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France : Politique en France

L’unité des catholiques dans la Cité autour du combat commun

Le dernier numéro de Regnat (pour s’abonner) évoque l’action des chrétiens en politique et la nécessaire défense des principes non négociables :

R_2 "Voudrions-nous évangéliser la société ? Mais ne savons-nous pas que la condition en est l’unité ? «Père, qu’ils soient un comme Nous sommes un afin que le monde croie que Tu M’as envoyé». Le bon sens a toujours compris que «l’union fait la force». […] Jésus ne nous a-t-Il pas avertis : «Nulle maison, divisée contre elle-même, ne saurait se maintenir» ? […] À cause de cette division […] les voix catholiques, au lieu de représenter quelque chose dans l’arène de ce monde et avoir ainsi quelque chance d’être prises en compte, ne représentent généralement rien, dispersées qu’elles sont ici et là dans l’ensemble de l’échiquier politique. L’Église a beau indiquer une direction à suivre au bénéfice du Bien commun du pays que, ne représentant électoralement aucune force réelle, sa parole et son intention demeurent vaines. Qui ne voit pourtant l’intérêt qu’il y aurait pour les chefs du peuple chrétien au nom des « valeurs non-négociables » à interdire, et sous peine d’excommunication – car matière grave il y a – le vote des catholiques pour tels partis et telles candidatures ? Certes, ce ne serait certainement pas suffisant pour obtenir ipso facto la mise en oeuvre des principes de la Doctrine sociale de l’Église, mais, d’une part, l’Église y gagnerait en crédibilité et respectabilité en cessant de voir sa doctrine reniée par ses fidèles mêmes, et, d’autre part, quel que soit le poids que pourrait ainsi représenter le vote catholique, retranché probablement la plupart du temps dans le vote blanc, ce vote représenterait au moins quelque chose de cohérent et de stable, de fiable et donc aussi de repérable, que tôt ou tard les tenants du pouvoir pourraient bien avoir intérêt à courtiser […].

Fini alors le jeu des tièdes, des timorés et des modérés qui veulent bien travailler pour Dieu mais sans Lui, qui préfèrent passer des alliances avec d’autres partis, quitte pour cela à rogner sur certaines «valeurs non-négociables», ou à concocter des unions contre-nature (comme ce fut le cas en son temps, mais encore, avec le communisme, et bientôt avec la communauté musulmane… […]). Nous devons nous rappeler les leçons que Dieu nous a données au cours de l’Histoire Sainte […] Elle nous apprend que ce fut la tentation constante des chefs du petit peuple de Dieu de croire devoir passer des alliances politiques et militaires avec de voisins pays, plus puissants que lui certes, mais aussi liés par leurs religions à Satan, et que cela a toujours conduit le peuple à la ruine. Ce faisant, contre les avis des Prophètes, ils abandonnaient le Dieu qui les sauvait pour se creuser des «citernes lézardées qui ne tiennent pas l’eau». Ils ne croyaient plus que «rien n’empêche le Seigneur de donner la victoire, qu’on soit beaucoup ou peu». Ou bien Dieu est présent dans l’histoire et la conduit, auquel cas ceux qui se disent Ses fidèles n’ont pas à flirter avec Ses ennemis, ou bien ils ne croient pas vraiment en Lui et doivent mettre leur confiance dans les démons, devenus rois de tant de coeurs et de nations entières […]."

Michel Janva

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