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Culture de mort : Avortement

Monaco s’engage vers la dépénalisation de l’avortement

Monaco s’engage vers la dépénalisation de l’avortement

Sur l’avortement, les bonnes nouvelles viennent d’outre-Atlantique. En revanche, notre vieille Europe s’enfonce dans le suicide, la haine de l’enfant et de la vie, sacrifiant ces innocents dans un culte sataniste :

La proposition de loi n° 234 dépénalisant l’avortement a malheureusement été adoptée à l’unanimité par le Conseil national de Monaco hier soir 12 juin. Elle entend modifier l’article 248 du Code pénal (qui définit et réprime le délit d’avortement) en ajoutant une nouvelle exception au principe d’interdiction de l’avortement. Ainsi, le délit d’avortement ne serait plus caractérisé lorsqu’« à la demande de la femme enceinte, la grossesse est interrompue avant la fin de la douzième semaine de grossesse ».

Paradoxalement, dans une « déclaration solennelle » lue par une conseillère nationale, au nom des 24 conseillers nationaux de Monaco, les parlementaires ont (toujours à l’unanimité) réaffirmé leur attachement profond à la Constitution, en particulier à l’Etat catholique (extraits du discours dans l’article de Monaco matin d’aujourd’hui, dont la photo est ci-dessous et ci-jointe).

La procédure législative ne fait que commencer : la proposition de loi devra encore être transformée en projet de loi si le gouvernement princier donne son accord. Il est donc encore possible de convaincre le gouvernement qu’elle n’est pas compatible avec le catholicisme d’Etat. Peut-être avec l’aide du Saint-Siège ? Ainsi :

« Si Monaco en vient à dépénaliser l’avortement de manière généralisée, il est probable que le pape François intervienne, comme il l’a déjà fait pour le cas similaire de la principauté d’Andorre en novembre 2018. Le pape François avait fermement exhorté l’évêque de la ville de La Seu d’Urgell à prendre position contre la dépénalisation généralisée de l’avortement, sans distinguer celle-ci d’une légalisation. Dans l’hypothèse du vote d’une loi dépénalisant totalement l’avortement, le Vatican demanderait l’abdication de l’évêque, qui est l’un des deux co-princes d’Andorre, ce qui remettrait en cause le système de co-suzeraineté existant depuis 1268. En cas de dépénalisation généralisée de l’avortement à Monaco, le Vatican pourrait donc mettre en cause les liens étroits et constants entre la Papauté et la principauté monégasque. Pour sa part, le prince Albert II de Monaco a affirmé à plusieurs reprises son fort attachement au catholicisme de l’État » (Nicolas Bauer, Vers une dépénalisation générale de l’avortement à Monaco ?, Gènéthique, 11 juin 2019)

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2 commentaires

  1. Sainte Devote et Saint Roman Saint Patrons de la Principauté de Monaco priez le Seigneur de deverser la plenitude des Dons de Son Esprit Saint sur le Prince de Monaco , particulierement les Dons de Conseil de Force , de Science et de Crainte de Dieu afin que sa Foi ne faillisse pas et qu’Il protege Son Peuple en refusant la loi de depenalisation totale de l’avortement.
    Qu’Il exerce Sa misericorde en la gardant avec des amenagements de circonstances attenuantes en tenant compte des 3 criteres de justice divines qui sont necessaires pour juger un péché mortel : que sont
    1- la Gravite de l’acte: l’avortement est intrinsequement l’acte grave total.
    2- la Pleine connaissance de la Gravité de l’acte
    3- la Volonté d’acvomplir l’acte.
    En fonction de ces 3 criteres en sachant que la Tolerance du mondre mal ne peut s’applisuer que pour eviter un plus grznd mal.
    Dans le cas de l’avortement le plus grand mal est le meutre du bébé qui existe des sa conception.
    Le moindre mal sont la detresse eventuelle de la femme qui tue don bébé. Et la penalisation totale des medecins qui pratiquent l’avortement.
    Pour les femmes, la Justice doit mettre en place des facilites fiscales pour toutes les associations d’aides aux futures meres avant et apres la naissance si elles sont en précarité, ou atteintes psychiquement par des violences (viol) ou des pressions pour les faire avorter (pressions familiales ou
    au travail.etc.
    Pour les cas qui permettent en conscience l’interruption de grossesse, c’est l’Eglise seule qui les détermine.
    Sainte Devote de Monaco , priez pour le pauvre peuple de Monaco qui subit a son tour en ce moment la desorientation diabolique que subissent la France et l’Europe Occidentale.

  2. Monaco est en passe de signer, en plus de celui des enfants à naître, son propre arrêt de mort !

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