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Culture de mort : Avortement / Pro-vie

Manifester tous les ans hâtera l’abolition de l’avortement

A ceux qui ne sont toujours pas convaincu de la nécessité de venir marcher pour la vie le dimanche 22 janvier à Paris, il est utile de rappeler ces deux raisons principales :

  • Manifester en nombre est le seul moyen de voir le discours pro-vie réapparaître sur la scène publique, surtout en cette année d'échéances électorales

Ban_mpv_2012Des causes plus médiatiques que la cause pro-vie n'ont pas besoin de manifester : elles ont en permanence "antenne ouverte" dans les médias. Pour les pro-vie, il n'y a pas de raccourci : pour exister, il faut être dans la rue, et être assez nombreux pour ne plus pouvoir être ignorés.

Beaucoup de nos concitoyens pensent que plus personne, ou presque, ne se bat contre l'avortement légal. Manifester en nombre est le seul moyen de briser ce consensus par défaut. Quelques dizaines de secondes au 20 heures tous les ans suffisent pour que la conscience collective réalise que des dizaines de milliers de personnes, souvent jeunes, réclament l'abolition de l'avortement.

Montrer que l'abolition est défendue publiquement est le premier pas pour que les arguments pour l'abolition redeviennent, comme aux Etats-Unis, audibles.

Et les effets d'une telle mobilisation dépassent largement les reportages qui lui seront consacrés : tout au long de l'année, les associations pro-vie réagissent à l'actualité (bioéthique, téléthon…) en publiant des communiqués – qui seront d'autant plus cités par les médias si les pro-vie font régulièrement une "démonstration de force" dans la rue.

De même, tout au long de l'année, des associations pro-vie contactent des politiques – qui les prendront d'autant plus au sérieux si elles prouvent qu'elles représentent des dizaines de milliers de personnes motivées.

  • Manifester dynamise tout le mouvement pro-vie

Tract-mpv2012-rectoLa grande force du mouvement pro-vie américain est la densité de son tissu associatif : pas une ville moyenne américaine qui n'ait, par exemple, son centre d'aide aux femmes enceintes en difficulté. Il serait intéressant (mais illusoire !) de chercher à dénombrer combien de ces initiatives sont nées dans les cars qui emmenaient des sympathisants de leur petite ville à leur capitale d'Etat ou à Washington pour manifester.

Le même effet peut raisonnablement être attendu de la Marche pour la Vie : dans le car qui emmène à Paris les sympathisants d'une ville de province, qui souvent ne se connaissaient pas entre eux, les contacts se nouent, les projets naissent. Et chacun, parisien ou provincial, revient de la Marche "regonflé à bloc".

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