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Culture de mort : Avortement / Pays : Espagne

Mgr Munilla est opposé au projet de loi censé limiter l’avortement en Espagne

Lu ici : des extraits de l'interview de Mgr Munilla sur le projet de loi espagnol, visant à soumettre l'avortement des jeunes filles de 16 et 17 ans à l'approbation de leurs parents.

"L’évêque de San Sebastian, Mgr José Ignacio Munilla – connu pour son franc-parler – a commenté lors de son émission radiophonique sur Radio Maria le projet de loi du gouvernement de Mariano Rajoy qui remplace modestement la proposition de restriction de l’avortement retirée l’an dernier. Le prélat a clairement soutenu les élus qui se sont opposés au nouveau texte en Espagne au motif qu’il n’honore pas la promesse électorale du Partido Popular, dénonçant la « tromperie » que constitue la révision désormais proposée.[…]

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[…]Pour Mgr Munilla, c’est du point de vue de la doctrine sociale de l’Eglise qu’il faut considérer le débat autour de la « loi Aido » qui a fait de l’avortement un droit sous le zapatérisme.[…]

"Le gouvernement fait juste « un petit ravalement de façade en laissant les choses exactement en l’état ", accuse Mgr Munilla : « Il va tomber dans l’ignominie d’avoir changé de position tout au long de la législature » en faisant voter sur ce qui « n’est pas un moindre mal ».[…]

Et de souligner que la réforme ne constitue pas un « bien substantiel » : ce sont le plus souvent les parents qui poussent à l’avortement ; au cas où ils s’y opposent, la décision est laissée au juge aux termes de la réforme. « Pourquoi cherchent-ils toujours à tromper ? Il n’est pas vrai que la puissance paternelle soit rendue aux parents, puisqu’en cas de conflit c’est le juge qui décide ». Pour une partie de la population provie d’Espagne « cela ne colle pas », note-t-il, soulignant que le petit groupe de parlementaires qui résiste « font partie de cette conscience sociale ».[…]

Mais les paroles les plus dures de Mgr Munilla sont pour ceux du PP et du gouvernement qui ont menacé de sanctionner ceux qui ne voteraient pas la réformette : « Il ne s’agit pas de sanctionner un parti qui refuse d’accomplir sa promesse de réforme de la loi sur l’avortement. On sanctionne un parlementaire qui veut être fidèle en conscience à ce qu’il croit en principe. Elle est incroyable, cette crise morale que nous vivons. Une crise énorme où nous cherchons à nous leurrer – et nous jouons avec des vies humaines ! Nous devons dire qu’il y a ici cent dix mille vies humaines innocentes qui sont sacrifiées tous les ans. »"

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