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Marche pour la Vie

Mgr Aillet réitère son appel à marcher pour la vie le 25 janvier

Mgr Aillet, qui a manifesté à Bayonne pour condamner le terrorisme, appelle ses diocésains à défendre aussi la vie de petits innocents le 25 janvier à Paris :

"(…) Dans un autre ordre d’idée, si notre réaction face à cet attentat barbare est plus que légitime, ayons le courage et la cohérence de nous indigner aussi pour d’autres formes de violences faites à l’intégrité physique de tant et tant d’innocents. Je pense au signal d’alarme que le Pape François a tiré devant les Institutions européennes pour dénoncer la « culture du déchet » qui caractérise notre vieille Europe, en défendant la dignité de la vie humaine depuis son commencement jusqu’à son terme : « L’être humain risque d’être réduit à un simple engrenage d’un mécanisme,qui le traite à la manière d’un bien de consommation à utiliser, de sorte que – nous le remarquons malheureusement souvent – lorsque la vie n’est pas utile au fonctionnement de ce mécanisme elle est éliminée sans trop de scrupule, comme dans le cas des malades, des malades en phase terminale, des personnes âgées abandonnées et sans soin, ou des enfants tués avant de naître » (25 novembre 2014 devant le Parlement européen).

Un certain nombre d’associations, engagées aux côté des plus fragiles et sans défense, auxquels on dénie si facilement les droits humains les plus fondamentaux, appellent à une Marche pour la vie à Paris, le dimanche 25 janvier 2015. J’accorde volontiers mon soutien aux organisateurs de cette manifestation qui ont reçu la bénédiction du Saint-Père, et j’encourage tous ceux qui choisiront ce moyen pour se manifester à y participer. Comme le dit encore le Pape François : « Ce n’est pas un progrès de prétendre résoudre les problèmes en éliminant une vie humaine » (La joie de l’Evangile, n. 214). On ne se contentera certes pas de manifester publiquement son « oui à la Vie », mais on s’engagera concrètement dans des initiatives au service de la vie des plus fragiles : écoute et accueil de femmes enceintes en difficulté, à qui la société ne donne souvent pas d’autre alternative que l’avortement ; accompagnement de femmes blessées par l’avortement en recherche de guérison ; accompagnement et soulagement de malades en phase terminale ou de personnes âgées dites en « fin de vie », auxquels on risque de proposer, sinon une euthanasie active ou un suicide assisté qui semble écarté par le rapport Claeys – Léonetti, une « sédation profonde et prolongée » qui ressemble fort à une euthanasie déguisée…"

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