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Homosexualité : revendication du lobby gay

Mariage homo en Espagne

La chambre basse du Parlement espagnol a approuvé jeudi le projet de loi du gouvernement socialiste, qui voudrait faire du pays le troisième de l’Union européenne à légaliser le mariage entre personnes de même sexe.

Le texte, qui ouvre aussi la voie à l’adoption par les couples homosexuels, a recueilli 183 voix pour, 136 contre et six abstentions parmi les 350 membres du Congrès des députés. Il doit à présent être soumis au Sénat, où l’exécutif de José Luis Zapatero jouit d’un large soutien, pour un feu vert final dans les prochaines semaines.

Les députés sont tombés d’accord pour inscrire dans le Code civil une phrase spécifiant que le mariage implique "les mêmes obligations et les mêmes effets que les personnes concernées soient de même sexe ou de sexe différent".

Le projet de loi rencontrait une opposition de l’Eglise catholique espagnole et du Parti populaire, ainsi que des organisations représentatives juives, protestantes et orthodoxes en Espagne se sont également élevées contre le texte. Interrogé sur la réaction de Benoît XVI, José Luis Zapatero a répondu: "Si le nouveau pape veut dire quelque chose à ce sujet, je suis prêt à respecter tout ce qu’il dira". "L’une des garanties de la démocratie est la liberté de religion, la liberté d’opinion et la liberté de mener à bien à un projet politique avec les citoyens", a-t-il souligné. Mais la démocratie ne garantit ni la morale, ni le droit naturel !

La Conférence espagnole des évêques a qualifié la décision des députés d’"erreur" "allant contre le bon sens". Elle a ajouté qu’il était "injuste que le véritable mariage soit traité comme l’union des personnes de même sexe". L’an dernier, le porte-parole de l’organisation catholique, Antonio Martinez Camino, avait estimé qu’autoriser le mariage homosexuel revenait à "imposer un virus à la société, quelque chose de faux qui aurait des conséquences négatives pour la vie sociale".

Le Congrès a par ailleurs également approuvé jeudi une loi permettant de divorcer rapidement et sans avoir à justifier de faute du conjoint, sans période de séparation et dès trois mois après le mariage.

Michel Janva

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