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Culture de mort : Avortement

Marine Le Pen et l’avortement

Interrogée dans le Libre Journal de Catherine Rouvier sur Radio Courtoisie, Marine Le Pen affirme :

M "Je ne suis pas pour l'avortement. J'aimerai bien savoir qui est pour l'avortement. Je ne suis pas pour l'avortement mais je ne pense pas qu'il soit possible aujourd'hui d'interdire purement et simplemment l'avortement, c'est-à-dire de recréer somme toute une pénalisation de l'acte d'avortement. Mais je trouvais des solutions et il m'apparait que la solution la plus évidente est de mettre en place une grande politique d'incitation à la natalité. Or je crois que, depuis déjà de nombreuses années, les politiques ont fait l'inverse, ils ont fait des politiques d'incitation à l'avortement, en ne donnant pas d'autre choix à beaucoup de femmes […] comme si c'était la solution miracle et ils ont fait de cet acte très grave, un acte dont certaines pensent ou croient qu'il est anodin. […] Je crois qu'il faut une grande politique de respect de la vie, tout bêtement, c'est-à-dire réintroduire, réinsuffler dans notre société le respect de ce qui est vivant, et en premier lieu de l'homme lui-même et de l'enfant en particulier. Et quand on aura, par toute une série de politiques, réinsufflé ce respect de la vie […] c'est ainsi que nous pourrons lutter contre un chiffre qui n'a jamais baissé et c'est ça le plus dramatique.

Et quand on lit la loi de 1975, elle était beaucop plus rigide dans ses principes que ce qu'elle est aujourd'hui […] elle pénalisait l'incitation à l'avortement. Or aujourd'hui il existe des varitables politiques d'incitation à l'avortement sans que cette incitation soit condamnée. La lettre de la loi était plus dure que l'esprit de la loi. En votant cette loi, il fallait s'attendre à ce que cet acte devienne quelque chose de commun ou d'anodin. […]

Si j'avais les moyens, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour faire baisser de manière majeure le nombre des avortement mais surtout pour réinsuffler chez les femmes et les hommes, le caractère sacré de la vie."

Michel Janva

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18 commentaires

  1. Eh bien ! Bravo ! Nous vous attendons donc le 25 janvier prochain à Paris pour marcher à cette intention …
    […]

  2. Voilà qui semble clair. Et conforme à la DSE. Et correspondre aux critères du moindre mal.
    Et qui devrait faire réfléchir ceux qui tentent de faire de Marine LE PEN une petite fille morale de Simone VEIL, mâtinée de Gisèle HALIMI. J’attends par exemple les félicitations publiques de Bernard ANTONY. Cela serait justice rendue. Et courtoisie élémentaire.

  3. Conversion ou oppportunisme pour plaire à ses électeurs ? J’avais entendu un discours tout autre, qui faisait d’elle la “femme moderne” du front…

  4. Je pense au contraire qu’il n’y a pas d’autre solution possible aujourd’hui que d’interdire purement et simplemment l’avortement, c’est-à-dire de recréer somme toute une pénalisation de l’acte d’avortement. Le métier d’un politique est d’exercer le pouvoir au service du bien commun. Si le pouvoir n’est pas utilisé, il ne sert à rien d’être élu. Il y a tant de lois qui ont été imposées aux peuples contre leur accord : les adversaires du bien commun n’ont pas cette “délicatesse” d’attendre que tout le monde soit convaincu. La politique est l’art de rendre possible ce qui est souhaitable.

  5. [A Solange : les attaques ad hominem ne sont pas de mises ici. Participez sereinement au débat ou allez régler vos comptes ailleurs. Le Salon Beige vous offre gratuitement un espace de parole, sachez en user courtoisement.
    A bon entendeur.
    MJ]

  6. Cette déclaration de Madame Le Pen n’a rien à voir avec la doctrine sociale de l’Eglise.
    L’Eglise enseigne en effet que l’avortement est un CRIME odieux, intrinsèquement pervers et hautement condamnable.
    Je n’entends rien de tout de cela dans la bouche de la fille du président du FN. J’entends un discours relativiste (que notre Saint Père le Pape tient en horreur) qui tourne autour de la question. Aucune déclaration ni aucune condamnation de principe. Cela n’a donc rien à voir avec les associations qui oeuvrent, comme aux Etats-Unis, à l’interdiction de l’avortement. Ce que Marine Le Pen refuse là, par principe (elle ne veut pas pénaliser ce crime).
    Bernard Antony ne présentera pas ses excuses à Marine Le Pen :
    1) parce que Marine Le Pen n’a pas rejoint B. Antony sur ses positions catholiques autrement plus claires
    2) si un jour c’est le cas, c’est Marine Le Pen qui devra s’excuser de s’être trompée et de nous avoir trompé aussi longtemps.
    Je ne parle pas ici du motif réel, machiavélique et stratégique, je ne suis pas assez compétente pour cela.

  7. Qu’une politique soit sérieusement menée en faveur de l’enfant à naitre et de la vie familiale est certes conforme à la DSE, (pour reprendre ce langage technocrate fort éloigné en fait d’une vision chrétienne catholique) mais n’est pas suffisant.
    La DSE n’est pas une panoplie de mesures sociopolitiques estampillées catho : elle relève de principes premiers dont elle découle.
    Etre conforme à la DSE ne peut etre seulement conformes à une grande ou totale partie du catalogue : il faut en partager les mêmes principes.
    Or un des premiers principes est que la vie de l’homme dès sa conception doit etre défendue dans tous les cas de figure. La moindre exception est un crime envers le Créateur. L’oublier n’est pas conforme à la DSE.
    Il est parfaitement possible et souhaitable d’interdire l’avortement sans pour autant pénaliser les femmes qui le subissent.
    Refuser d’entrer de jeu de viser à ce but, c’est d’entrer de jeu rester dans une demi mesure, typique de la politique politicienne mais pas sûrement pas ‘DES’

  8. Je ne suis pas un admirateur de Marine Le Pen mais je trouve que les catholiques font parfois preuves de mauvaise foi : Marine Le Pen dit rigoureusement la même chose que Christine Boutin sur l’avortement. Lorsque Mme Le Pen le dit, sa position n’est pas conforme à la doctrine catholique, dénote un relativisme, est condamnable par l’Eglise etc…mais lorsque Mme Boutin le dit ,elle devient l’idole des catholiques, a droit à des interviews mensuels dans Famille Chrétienne, sur les radios cathos, etc…
    Cela est assez ridicule.

  9. Je ne suis pas “Mariniste” loin de là, mais j’ai écouté l’émission de C. Rouvier. Marine a bien fait la déclaration mentionnée ci-dessus. La vérité est là pour le moment. Elle n’a pas crié vive l’avortement!

  10. “Que votre oui soit un oui et votre non un non”.
    Une alternative à l’avortement est la mise en place, non seulement d’une politique d’incitation à la natalité, mais surtout d’aide efficace aux femmes enceintes en détresse. Cela passe par une aide matérielle (logement, argent…) et une aide psychologique (soutien, éducation et solutions d’adoption éventuellement…). L’argent pourrait être celui déversé dans les centre de Planning familial, les avortoirs…
    Si ces moyens étaient très officiellement mis en oeuvre, la loi autorisant l’avortement pourrait être abolie.

  11. Les commentaires ci-dessus sont un peu inquiétants, non pas que vous ayez tort sur le fond!
    Toute la question est de savoir quelle méthode employer pour arriver à nos fins..
    L’avortement est bien perçu dans la société, il est un droit des femmes pour une majorité de personnes : le droit de n’être pas simplement une “pondeuse d’enfants”.
    En aucun cas la société ne considère que c’est un mal, au contraire, l’embryon n’est pas pour toutes ces personnes un être humain en devenir, il n’est qu’une sorte de graine, qu’on enlève de terre, et il ne souffrira pas.
    Pour toutes ces personnes l’avortement est un acte banal et la personne qui le pratique ne fait rien de mal… C’est triste, c’est ainsi, c’est la réalité. Elles pensent même parfois faire quelque chose de bien.
    D’autant que pour ces personnes qui avortent, il est dit que l’enfant sera un problème, que donc l’enfant vivra mal et empèchera le parent de s’épanouir, ce qui peut aussi être une réalité dans certains cas.
    Nous n’obtiendrons rien sur l’avortement en ne comprenant pas les raisons qui font que la société l’accepte et en braquant tout le monde.
    Il faut, je crois, montrer qu’un enfant est une joie, proposer d’accueillir les enfants que les parents ne pourront pas éduquer, proposer d’aider les parents.
    Alors l’avortement deviendra marginal.
    Notre attitude, en tant que catholique, ne me semble pas toujours convenir. Nous jetons la pierre, et nous ne tendons pas la main d’abord.
    Tendons la main! Et prions pour les autres.
    C’est aussi affaire de communication, il faut d’abord convaincre les esprits. En contournant la chose, nous sauverons des enfants. En braquant tout le monde, nous n’obtiendrons rien… et ça continuera
    Fraternellement à tous

  12. @ Mme ROLLINGER et M. l’abbé TINOTTI
    Est-il possible de considérer le critère du moindre mal ?
    Nous ne sommes plus en Europe dans des sociétés chrétiennes, mais post chrétiennes : ce critère du moindre mal est un indicateur moral pour le vote et l’action politique, point final. Effectivement l’avortement demeure et demeurera un crime.
    Mais les politiques ne peuvent se substituer à l’autorité morale de l’Eglise, et en France, collectivement, celle-ci a accepté de ne plus combattre la loi Veil contrairement l’épiscopat américain. Pour un politique français opposé à l’avortement, cela signifie qu’il doit se battre à la fois contre les partisans de la loi Veil, mais en s’adossant sur un rempart moral en caoutchouc, avec des catholiques qui dans leur ensemble ont accepté cette loi.
    Il est donc primordial en FRANCE de pouvoir réveiller en premier le sens moral de l’opinion, de rééduquer à la Vie le peuple français, par des mesures massives qui lui fassent comprendre que l’avortement est la pire des solutions. De faire en qq sorte le travail que n’a pas fait l’Eglise de France. Contrairement à l’Eglise américaine et aux évangéliques US.
    Interdire l’avortement du jour au lendemain mènerait à ce qu’il demeure pratiqué à grande échelle, sans pouvoir contrôler quoi que ce soit. Et contre la majorité de l’opinion. L’effet serait désastreux.
    Par contre inverser le courant de la majorité de l’opinion en proposant un autre modèle social et familial permettra de graduellement limiter l’avortement et on peut alors espérer pouvoir l’interdire un jour, quand ses partisans idéologiques auront été marginalisés. C’est d’ailleurs ce que font les associations Pro Vie américaines.
    Actuellement, en 2008-2009, comment l’interdire et ne pas pénaliser pénalement les médecins et même les femmes ? Car une loi pénale qui ne s’applique pas, ne sert à rien.
    La vertu de prudence n’ôte rien à celle de courage. Mais quel est le politique français qui dira et qui dit d’ores et déjà : je veux faire de l’avortement un crime pénal et j’enverrai en prison les médecins et les femmes ?
    Car entre les deux positions, celle du moindre mal graduel, et donc d’une action par étapes, et celle immédiate de la pénalisation de l’avortement, je ne vois pas comment agir par une troisième possibilité.
    C’est douloureusement triste, mais très sincèrement je n’aperçois pas de solution concrète autre qu’une longue bataille. L’avortement est un sujet infiniment complexe. Les catholiques de Tradition rêvent souvent : on vote la loi qui abolit la loi Veil et l’avortement disparaitra. Est-ce aussi simple ?
    Aussi, la déclaration de Marine Le Pen ne fait que proposer une solution politique dans le cadre de la France d’aujourd’hui : elle est dans son rôle. Aux évêques et aux catholiques de faire le leur. Il n’y a même pas en France, une maison d’accueil de la vie et des femmes en difficulté par département : que fait l’EGLISE de France et qu’ont fait les catholiques ?

  13. Les arguments de Marine Le Pen pour défendre la loi Veil dépénalisant l’avortement sont ceux employés par Giscard d’Estaing et Chirac en 1974 pour obtenir l’adoption de cette loi par le Parlement. Ils sont encore ceux de l’UMP. ” Je ne suis pas pour l’avortement, mais je ne pense pas qu’il soit possible aujourd’hui d’interdire purement et simplement l’avortement”, affirme Marine Le Pen. Bien sûr l’interdiction par la loi de l’avortement ne sera pas suffisante pour rétablir dans la société le respect de la vie. Elle doit s’accompagner notamment d’une grande politique de la famille. Cependant l’abrogation de la loi Veil constitue un péalable indispensable. Ainsi dans un autre domaine, il évident que la dépénalisation de la drogue entraînerait une explosion de sa consommation, déjà trop importante.
    En affirmant publiquement en 2002, entre le second tour de la présidentielle et le premier tour des élections législatives, qu’elle était “pour le maintien de la loi Veil”, Marine Le Pen, qui commençait son ascension dans les médias, a commencé de creuser le gouffre dans lequel le front national est aujourd’hui plongé. Cela sur deux plans :
    – celui de la cohésion du mouvement : alors que l’abrogation de la loi Veil était inscrite dans le programme du FN, la fille du président du FN, membre du bureau politique, prenait une position inverse en toute impunité ;
    – celui des principes et c’est le plus grave : la dépénalisation de l’avortement constitue une rupture de civilisation, l’alignement de tous les partis se partageant le pouvoir sur l’idéologie matérialiste considérant les hommes comme un objet, un agent de production et de consommation.
    Avec Marine Le Pen, le FN abandonne sa singularité. Le refus d’abroger la loi Veil a ouvert la porte à d’autres abandons : les propos ambigus de JM Le Pen sur le mariage des homosexuels en 2004, l’acceptation du PACS, Valmy en 2006, le discours de la dalle d’Argenteuil, le aujourd’hui le soutien au travail dominical dans “les petites entreprises”, la promotion du communiste Soral, partisan d’une alliance avec les immigrés musulmans… Que ceux qui ont pour unique ligne d’horizon “la ligne des résultats électoraux”, considèrent le résultat de ces abandons : le FN en perdant ses fondements doctrinaux perd aussi ses électeurs.

  14. Pour repondre à Auger; Madame Boutin n’est surement pas une référence pour tout les catholiques!!

  15. à Pascal G.
    Vous poser la question: “Est-il possible de considérer le critère du moindre mal ?”
    Evidemment la vraie réponse est NON, Non et encore NON!
    Dans le domaine moral, comme dans le domaine religieux et dans le domaine politique, la stratégie du moindre mal, nous amène systématiquement et obligatoirement au pire!
    Un homme de votre culture, de votre éducation et de votre très vive intelligence, ne peut que le savoir!
    Les ennemis de Dieu, donc de l’Eglise et donc de tous catholiques, nous emmènent toujours dans des situations, ou nous devons choisir.
    Et toujours, systématiquement entre une situation abominable et une qui parait moins grave.
    C’est de la manipulation pure et simple, à ce jour parfaitement connue, et malgré tout efficace !
    Il est donc moralement interdit de se laisser manipuler de cette manière!
    Je m’étonne de voir que vous contredites souvent l’Abbé Charles Tinotti.
    Je n’arrive pourtant pas, religieusement parlant, à le prendre en défaut.
    Vous êtes FN et c’est votre droit !
    Mais êtes-vous catholiques ?
    Vous dites que les catholiques de la Tradition ( c’est un pléonasme) rêvent : vous les prenez pour des simplets, ou des simplistes, en tout cas pour des imbéciles !
    Vous demandez ce qu’a fait l’EGLISE de France et ce qu’ont fait les catholiques pour les femmes en difficultés : je demande, moi, ce qu’a fait Pascal G. pour ces même femmes ?
    Je vous ai demandé si vous êtes catholique, je meurs d’envie, et n’y voyez aucune insulte, de vous demander si vous êtes franc-maçon !
    Parce que vos réflexions sur l’Eglise et sur les catholiques font magnifiquement leurs jeux !

  16. qui parle de loi nouvelle et impossible,il suffit d’un amendement à l’abolition de la peine de mort

  17. @ HB
    Vous n’êtes pas mon confesseur, et comment en effet dire ici ce qu’on a fait ou pas fait sur le plan caritatif et personnel ? Et vous, serais je tenté de vous dire, ce qui n’aurait également aucune légitimité. Cette manière mettre en cause la moralité de vos contradicteurs est pour le moins surprenante.
    C’est un fait : l’Eglise de France ne s’est pas beaucoup engagée pour la Vie et les femmes en difficulté, car à part certaines associations pro vie plutôt ”traditionnalistes”, et certains courants charismatiques, il n’y a rien eu d’officiel et d’épiscopal. Aux USA, l’une des forces des Pro Vie, ce sont les oeuvres concrètes réalisées, qui permettent de faire comprendre à tous, croyants ou non, que la défense de la Vie peut être possible à mettre en pratique.
    Je ne connait pas M. l’Abbé TINOTTI, pour lequel j’ai le plus profond respect, et je ne l’ai pas contredit sur les principes qu’il a justement rappelés, mais sur le mode d’action, ce qui est très différent. Il est légitime de débattre sur ce point.
    Le moindre mal en politique est une prise de position romaine, renouvelée à plusieurs reprises, concernant les élections et les choix politiques des électeurs, mais aussi des décideurs politiques. Et portant sur trois points, dont la défense de la Vie. Dire “Non et non et encore non” à ce critère du moindre mal, ne démontre rien qu’un refus non étayé. Car en politique, on ne choisit jamais la situation ou les hommes idéaux : on doit choisir ce qui est le meilleur dans le sens du bien commun, relativement à une situation donnée.
    Or sur l’avortement, il existe une nécessité de prudence politique : les pro vie américains se sont battus pour faire reculer pas à pas les facilités d’avortement en en restreignant progressivement la possibilité, mais aussi en proposant des aides et une assistance aux femmes enceintes. Pas à pas, en convaincant leurs concitoyens : référendums locaux, lois dans les états, etc……
    Je maintiens donc que c’est un (beau) rêve de penser qu’on abolira l’avortement en supprimant du jour au lendemain la loi Veil : il faut reconquérir les coeurs, les intelligences, les sensibilités des Français, anesthésiés par la pratique du mal de l’avortement. Une disposition légale ne le pourrait pas, c’est une évidence. Il fait sortir de son cercle, pratiquer les français et voir comment vivent la plupart d’entre eux pour comprendre le chemin à parcourir. contrairement à ce que vous affirmez, le moindre mal n’est pas de choisir entre deux pires, mais de choisir celui qui veut faire reculer significativement le mal : aux dernières présidentielles, seuls JM LP et P de V correspondaient en ce sens aux exigences romaines. Et AUCUN candidat du deuxième tour : donc le moindre mal au second tour était de s’abstenir ou de voter blanc, ce qu’avait suggéré le Cardinal BARBARIN. Il n’y a là rien de relativiste. Ni de maçonnique : cette façon de suspecter de déviance qui n’est pas en accord secondaire avec vous ne me parait pas très subtile. Je suis catholique et je vais vous faire un aveu qui vous convaincra : je ne suis pas un chrétien parfait. Mais cela vous suffira t il pour m’accorder votre absolution ?
    Enfin dernier point : on peut estimer sans perdre sa liberté de jugement. On peut donc approuver un point de vue, sans adhérer à un parti. Ni à un parti pris.

  18. <>
    Evidemment, quand on lit ça, on est scandalisé mais quand il s’agit de tuer des nouveaux- nés, ça cache toute l’horreur, au nom d’une certaine indulgence envers ces femmes

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