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Culture de mort : Avortement

Mammon plutôt que maman

Lu sur le blog de Jeanne Smits :

A"le recours à la pilule contraceptive et aux autres moyens contraceptifs est un facteur d'enrichissement, et […] un recours plus précoce assure des « retours » financiers plus importants : 8 % de plus en salaire net pour celles qui ont commencé plus tôt, vers 18 ans, plutôt que pour celles ayant démarré à 21 ans ou plus tard. L'analyse portant sur des femmes âgées de 14 à 24 ans nées entre 1943 et 1954 relève que le « contrôle des naissances » (comme disent les anglophones) a un impact favorable sur la carrière, l'emploi, le niveau de rémunérations et les promotions. […]

Sans prétendre établir une relation certaine, l'équipe de Martha Bailey estime que les femmes ayant pu bénéficier de la pilule avant l'âge de 18 ans n'ont pas eu à interrompre leurs études, ont pu suivre une formation plus longue et faire irruption dans des carrières traditionnellement plutôt réservées aux hommes : elles ont été «récompensées», selon Forbes, «par des augmentations de gains remarquables tout au long de leur vie». […] Mais l'étude va plus loin en met en avant les gains de salaire en moyenne de 30 % des femmes depuis le libre accès à la pilule, estimant que pour les deux tiers, ce gain est lié à une expérience professionnelle plus complète, le tiers restant résultant d'un meilleur accès à la formation entraînant avec elle la possibilité de travailler dans des professions très bien rémunérées qui étaient l'apanage des hommes."

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4 commentaires

  1. “L’analyse portant sur des femmes âgées de 14 à 24 ans nées entre 1943 et 1954”
    Que sont ces femmes devenues? Quel est leur gain
    -en terme de longévité
    -en terme de qualité du réseau social?
    Elles ont gagné 30% de plus en salaire pendant leur vie active (tout au long de cette vie? avec moins de période de chômage?), ont-elles une retraite également 30% plus favorable financièrement? Ont-elles pu mettre à profit ce “confort” pour enrichir leur environnement relationnel?
    Ont-elles coûté plus ou moins cher à la société (santé physique et psychologique, …)?
    Que de pistes pour des études complémentaires.

  2. Encore une histoire d’oeuf et de poule!
    Elles ne sont pas plus riches parce qu’elles ont pris la pilule. Elles ont eu plus d’argent parce qu’elles ont travaillé, et ont pris la pilule pour pouvoir le faire.
    La pilule n’est pas une cause, mais une conséquence d’un mode de vie.

  3. J’espère qu’elles ont fait de grosses économies sur leurs salaires avantageux pendant leur vie active, car faute d’enfants en nombre suffisants – j’entends, de ceux s’intégrant à l’école et travaillant aussi dur qu’elles – qui paiera leurs retraites demain, et surtout apès-demain?

  4. Jeanne SMITS a raison d’aborder le travail féminin sous cet angle : il y a une mesure économique à établir, des études multiples à mener sur les conséquences pour nos sociétés du travail croissant des jeunes femmes.
    Il est certain que le travail féminin massif passe par la contraception chimique et l’avortement, comme le fait remarquer @ Philippe Edmond. Pierre CHAUNU, avait parlé de ”peste blanche” à propos de la dénatalité : nous en constatons les conséquences graduellement.

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