Les Québécois pensent majoritairement qu’ils ont perdu leurs valeurs morales depuis qu’ils ont délaissé la pratique religieuse, selon un sondage. Alors que les trois quarts des catholiques se disent non pratiquants, 2 sur 3 sont d’avis qu’après avoir déserté les églises, la société québécoise est en panne de valeurs. Près de la moitié pensent aussi que le Québec a perdu une partie de son identité culturelle en désertant les églises.
Morale, identité et religion sont-elles liées ?
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8 commentaires
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Vincent-Tlse
Serait-ce un premier pas vers un “sursaut” ? Dresser le constat avant d’apporter la solution qui semble évidente ?…
HB
Devant un problème majeur, savoir faire le bon diagnostic, c’est avoir résolu le problème à 70%.
Que les européens en prennent de la graine.
Yako
Le Quebec est foutu, comme la france.
Ceux qui partent la bas en esperant trouver quelque chose de moins pire se trompent. pour info, cet excellent article:
http://www.vigile.net/Le-Quebec-actuel-me-desole
et cette video
http://www.youtube.com/watch?v=8Tm26lKxjt8
Clotilde
J’ai été très choquée par l’église du Québec lors des JMJ de Toronto : églises vendues pour devenir des théâtres, jeunes sans aucune valeur, partout le règne de l’individualisme, de l’expérience à faire par soi-même (ex : tu veux savoir si la drogue est bonne ou non, essaie). Une simple bataille d’eau “bon enfant” entre JMJiste est interdite par les forces de l’ordre, alors que fumer un joint dans un square est autorisé ! Beaucoup de jeunes adolescents de tous milieux sont dans les rues (parfois à 13 ans) avec l’assentiment de leurs parents parce qu’ils veulent faire l’expérience de la liberté ! Là-bas, on est SDF par art de vivre…
Les québécois sont pris entre leur “héritage” catholique (complètement déformé) et le libéralisme USA. Ils rejettent les valeurs bourgeoises, mais les confondent avec la religion, donc ils la rejettent aussi. C’est un peu ce qui existe chez nous, mais avec une telle ampleur que c’est un vrai drame.
Prions pour eux, ils en ont besoin !
Denis Merlin
Le clergé qui prônait, et prône encore le mépris affiché des lois de l’Eglise (et parfois du droit naturel) n’est pas pour rien dans les énormes difficultés du Québec.
Sans compter les abus de la réforme liturgique ou les interprétations erronées de Vatican II (intégriste ou libérale).
Que de destructions !
Criticus
Pour avoir vécu dans la Belle Province, je peux confirmer que la baisse de la pratique religieuse des Québécois, amorcé dans les années 1960 à l’occasion de la « Révolution tranquille », n’a pas eu que des effets bénéfiques pour le Québec. Recul de la natalité – et donc risque d’assimilation par les Anglo-Saxons -, acculturation, société sans projet… seule la réaffirmation de son héritage français pourra sauver le Québec de la lente anglicisation qui lui est promise.
jano
A la question posée, la morale, la religion et l’identité sont-elles liées je réponds Oui. Je viens de prendre connaissance de l’écrit de Nestor Turcotte. Enfin un philosophe que l’on comprend! mais on pourrait croire qu’il parle de la France…
Je recherche toujours une réponse à ma question: Quel est le nombre d’évêques en France? Merci
Eric
Le mal s’engouffre dans les brèches de la foi, si l’Eglise est imparfaite, le mal passe et voilà le résultat.
A mon sens, il convient de commencer par bannir l’alcool de notre civilisation.