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Liberté d'expression

Minute revendique sa liberté

Suite à des attaques venant du secrétaire général du FN, Minute à paraître demain consacre deux pages à son positionnement politique, rappelant qu'il n'est aux ordres de personne. Extraits :

M

"L’essentiel, qui pose un vrai problème de fond, est que ceux-là même qui dénoncent la confiscation de l’ensemble des médias de la presse écrite, radiodiffusée et té lévisée par le pouvoir en place – tout en s’indignant que ces mêmes médias soient réalisés par des journalistes majoritairement à gauche ou à l’extrême gauche… –, n’ont finalement que faire de la liberté de la presse. Ce qui les choque, ce n’est pas que la presse leur soit hostile, ce n’est pas qu’elle soit aux ordres, c’est qu’elle ne soit pas à leurs ordres ! […]

On l’a compris: informer, c’est déstabiliser; chercher, au-delà des communiqués de presse lénifiants, à analyser la réalité d’un parti politique, c’est faire le jeu de ses opposants, lesquels ne sont pas que des adversaires mais des ennemis selon le principe bien connu : tout est dans le parti, rien n’existe en dehors du parti ; critiquer, parfois, en analystes politiques que nous sommes, ou simplement émettre des réserves sur une stratégie, voire s’interroger sur sa pertinence, c’est faire le jeu du pouvoir. Le stalinisme, décidément, a la vie dure, y compris et surtout chez ceux qui l’ont combattu et n’ont pas intégré que ce pour quoi nous nous étions opposés au communisme, ça s’appelle la liberté. […] Le principal problème de ceux qui nous attaquent (outre leur ego démesuré) est qu’ils ne nous lisent pas. Ou plutôt, ils ne lisent dans nos pages que ce qui concerne leur personne."

Ce qu'écrit Minute à l'égard du FN est valable pour le Salon Beige à l'égard de tout parti.

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9 commentaires

  1. “Suite à des attaques venant du secrétaire général du FN”
    Il me semble que c’est l’inverse!: les attaques viennent de Minute à l’encontre de Louis Aliot.
    Mise au point de Louis Aliot:http://www.nationspresse.info/?p=57660
    Minute: “Le stalinisme, décidément, a la vie dure, y compris et surtout chez ceux qui l’ont combattu et n’ont pas intégré que ce pour quoi nous nous étions opposés au communisme, ça s’appelle la liberté”.
    On est vraiment vraiment dans le n’importe quoi de la part de Minute.
    Si j’ai bien compris les anti-communistes seraient… communistes…!
    Il faudrait aussi que minute sache que la liberté n’a aucune valeur si celle-ci n’est pas rattachée à la vérité.
    Or force est de constater qu’il y a souvent de la désinformation à propos du FN…
    Lecteurs du SB, n’achetez plus Minute!
    [“force est de constater qu’il y a souvent de la désinformation à propos du FN”.
    Pour mon information, pouvez-vous m’indiquer à quel sujet Minute s’est trompé ? MJ]

  2. “Le stalinisme, décidément, a la vie dure, y compris et surtout chez ceux qui l’ont combattu”
    Effectivement le stalinisme fait de méfiance à l’égard du genre humain, de revendication d’immensité intellectuelle (consubstantielle à tout idéologie, cette dernière revendication) et d’affirmations péremptoires fondés sur des raisonnements défectueux assénées et serinées n’est pas l’apanage de Staline. Nous devons tous nous tenir en garde contre cette tentation.

  3. Quoi de neuf vraiment?
    A droite, il n’y eût que la tentative du “Français”, il y a longtemps, que je découvris malheureusement très tard dans un kiosque parisien tenu par une jeune femme qui n’était pas de gôche, un quotidien qui essayait de sortir de la “feuille de militant”, qui ne dura que quelques mois et dont le lancement fut logiquement et malheureusement passé sous silence par ses confrères désireux de ne pas voir un concurrent marcher sur leurs plates-bandes ô combien étroites dans le milieu “de droite” et qui observèrent un grand silence mortifère.
    Ce quotidien n’aurait sans doute pas passé l’année – Jean Madiran répète avec raison qu’un quotidien d’information national ne peut survivre qu’avec des subventions et de la publicité (nous n’allons pas développer le sujet ici) – mais sait-on jamais?
    Chacun voit midi à sa porte. Comme d’hab.
    Internet ne change pas tant les choses que cela. Si l’on veut des articles intéressants, il faut des journalistes professionnels et compétents qu’il faut rémunérer normalement, c’est tout.
    Cela dit, internet bouscule l’aspect “distribution”, c’est clair aussi.
    Bonne journée à tous!
    :-)

  4. Comme son nom l’indique, Minute veut certainement faire court en parlant de “stalinisme” à propos de la remarque du Secrétaire Général du Front National qui après tout a bien le droit de s’exprimer aussi.
    En le reprenant à son compte Michel Janva pointe lui la limite de sa palette d’expression et indéniablement que certaines libertés de langage sont plus facilement prises ici qu’ailleurs.
    Il n’en reste pas moins qu’il serait à espérer que chacun étudie mieux les théories dont il use, le terme en l’espèce ne pouvant être banalisé .
    On continuera à lire Minute, on étudiera encore les textes de Janva, la prise de conscience dans le contextuel de la France actuelle leur appartient.

  5. Bravo Minute pour cette mise au point. les informations d’ailleurs diffusées par Minute sur le FN sont hélas trop souvent exactes… C’est pourquoi Louis Aliot a si vivement réagi : “seule la vérité blesse”…

  6. A Michel Janva:
    Ouvrez un exemplaire de Minute et lisez… (mais apparemment vous ne lisez pas souvent Minute, ce qui n’est pas plus mal)
    Ce n’est pas à moi de vous informer, monsieur le journaliste?!
    [Je le lis toutes les semaines, et en avant-première. Les infos bidons doivent être rares. MJ]

  7. A JG
    “Seule la vérité blesse” fait partie de ce genre de proverbe qui sont faux (du même genre que “seuls les imbéciles ne changent pas d’avis”
    “Seule la vérité blesse”…..
    Il y a aussi la calomnie qui blesse!!!!

  8. hem… je voulais dire “médisance” bien sûr…….

  9. Il est de fait qu’à de rares exceptions près, la presse ”nationale” oscille depuis 25 ans entre une approbation béate et un fidéisme assez ridicule envers le FN et JM LP, qui n’en demandait pas autant, et des critiques portant le plus souvent sur des questions de personnes, et renforçant les querelles et scissions qui ont marqué la droite nationale. L’info sur Louis ALIOT était de cet acabit : pourquoi pas qq ragôts de couloir en effet, les lecteurs adorent cela, mais quand l’info critique sur le FN se limite à cela, rien n’en sort de très passionnant.
    Exemple emblématique, au moment de la scission mégrétiste, PRESENT qui avait accueilli dans ses colonnes les dirigeants du FN, y compris (étrangement) ceux qui étaient le plus proche de la Nlle Droite lesquels y chroniquaient hebdomadairement, devint juge et partie et se fit l’organe d’expression du MNR. On a vu comment cela s’est fini. Le FN comme PRESENT sont entré en crise, mais le bilan ne fut pas tiré : jamais ne fut débattu par PRESENT, à l’occasion de tel ou tel évènement, des origines de cette crise grave, ni de la justesse et de la pertinence, par rapport à la doctrine sociale de l’Eglise, de la position du FN.
    Depuis le recul de 2007, idem : seul Bruno LAREBIERE, dans le Choc du Mois, a un jour tenté de poser des questions. Mais visiblement, cela a peu intéressé.
    Mais il est vrai également que le FN ne s’est pas distingué par un débat interne sur ses idées et sa stratégie, de J-P Stirbois à Carl Lang, en passant par Bruno Mégret et qq autres, ce fut toujours le mot d’ordre : débattre c’est contester, ou nous sommes en guerre, on ne débat pas sous le feu de l’ennemi, c’est inopportun et nuisible, etc…..
    Peut-être est-ce l’ensemble de notre famille d’idées qui se refuse à accepter l’idée que l’avenir de la droite nationale ne peut s’envisager avec les mêmes méthodes et perspectives qu’en 1984, soit il y a 25 ans, en reproduisant les vieilles recettes à l’infini et en réclamant qu’on s’y accroche : cela ne marche plus très bien, et le temps est venu d’autre chose.
    Pour le FN certainement, mais pour la presse nationale sans aucun doute également : elle est morcelée en un nombre de titres à la rentabilité et survie économique problématiques, et de plus souvent mortellement ennuyeuse et répétitive.

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