Activités

  • G.B. a publié une note il y a 1 an et 10 mois

    Bonjour le Salon beige,
    Je me suis inscrite notamment pour réagir à l’article sur l’instrumentalisation par le journal Libération des propos et choix de Laure Lavalette. En effet, et comme on le perçoit bien dans l’article, il est très difficile pour les femmes (surtout) sur un sujet aussi délicat et grave que l’avortement, déjà de dire son sentiment, à plus forte raison quand il faut le faire dans une communication qui demande une position tranchée et résumée. Il est donc très facile ensuite pour quelqu’un de mal intentionné, d’interpréter à sa guise ce qui semble contradictoire, mais ne l’est pas, et a sa cohérence : le sentiment de chaque femme, une par une. Ce pourquoi j’ai décidé de vous livrer mon témoignage.
    J’ai pris la décision, il y a cinquante ans de cela, de me faire avorter, et bien que jeune, isolée et perdue, j’ai réussi à faire les démarches nécessaires. Ce sont des choses incompréhensibles dans le contexte d’aujourd’hui où l’information semble circuler plus. Mais je tiens à souligner que dans les anciens temps comme dans les nouveaux, une femme est toujours, toujours, toujours, seule au moment ultime de prendre la responsabilité de la décision, parce qu’elle a un savoir unique, et en particulier sur l’autre responsable de la situation.
    On ne peut donc dire que je sois “contre” l’avortement. Mais de même on ne peut dire que je sois “pour” comme s’il s’agissait d’un bien de consommation.
    Ce que je dis (sans développer) c’est que : 1. Cela arrive, depuis la nuit des temps, mais 2. Je suis contre la pénalisation car la force de la psyché est telle que personne ne peut savoir si une fausse-couche, ou ce qu’on appelle un avortement spontané, lui doivent. Y compris la femme elle-même. et 3. Je suis contre la promotion, et encore plus contre la surenchère, c’est à dire que l’ancienne barrière des 12 semaines ne doit pas être franchie. Là encore, je ne développe pas.
    J’assume, puisque je les ai accomplis, mes actes et mes propos. A charge pour moi de les expliquer si cest nécessaire. Mais je dénie aux hyènes de Libération de droit de traquer, intruser, piéger et obliger Laure Lavalette, à qui je souhaite d’avoir la force de leur résister.
    Je vous remercie de votre attention.

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