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L'Eglise : Foi

L’utilisation de ces vaccins ajoute un soutien moral, bien qu’indirect, à la culture de mort

L’utilisation de ces vaccins ajoute un soutien moral, bien qu’indirect, à la culture de mort

Dans le débat qui se poursuit à propos de l’utilisation de lignées de cellules fœtales obtenues à la suite d’avortements (réalisés dans des conditions particulièrement cruelles afin de permettre leur obtention) Jeanne Smits a interrogé Mgr Athanasius Schneider, qui refuse de justifier le recours aux différents vaccins anti-COVID actuellement distribués. Extrait :

Mgr Schneider, vous êtes parmi les très rares hommes d’Eglise qui demandent aux fidèles de refuser totalement de recevoir un vaccin ayant été touché de près ou de loin par l’utilisation de lignées de cellules fœtales obtenues à partir d’avortement. Le plus grand nombre – allant du Pape François à la Congrégation pour la Doctrine de la foi – approuvent le recours aux vaccins anti-COVID ainsi « souillés » ; la Fraternité Saint Pie X a publié une réflexion faisant état de la coopération très éloignée au mal que constitue la réception de ces vaccins. Pourquoi n’êtes-vous pas de cet avis ?

Les puissances mondiales anti-chrétiennes qui promeuvent la culture de la mort poursuivent l’objectif d’imposer une participation passive implicite, quoique distante, à l’avortement à l’ensemble de la population mondiale. Une telle coopération éloignée est en soi un mal en raison des circonstances extraordinaires dans lesquelles ces puissances mondiales promeuvent le meurtre d’enfants à naître et l’exploitation des restes de leur corps. En utilisant de tels vaccins et médicaments, nous bénéficions pour notre corps des « fruits » ou « bienfaits » de l’un des plus grands maux de l’humanité, à savoir le génocide cruel de l’enfant à naître. En utilisant de tels médicaments ou vaccins, nous recevons une sorte de signe dans notre corps qui indique que nous sommes liés à ce mal, sinon directement, mais néanmoins nous sommes liés. Parce que si un enfant innocent n’avait pas été cruellement assassiné, nous n’aurions pas ces médicaments ou vaccins dans notre corps. Nous n’avons pas besoin d’être assez naïfs pour ne pas voir que derrière ces vaccins et médicaments, il n’y a pas seulement un bienfait pour la santé, mais en même temps la promotion de la culture de la mort.

Bien sûr, on peut affirmer que si les gens ne prenaient pas ces vaccins, l’industrie de l’avortement continuera de toute façon. Si nous ne prenons pas de tels vaccins ou médicaments, nous ne réduirons probablement pas le nombre d’avortements. Mais ce n’est pas de cela qu’il s’agit ici. Le problème est l’affaiblissement moral de notre devoir de résistance au crime d’avortement, au crime de recyclage et de commercialisation des parties du corps d’enfants assassinés. L’utilisation de ces médicaments et vaccins ajoutera en quelque sorte un soutien moral, bien qu’indirect, à cette horrible situation. Et puis les avorteurs diront : «Vous voyez, toute l’Église catholique, la hiérarchie, bien qu’à contrecœur, accepte cette situation, une situation qui comprend toute une chaîne de crimes contre la vie, une « chaîne de mort ». Nous devons vraiment nous réveiller pour voir les vrais dangers, les conséquences et les circonstances. [Lire la suite]

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