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L'Eglise : François

Le pape condamne la libéralisation de l’usage des drogues

Mercredi 24 juillet, le Saint-Père s'est rendu à Rio, dans un
"sanctuaire de la souffrance", l'hôpital dédié à Saint François
d'Assise. Hôpital de 500 lits tenus par les franciscains. Dans cet
hôpital se trouvent particulièrement des personnes malades, suite à la
dépendance de  drogues chimiques, spécialement des malades du sida en
phase avancée, abandonnées par la société. Se trouve aussi un service de
prévention pour éviter aux jeunes de tomber dans la dépendance de la
drogue chimique. Le Saint-Père a déclaré :

"[…] Il y a tant de
situations au Brésil, et dans le monde, qui demandent attention, soin,
amour, comme la lutte contre la dépendance chimique. Souvent, en
revanche, dans nos sociétés prévaut l’égoïsme. Combien de « marchands de
mort » suivent la logique du pouvoir et de l’argent à n’importe quel
prix !
La plaie du narcotrafic, qui favorise la violence et sème douleur
et mort, requiert un acte de courage de toute la société. Ce n’est pas
avec la libéralisation de l’usage des drogues, comme on en discute en
divers lieux d’Amérique Latine, que l’on pourra réduire la diffusion et
l’influence de la dépendance chimique
. Il est nécessaire d’affronter les
problèmes qui sont à la base de leur utilisation, en promouvant une
plus grande justice, en éduquant les jeunes aux valeurs qui construisent
la vie commune
, en accompagnant celui qui est en difficulté, et en
donnant espérance dans l’avenir. Nous avons tous besoin de regarder
l’autre avec le regard d’amour du Christ, d’apprendre à embrasser celui
qui est dans le besoin, afin de lui exprimer proximité, affection,
amour.

[…] Chers amis,
je voudrais dire à chacun d’entre vous, mais surtout à tant d’autres qui
n’ont pas eu le courage d’entreprendre votre cheminement : tu as le
premier rôle dans ton relèvement ; voilà la condition indispensable ! Tu
trouveras la main tendue de qui voudra bien t’aider, mais personne ne
peut remonter à ta place
. Mais vous n’êtes jamais seuls ! L’Église et
beaucoup de personnes vous sont proches. Regardez avec confiance devant
vous. Votre trajet est long et pénible, mais regardez devant, il y a «
un avenir certain, qui se situe dans une perspective différente des
propositions illusoires des idoles du monde, mais qui donne un nouvel
élan et de nouvelles forces à la vie quotidienne » (Lettre enc. Lumen
fidei, n. 57). À vous tous je voudrais redire : ne vous laissez pas
voler l’espérance ! Mais je voudrais dire aussi : ne volons pas
l’espérance, mais devenons tous des porteurs d’espérance ! […]"

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