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Homosexualité : revendication du lobby gay / L'Eglise : L'Eglise en France

Mariage : les repères de Mgr Armand Maillard

Mgr Armand Maillard, archevêque de Bourges, publie sa note sur le mariage. Extraits :

M"Repères à mettre en valeur de la position de l'Eglise catholique.

1/ "Homme et Femme il les créa" (Genève 1, 27). Seule la relation d'amour entre un homme et une femme peut donner naissance à une nouvelle vie. L'altérité sexuelle ne met pas en cause l'égale dignité de toute personne humaine, quelle que soit son identité sexuelle. Dans le mariage religieux, l'homme et la femme s'engagent librement, Dieu lui-même s'engage. C'est un soutien.

2/ En même temps, l'Eglise accorde aussi de la valeur à d'autres relations d'amour et d'amitié. Il y a là une fécondité sociale importante selon l'évangile et l'enseignement du Christ.

3/ La société civile jusqu'à présent reconnaît et protège le libre engagement de l'homme et de la femme dans le mariage. C'est une garantie que donne le droit.

4/ Le refus de l'homophobie.
Dans l'histoire et dans la société, les personnes homosexuelles ont souvent été rejetées et condamnées. L'Eglise appelle les catholiques à une attitude de respect, d'écoute et d'accueil de la personne homosexuelle. Il n'est pas toujours facile d'assumer son homosexualité dans un milieu professionnel ou dans son entourage familial.
La proportion des personnes homosexuelles dans notre société n'est pas connue avec exactitude ; on peut reconnaître chez elles une demande de reconnaissance, et une volonté de gommer les différences. On ne peut nier l'importance de l'altérité sexuelle : l'impossibilité de procréer naturellement n'est pas qu'un détail. La reconnaissance de la différence sexuelle ne peut être assimilée à l'homophobie : il s'agit de vivre la différence dans l'égalité.

5/ Le PACS pour la loi française est loin d'être une alternative au mariage : c'est un contrat, le mariage est une institution ; il est conclu au tribunal ou devant le notaire ; il n'impose pas d'obligation de fidélité, pas de lien d'alliance, de protection pour d'éventuels enfants.

6/ Le mariage dans le Droit français n'est pas que la reconnaissance du sentiment amoureux, il encadre la transmission de la vie, articule le domaine personnel et patrimonial, les droits et devoirs des époux et des enfants.
La haute valeur symbolique du mariage est dans l'engagement de toute une vie "pour le meilleur et pour le pire". L'accueil des enfants fait partie de cet engagement.

7/ Les enjeux pour l'avenir :

  • La vie est un don, chacun la reçoit d'un père et d'une mère que l'on ne choisit pas.
  • Les deux sexes sont égaux et indispensables à la vie. Conjugalité et procréation sont liées : homme et femme sont indispensables à la vie.
  • Le droit des enfants à connaître ses parents est un élément très important dans l'histoire de la construction de la personnalité.
  • Le mariage favorise la stabilité conjugale et familiale, c'est un facteur d'équilibre pour les personnes et pour la société.
  • Dans le projet de mariage pour tous, la présomption de paternité ne trouve plus une place définie. C'est le bon vouloir des adultes qui prévaudrait sur l'intérêt de l'enfant. Mentir sur l'origine de la vie est grave.

8/ Conclusion.
L'Eglise apporte sa contribution dans le service de l'humanité et de la société par quelques convictions qui peuvent être partagées largement :

  • La vie est un don
  • Les deux sexes sont égaux et indispensables l'un comme l'autre à la vie ;
  • La lisibilité de la filiation est essentielle pour l'enfant.
    Notre société est invitée à chercher une solution originale qui fasse droit à la demande de reconnaissance des personnes homosexuelles sans remettre en cause les fondements anthropologiques de la société.

Comment avancer concrètement ?

  • Prendre connaissance du texte dans un dialogue en groupe ou en équipe pour instaurer le débat et se former à partir des différents arguments énoncés. Se former sérieusement pour éviter les slogans tout faits et faciles.
  • Exercer ses droits de citoyens en s'exprimant, en écrivant, en informant en particulier les responsables politiques qui nous représentent dans les instances qui décident. Communiquer.
  • Prendre ses responsabilités dans le cadre des associations qui ont en charge les intérêts de la famille.

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