre sur la planète une fois par génération, les survivants seraient à même de procréer librement. Cela peut paraître assez déplaisant, mais, après tout, les gens réellement intelligents sont indifférents à la souffrance. Surtout celle d’autrui. »
    Dave FOREMAN (1947-. Co-fondateur /”Earth First”, à cheval sur la Deep Ecology, la zoolâtrie, l’anarchisme. Son livre : “Ecodefense: A Field Guide to Monkeywrenching” [guide de campagne de la clé à molette] est un manuel de sabotage économique.)
    – « La race humaine peut bien disparaître, et pour ma part, je ne verserai pas une larme. »
    – « Notre vision des choses est une perspective écologique qui voit la Terre comme une communauté, et qui reconnaît que des adversaires comme la “maladie” (par ex. la malaria), et les “nuisibles” (par ex. les moustiques) ne sont pas les manifestations d’un mal qui devrait être vaincu, mais plutôt comme les composantes vitales et nécessaires d’une biosphère complexe et exubérante. »
    – « Nous les humains sommes devenus une maladie [pour l’environnement] : le “human-pox”. » (Confessions of an Eco- Warrior, 1991)
    Paul WATSON (1950-. Pr. d’Écologie/ Univ Pasadena. Zoolâtre et antinucléaire. Membre Fondateur de Greenpeace.)
    – « J’ai l’impression qu’au lieu d’aller dehors tirer sur les oiseaux, je vais aller abattre les gamins qui tirent sur les oiseaux. »
    Michel TARRIER (Écologue / Univ. Rabat. Écolâtre anti-monothéiste. Auteur : Faire des enfants tue : Éloge de la dénatalité, 2007)
    – «… il est incontournable de dépeupler la planète, non seulement parce que l’animal humain occupe indûment les niches écologiques des autres espèces, mais parce qu’il y va de notre propre avenir. »
    – « Pour un ami de la Terre, toute abstinence à la procréation humaine, toute pénurie des naissances sont reçues comme de bonnes nouvelles. » (Site : “notre-planete. Info”, 22.10.2008)
    Yves PACCALET (1945-. Normalien, Pdt. Green Cross France, journaliste et écologiste, collaborateur de Cousteau, essayiste, philosophe.)
    – « Je veux déshabiller le roi [de la création], mettre à nu ce primate insignifiant et vaniteux qui se prend pour le prince de l’univers. […] Je crains, surtout, de devoir le ranger parmi les espèces en voie de disparition… »
    – « En vérité, [l’homme] incarne un presque rien à la surface d’une boule de matière minuscule, dans l’infini d’un univers qui n’a pas besoin de lui et qu’il ne comprendra jamais… »
    – « Je conçois mal que l’évolution darwinienne, qui ne s’encombre ni de morale, ni de finalité, ni de “dessein intelligent”, ait pu favoriser une espèce aussi envahissante, nuisible, mal embouchée et peu durable. »
    – « Dévorons nos bébés ! […] L’humanité n’a aucun avenir. […] Mes enfants me comblent [… mais] Du point de vue de l’écologie, j’ai conscience d’avoir commis une lamentable erreur. Les engendrer fut un non sens, la pire imbécillité de mon existence, qui n’en a pas manqué. » – « L’homme est le cancer de la Terre. » [leitmotiv repris par nombres d’écolâtres.]
    – « Cent pour cent des Homo sapiens sont méchants. » [mais aucune bête n’est nuisible ! Cf. ante le même Y. Paccalet dixit.]
    – « …fini de rêver. […] Je vois venir ma mort avec délectation. »
    (L’humanité disparaîtra, bon débarras !, Collection “J’ai lu”, Prix du pamphlet, 2006. mis en scène en 2008)
    Au vu de ces citations on ne peut qu’accepter cette conclusion de :
    Laurent LARCHER (1967- . Diplômé de l’EHESS, Pr. d’histoire, puis photo-reporter indépendant, puis journaliste au “Pélerin”.)
    – «… ce rêve d’une réconciliation dans la biosphère traduit surtout la nostalgie d’un âge d’or où coexistaient le bon sauvage et une nature généreuse. L’adversaire est donc bien l’homme civilisé, l’homme qui prime sur la nature et qui la gouverne. Puisqu’il a toujours accordé la première place à la personne humaine, le christianisme est en fin de compte accusé d’être le pire ennemi de la Terre. » (“La Face cachée de l’écologie :Un antihumanisme contemporain ?”, Cerf, 2004)

  2. Perfide attaque de Plunkett qui, courageusement, a fermé les commentaires.
    Il s’agit d’un amalgame honteux et surtout d’une analyse qui fait dire au communiqué de LLV ce qu’il ne dit pas…
    Réagissez ! Ici !
    http://plunkett.hautetfort.com/archive/2010/11/02/laissez-les-vivre-ne-connait-apparemment-pas-marina-silva.html#more

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